Les plus belles choses ne se voient pas et ne se touchent pas, on les ressent

Les plus belles choses ne se voient pas et ne se touchent pas, on les ressent

Dernière mise à jour : 13 mai, 2017

Les plus belles choses ne se voient pas et ne se touchent pas, on les ressent. Une caresse, une étreinte, la magie d’un regard ou un “comment vas-tu aujourd’hui” configurent la véritable formule du bonheur, qui n’est rien d’autre que la somme de toutes ces choses invisibles pour nos yeux qui, en s’unissant, sèment des fleurs dans notre âme.

Alors voilà, les expert-e-s en émotions et en psychologie comportementale nous disent que nous perdons souvent cette capacité naturelle pour ressentir le bonheur le plus simple, le plus élémentaire. En effet, l’être humain est le seul être vivant capable de surdimensionner sa souffrance, à travers, par exemple, de pensées déformées out toxiques.

Le véritable bonheur, par conséquent, est invisible. On ne peut pas le toucher, on ne peut pas le voir, mais on peut le ressentir, parce que c’est de l’énergie qui émane de nos propres liens positifs avec ce qui est significatif pour nous. Les plus belles choses sont là, autour de nous, mais elles n’attendent pas d’être possédées ou manipulées, mais d’être respectées comme il se doit, comme quelque chose de sacré.

À mesure que nous grandissons, notre quête de récompenses devient de plus en plus complexe : je serai heureux-se une fois que j’aurai un bon travail, trouvé un-e compagnon/compagne, ou quand les autres auront reconnu ce que je vaux… Notre esprit perd son innocence, et c’est de cette façon que surgissent les doutes, les errances, les frustrations…

Le neuropsychologue Rick Hanson met l’accent sur la nécessité de “connecter” avec notre bonheur. Ce n’est pas quelque chose qui se réussit simplement en reprogrammant notre cerveau et en profitant de sa plasticité neuronale. Il faut changer ses pensées, ses comportements, il faut favoriser de nouvelles émotions pour donner forme à notre réalité. Parce que les plus belles choses restent là, invisibles et intangibles… Il faut savoir les ressentir.

Ouvrez les yeux à l’intérieur de vous pour voir les choses invisibles

Pour nous comprendre un peu mieux en tant qu’espèce, il est toujours intéressant de se plonger dans le domaine de la neuropsychologie. Nos cerveaux ont évolué sur la base d’expériences négatives, et ils l’ont fait parce qu’il n’y a que comme ça que l’on obtient un apprentissage adéquat pour pouvoir survivre, parce que nos ancêtres ont dû faire face à des situations très dures.

Évidemment, cela nous fait comprendre une chose basique : nous sommes programmé-e-s pour nous focaliser sur les aspects les plus négatifs de notre vie. Pourtant, il est temps de se mettre en marche et d’aller plus loin. Si nous avons été capables de survivre à l’adversité en tant qu’espèce, il est temps d’avancer et d’entamer l’apprentissage du bonheur. Parce que le prochain maillon évolutif n’est rien d’autre que celui de la conscience.

Nous développons en effet une conscience plus intuitive par rapport à des émotions, à la réciprocité, au respect et à l’empathie. Nous apprenons à être conscient-e-s des plus belles choses qui nous entourent pour grandir avec elles, pour nous en occuper, les soigner. Nous devons nous autoriser à être plus heureux-ses parce que nous avons appris à être FORT-E-S.

Étapes pour prendre conscience et ouvrir les yeux à l’intérieur de nous

Nous sommes expert-e-s dans l’art de l’inquiétude, de l’anticipation du destin, dans le doute même de nos propres capacités. D’une certaine façon, nous nous concentrons tellement sur cet abyme de négativités à l’intérieur de nous que nous passons notre temps les yeux fermés. Nous sommes aveugles à l’intérieur et à l’extérieur de nous, et nous cherchons le bonheur à tâtons.

  • C’est le moment d’allumer notre lumière intérieure pour faire tomber les barrières du “peut-être que”,“il est possible que”, “ça n’est pas pour moi” ou “j’ai peur que…”
  • Il n’y a que quand nous sommes libres de nos prisons intérieures que nous nous dressons comme des personnes courageuses pour regarder enfin à l’extérieur sans peur, sans poids, sans filtres de négativité.
  • Accrochez-vous au présent et cherchez des récompenses quotidiennes comme le fait un enfant : le goût d’un nouveau plat, le plaisir de se faire un-e nouvel-le ami-e, une promenade, un sourire, le fait de croiser un regard…
  • Appréciez toutes les petites choses que vous rencontrez, parce que si vous les assemblez, vous arrivez à créer des univers entiers.

Prenez le temps d’en profiter parce que c’est là que réside le bien-être véritable, dans les plus petites choses, dans ce qui est invisible et élémentaire. Souvenez-vous avant tout que le bonheur ne se trouve pas sur un coup de chance, il se provoque en allant chercher toutes les petites choses qui arrivent tous les jours et que nous ignorons habituellement.


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