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Les 7 facteurs qui affectent les compétences sociales

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Pour développer nos compétences sociales, le plus important est d'observer et d'évaluer notre relation avec nous-même et le respect dont nous faisons preuve envers les autres.
Les 7 facteurs qui affectent les compétences sociales
Dernière mise à jour : 06 juin, 2021

Les compétences sociales sont des stratégies pour interagir avec d’autres personnes de manière efficace. Elles incluent les capacités et les attitudes. Nous sommes peut-être nés avec une certaine disposition à les posséder mais, fondamentalement, ces compétences s’apprennent et se développent.

Il est très fréquent que l’on nous parle de compétences sociales comme de techniques de communication. Le problème est toutefois plus profond. Il faut tout d’abord parvenir à une certaine harmonie et équilibre avec soi-même pour les développer véritablement.

” Plus vous avez d’intelligence sociale, plus vous serez heureux et fort, et meilleures seront vos relations personnelles. “

-Daniel Goleman-

Avoir des compétences sociales n’est pas la même chose qu’être extraverti, ou avoir des millions d’amis et/ou de followers. Cela a davantage à voir avec notre capacité à établir et à traiter les relations avec les autres. En d’autres termes, à éviter les conflits et promouvoir des relations saines.

Les compétences sociales sont si importantes qu’une étude menée à l’Université de Stanford  conclut qu’elles affectent directement la réussite professionnelle. Cela signifie un meilleur emploi, un meilleur salaire et un plus grand sentiment de bien-être. Quels facteurs influencent ces capacités ? Découvrez-les dans la suite de cet article.

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1. L’estime de soi, l’un des facteurs qui affectent les compétences sociales

L’estime de soi équivaut essentiellement au fait de s’accepter et de se valoriser tel que nous sommes. Il ne s’agit pas de se considérer comme meilleur que les autres ou d’être habile à s’imposer aux autres. Cela ne signifie par ailleurs pas conformité ou passivité.

En revanche, cela implique la capacité de nous voir tels que nous sommes et de nous sentir fondamentalement à l’aise avec cela. Avoir le sentiment que nous méritons des situations positives dans nos vies. Pardonner facilement nos erreurs et prendre soin de nous-même. En bref, avoir une bonne relation avec nous-mêmes.

2. La maîtrise de soi

La maîtrise de soi n’est pas la capacité de réprimer nos émotions lorsque cela est nécessaire. Il s’agit plutôt de la capacité de gérer nos émotions, de manière à ne pas nuire ni aux autres ni à nous-mêmes.

Nous nous maîtrisons lorsque nous fixons volontairement des limites à nos comportements. Nous développons des mécanismes et des stratégies pour éviter de franchir ces frontières. Il s’agit là d’un facteur décisif dans le développement des compétences sociales, car il fixe la responsabilité sur nous-mêmes, non sur les autres.

3. L’assertivité, un facteur qui affecte les compétences sociales

L’assertivité est un facteur étroitement lié aux compétences de communication. Il s’agit de l’un de ces éléments qui déterminent les compétences sociales et qui est le résultat de l’apprentissage et de la pratique. Nous ne naissons en effet pas assertifs.

Il est plus facile d’être assertif lorsque nos parents le sont également et nous l’inculquent par leur exemple. A défaut, nous pouvons toujours travailler sur la façon d’exprimer nos idées et nos émotions, en parvenant à être clair et précis et à faire preuve d’empathie envers les autres.

4. La conversation

Une conversation est l’un de ces moments où les compétences sociales entrent en jeu. Elle est fortement liée à l’assertivité. Cela a à voir avec la façon dont nous échangeons des informations, des idées et des sentiments.

Une bonne conversation est une conversation dans laquelle il y a un échange cohérent et équilibré. Cela suppose que les personnes impliquées discutent de quelque chose dont elles veulent vraiment parler. Qu’elles s’expriment et s’écoutent, sans envie de s’imposer ou de prouver quelque chose aux autres.

5. La persuasion

La persuasion est la capacité d’influencer les croyances, les comportements, les attitudes, les intentions et les motivations des autres. Il s’agit d’une compétence complexe en raison de ses implications psychologiques et éthiques. C’est une caractéristique propre des leaders.

Une persuasion saine repose sur un engagement convenu, l’autorité morale et la réciprocité. J’accepte ce que tu dis parce que tu as des raisons de le dire. Tu ne me mens pas et tu crois également en moi. J’accepte de faire ce que tu proposes, car tu donnes l’exemple et je peux te faire confiance.

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6. L’empathie, un facteur essentiel à l’heure de développer les compétences sociales

L’empathie est l’un des piliers des compétences sociales. Elle a trait à la capacité de percevoir les sentiments des autres et de les respecter. Il est en effet impossible d’avoir de bonnes relations avec les autres sans une forte dose d’empathie.

Un aspect intéressant est que quelqu’un qui est véritablement empathique contribue à rendre ceux qui l’entourent également empathique. Quelqu’un qui possède cette capacité est très précieux dans son environnement, car cela facilite grandement la reconnaissance, la valorisation et le respect de la diversité.

7. La présence

La présence est liée à la façon dont les autres se sentent lorsqu’ils sont avec vous. Ou, en d’autres termes, comment vous faites les autres se sentir. C’est ce que nous appelons familièrement les bonnes ou les mauvaises “vibrations”.

Certaines personnes vous épuisent en deux minutes et d’autres vous font ressentir sérénité et harmonie. Ce facteur de présence dépend de l’attitude que vous avez envers les autres, notamment des attentes et exigences conscientes et inconscientes.

Il vaut la peine d’améliorer nos compétences sociales, car elles améliorent notre qualité de vie. Plutôt que de fixer son regard sur nos relations avec les autres, le plus important est de regarder en nous et d’observer. Quels facteurs devons-nous renforcer pour avoir de meilleurs liens sociaux ? Telle est la question.


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  • Caballo, V. E., & Carrobles, J. A. (1987). Teoría, evaluación y entrenamiento de las habilidades sociales. Valencia: Promolibro.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.