Soyons nous-mêmes !
Combien de fois avons-nous été attiré par des personnes qui ne nous correspondaient pas, ou par des personnes qui faisaient exactement les choses comme nous aimerions les faire ? Et nous nous sommes totalement dévoué à elles, sans rien recevoir en retour.
Nous nous accrochons souvent à des personnes, comme si nous avions besoin d’avoir une motivation supplémentaire pour profiter de la vie, comme si le fait de savoir qu’une autre personne existait devenait le moteur de notre existence.
Nous avons dû bien des fois nous réfugier dans notre monde intérieur, car cette personne que nous pensions connaître et que nous aimions par-dessus tout, nous avait déçu encore une fois.
Nous avons souvent ressenti de la culpabilité car la relation se terminait. Nous pensions alors l’avoir mal gérée ou nous être mal comportés.
Comme si nous devions être parfaits ou que nous devions feindre d’être quelqu’un d’autre.
Nous prenons aussi l’habitude de nous comparer à d’autres personnes qui, selon nos propres critères, sont bien mieux que nous.
Comme si nous ne devions pas suivre que notre propre exemple pour avancer dans la vie.
Nous avons aussi voulu revenir tant de fois en arrière, juste avant de nous prendre cette énorme claque dans la figure, qui nous fit tant de mal.
Nous sommes qui nous sommes
Nous avons appris à ne pas être là si on ne nous cherche pas, à ne pas donner si nous ne recevons pas, à ne pas nous livrer à quelqu’un qui ne le mérite pas.
Nous avons compris que pour que les choses arrivent, il ne faut pas les forcer, car sinon elles s’oxydent, elles perdent de leur valeur, elles arrêtent de fonctionner, elles sont cassées pour toujours.
C’est nous qui voulons danser, rire et vivre sans barrières, sans excuses et sans interférences. Nous encore qui avons appris que pour penser aux autres il faut d’abord savoir penser à soi, que le plus important est de savoir où nous voulons aller.
Nous avons appris que pour offrir quelque chose, il faut l’avoir cultivé en premier lieu, et qu’il faut d’abord marcher seul avant de marcher en bonne compagnie.
Au final, la vie ne consiste qu’à prioriser les choses. Nous ne pouvons pas donner aux autres la responsabilité de nous remplir de bonheur au quotidien, comme si nous n’étions pas capables nous-mêmes d’y parvenir.
Nous ne devons pas chercher un partenaire pour nous compléter, nous sommes déjà un tout. Nous devons chercher un partenaire pour aller au-delà de notre zone de confort, et de notre champ de vision, pour lui apporter et recevoir ce qu’il a à nous donner.
Ne sortez pas dehors avec le seul but de trouver ce que vous ne parvenez pas à trouver en votre moi intérieur.
Ne sortez pas avec l’intention de découvrir si vous êtes capable de vous épanouir, de poursuivre vos rêves et de découvrir votre vérité.
Nous sommes éduqués pour satisfaire les besoins des autres, pour ne pas dépasser, pour être en totale harmonie avec les idéaux de la majorité.
Nous sommes éduqués de telle manière que nous nous sentons obligés de nous lier à quelqu’un, pour pouvoir parvenir au but ultime de la vie.
Mais il manque quelque chose à cette équation. Il est impossible de se lier à quelqu’un tant que l’on est pas capable de se soutenir soi-même. Si vous ne parvenez pas à maintenir l’équilibre dans votre vie, vous ne serez pas capable de supporter le poids de vos objectifs.
En premier lieu, vous devez être vous-même et en accord avec ce que vous aimez et pensez. Ce n’est pas être égoïste, c’est être cohérent.
Lorsque vous ouvrez la porte de votre monde vers l’extérieur, vous devez savoir filtrer les choses qui vont pénétrer en vous, et n’en garder que les positives. Si vous ne savez pas ce que vous recherchez, vous ne pourrez pas valoriser ce que vous trouvez.
Il ne s’agit pas de vous mettre au-dessus des autres, mais simplement de garder le contrôle sur votre vie, pour que le tourbillon de la vie ne vous aveugle pas au moment de suivre votre propre chemin.
Il est évident que nous ne sommes pas à la place des autres, que nous sommes nous-mêmes, que c’est nous qui comprenons qu’il faut aimer et non pas posséder, et que pour vivre seul, il faut continuer à pouvoir respirer.
C’est nous qui ne voulons pas arrêter d’être nous pour quelqu’un d’autre. Parce que sans quelqu’un d’autre, nous sommes toujours nous-mêmes.
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