Ne laissez pas les rênes de votre esprit entre les mains de quoi que ce soit ni de personne

Rédigé et vérifié par le psychologue Sergio De Dios González

Écrit par Fátima Servián Franco

Dernière mise à jour : 27 décembre, 2022

L’opinion d’un autre n’est que le point de vue d’un autre esprit qui n’est pas le nôtre, avec d’autres expériences et intérêts qui ne sont pas les nôtres. Nous avons tous dans notre environnement des personnes qui aiment donner leur avis, juger et projeter leur vie et leurs expériences sur les autres. Ils croient que leurs limites sont les nôtres, que le chemin qu’ils empruntèrent était le meilleur et que ce qui s’en écarte n’est pas correct.

Ces personnes essaieront souvent de nous faire sentir que nous valons moins et que nous ne sommes pas assez bons. Mais, tenir les autres responsables de ne pas résoudre nos propres problèmes et se sentir responsable des problèmes des autres sont deux façons de ne pas avoir le contrôle de votre propre vie.

Il est possible qu’à un moment donné nous ayons appartenu à l’un des deux groupes ou même aux deux. N’attendez pas que les autres fassent des choses pour vous. Si vous ne le faites pas pour vous-même, comment voulez-vous que les autres le fassent pour vous ? Prendre la décision de gérer notre esprit et notre vie, sans attendre que les autres réagissent, est la décision la plus mûre et la plus intelligente que nous puissions prendre.

Où une personne va en dit plus sur elle que où elle est ou d’où elle vient.

Ne soyez pas votre plan B

Dans la culture de l’immédiateté, les premiers touchés sont l’effort et la persévérance. Nous voulons beaucoup de choses et nous les voulons maintenant. Pas de planification, pas de temps d’arrêt. Pensez que c’est dans la capacité de différer les récompenses et les gratifications que les rêves diffèrent des caprices. Persévérer, c’est faire le nécessaire pendant le temps nécessaire.

Pour que nous soyons notre plan A, nous devons vivre pour nous-mêmes en laissant de côté ce qui peut se dire sur notre comportement. Si nous tenons compte de toutes les opinions des autres, nous n’écouterons jamais l’opinion vraiment importante, la nôtre.

Il ne s’agit pas d’adopter une posture arrogante, mais de ne pas laisser les autres nous conditionner avec leurs commentaires ou leurs comportements. Prendre les rênes de notre vie implique une connaissance personnelle de soi et la conviction que nous devons suivre nos propres intérêts, sans nuire, si possible, à ceux des autres dans le cas d’être licite. Pensez que si vous vivez la vie des autres pour plaire, les chances de succès seront moindres.

“Les gens disent souvent qu’ils ne se sont pas encore trouvés. Mais le moi n’est pas quelque chose que l’on trouve, mais quelque chose que l’on crée”

-Thomas Szasz-

Personne ne peut être dans votre esprit

De la même manière que personne ne peut ressentir comme vous, personne ne peut penser à votre place ou être dans votre esprit. D’une manière ou d’une autre, nous apprenons d’abord qui nous sommes (dans cet apprentissage, nous comprenons qu’il existe des caractéristiques qui nous unissent et nous séparent des autres), puis nous vivons avec cette décision.

Cependant, nous pouvons toujours changer notre dialogue interne. En remplaçant le « pauvre de moi », « que les autres sont méchants », par un « je peux » et un « cela me rendra plus fort », nous changeons l’attitude avec laquelle nous affrontons la vie. Bien qu’ils ne paraissent que de simples mots, ils nous donneront l’impulsion finale à travers les changements neurochimiques que ces attitudes produisent dans notre cerveau.

Personne ne peut savoir pour nous, personne ne peut grandir pour nous, personne ne peut chercher pour nous et personne ne peut faire pour nous ce que nous devrions faire pour nous-mêmes. La vie admet évidemment des aides, mais pas des remplaçants. Rien ne remplace la pensée par soi-même. Nous avons besoin des autres, mais en fin de compte, lorsque nous construisons notre propre pensée, le critère est que personne ne doit décider à notre place.

Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons répondre tels que nous sommes réellement, en produisant une connaissance de soi qui nous conduira finalement à savoir ce qui nous convient et les raisons pour lesquelles nous le choisissons.

“Il y a trois choses extrêmement dures : l’acier, les diamants et la connaissance de soi”

-Benjamin Franklin-

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