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Syndrome thalamique : symptômes et traitements

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Le syndrome thalamique est un tableau clinique qui présente généralement des séquelles permanentes de douleur chronique et d'autres altérations sensorielles.
Syndrome thalamique : symptômes et traitements
Andrés Navarro Romance

Rédigé et vérifié par Psychologue Andrés Navarro Romance

Dernière mise à jour : 27 décembre, 2022

De toutes les structures cérébrales, le thalamus est l’une des plus connues en raison du nombre de fonctions qu’il possède et de l’importance de chacune d’elles. De plus, le thalamus est un point d’intersection des voies neuronales. Une lésion dans cette structure peut conduire à un syndrome thalamique.

C’est un tableau clinique avec une faible fréquence d’apparition et qui apparaît principalement chez les personnes âgées. Nous vous expliquons de quoi il s’agit et les conséquences que cela entraîne.

Les symptômes du syndrome thalamique

Le syndrome thalamique ou syndrome de Déjerine-Roussy a été décrit pour la première fois en 1903. Il se caractérise par les symptômes suivants : sensations de picotements et d’engourdissement de certaines parties du corps, perte de sensation tactile ou hypersensibilité aux stimuli environnementaux, paralysie totale ou partielle et mouvements involontaires.

La douleur à long terme et de haute intensité a généralement été décrite comme une composante symptomatique supplémentaire de ce syndrome. Ainsi, les symptômes et signes les plus courants du syndrome thalamique sont les suivants :

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  • Douleur sévère et persistante au niveau des extrémités.
  • Des stimuli tels que le stress émotionnel, le toucher superficiel ou les températures chaudes ou froides peuvent déclencher une sensation douloureuse exacerbée.
  • La réaction à la douleur est généralement exagérée. Même face à des stimuli qui en eux-mêmes génèrent peu de sentiment de dommages physiques.
  • Faiblesse ou paralysie des membres affectés.
  • Mouvements involontaires anormaux.
  • Perte du sens de la position, caractérisée surtout par la difficulté à localiser la position spécifique d’un membre.

Les causes du syndrome thalamique

L’une des causes les plus courantes de ce syndrome est l’interruption du flux sanguin, qui fournit les nutriments nécessaires pour maintenir les cellules en vie. Ce manque d’irrigation peut être dû à un blocage d’un vaisseau qui nourrit le thalamus ou à un arrêt de l’écoulement par pression d’un vaisseau responsable de l’apport sanguin par un processus expansif différent.

Cependant, il existe des lésions du thalamus d’une autre nature. Celles d’origine métabolique ou néoplasique, par exemple, provoquent également le syndrome thalamique. D’autre part, certains facteurs peuvent prédisposer à un infarctus cérébral et augmenter les chances de souffrir de ce syndrome. Ce sont les suivants :

  • Arythmies cardiaques.
  • Hypertension.
  • Niveaux élevés de “mauvais” cholestérol.
  • Mode de vie sédentaire.
  • Prédisposition génétique.

Dans la plupart des cas, le diagnostic du syndrome thalamique est établi par un processus de diagnostic d’exclusion. Les personnes qui ont subi un événement cérébrovasculaire souffrant de douleur ou de sensations anormales subissent un processus exhaustif d’élimination des sources possibles de douleur.

C’est ainsi que, si aucune autre explication de la présence de la douleur n’est trouvée, un syndrome thalamique peut être diagnostiqué avec plus de précision. Cependant, ce diagnostic doit être étayé par des études de neuro-imagerie.

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Le traitement

La première ligne de traitement, une fois la survie de la personne assurée, est symptomatique. Il vise à traiter les symptômes secondaires de cette pathologie. Ces symptômes, pour la plupart, sont liés à des altérations sensorielles et motrices. Concernant l’approche pharmacothérapeutique, les médicaments les plus fréquemment utilisés sont les suivants :

  • Opioïdes.
  • Antidépresseurs.
  • Anticonvulsivants.
  • Médicaments topiques contre la douleur.

L’utilisation de l’implantation d’électrodes pour stimuler les régions touchées est actuellement à l’étude. Des techniques de stimulation de la moelle épinière sont également à l’étude.

Les mesures préventives

Le syndrome thalamique peut toucher de manière égale les hommes et les femmes. Concernant les mesures préventives, il n’existe actuellement aucune technique réellement efficace pour prévenir l’apparition du syndrome thalamique.

Cependant, certaines mesures peuvent être adoptées pour gérer les facteurs de prédisposition à ce syndrome. Ces mesures sont généralement liés au mode de vie et à la santé générale.

Dans la plupart des cas, le principal facteur déterminant dans le pronostic de cette maladie est la gravité de la blessure. Généralement, c’est un problème neurologique qui, bien qu’il puisse être atténué, ne se résout pas complètement. Ainsi, la nécessité d’adhérer à un traitement pharmacologique de nature analgésique à vie est commune.

De manière générale, certaines des complications les plus graves du syndrome thalamique sont liées à la qualité de vie. La douleur chronique fait souvent partie des symptômes résiduels, comme l’hypersensibilité au toucher et à d’autres stimuli externes.


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