J'essaye d'être meilleur, mais j'ai le droit d'échouer
Rédigé et vérifié par Psychologue Elena Sanz
Lorsque nous nous engageons dans une tâche de croissance personnelle, nous devons savoir que tout est un processus. Échouer à certains moments fait partie du processus. Les changements ne se produiront pas du jour au lendemain. Pour obtenir des résultats, nous devrons être persévérants et disciplinés.
Néanmoins, nous espérons que nos proches se réjouiront de notre décision et nous soutiendront tout au long du processus. Nous pouvons alors nous sentir en colère et déçus lorsqu’ils profitent de tout revers pour minimiser nos efforts. Certaines personnes semblent oublier que nous avons toujours le droit d’échouer.
Il est ainsi essentiel que nous soyons conscients que nous-mêmes devons être le principal moteur du changement. Si nous attendons l’approbation, la reconnaissance et le soutien de l’extérieur, nous allons probablement abandonner avant d’atteindre l’objectif. Nous devons changer par et pour nous-mêmes et devenir notre propre coach personnel.
Quand les autres oublient le droit d’échouer…
Vous vous êtes sans doute retrouvé à plusieurs reprises au cours de votre vie dans ce type de situations… Par exemple, vous dites à vos proches que vous essayez de manger plus sainement et ces derniers vous font remarquer, avec ironie, les fois où ce n’est pas le cas. Ils se concentrent seulement sur vos écarts ponctuels.
La même chose peut arriver lorsque vous décidez d’affronter une peur. Vous essayez peut-être de faire face à votre phobie de la conduite en faisant différents petits trajets chaque jour. Puis un jour vous demandez à votre partenaire de conduire parce que vous ne vous sentez pas prêt à le faire. Vos proches mettent alors l’accent sur ce fait isolé.
Ces réactions peuvent également apparaître au sein d’une relation. Vous avez peut-être suggéré à votre partenaire de faire des efforts conjoints pour améliorer la communication. Et au moment où vous perdez votre sang-froid et retombez dans d’anciens modes de communication, votre partenaire en profite pour vous faire des reproches, même s’il n’a pas changé.
“N’étais-tu pas censé manger sainement ?”, “N’as-tu pas dit que tu avais déjà surmonté la peur de conduire ?”, “Wow, regarde comment tu parles, tu ne devais pas être plus compréhensif ?” Toutes ces déclarations sont des reproches. Elles ne sont pas formulées pour nous soutenir et nous inciter à continuer, bien au contraire.
Pourquoi cela arrive-t-il ?
Tout d’abord, il faut savoir que ce genre de situations est fréquent. Ce type de réactions en disent plus sur les émetteurs que sur les destinataires. Une personne avec un équilibre émotionnel sain, qui est à l’aise avec elle-même et qui a traversé son propre processus de développement personnel n’essaierait pas d’entraver celui d’autrui.
D’autre part, il est important de souligner que le changement n’est pas toujours bien accueilli par notre environnement, même lorsqu’il est à notre avantage. Et c’est parce que, quand on change, on modifie la dynamique de nos relations.
Si une personne n’est plus dépendante, l’autre perd sa position de supériorité. Si nous décidons de commencer à communiquer de manière respectueuse, nous ne collaborons plus au conflit. Par conséquent, si les autres ne sont pas disposés à changer, nos efforts pour s’améliorer risquent de ne pas leur plaire.
Donnez de la valeur à votre processus
Notre tâche consiste à garder à l’esprit que nous avons le droit d’échouer. Si vous voulez vraiment réaliser un changement intérieur, vous devez respecter votre démarche et trouver votre rythme.
Vous n’avez pas besoin d’être parfait, et encore moins en un jour. Il est normal de se reposer sur la route, de tourner en rond, et même de reculer. La croissance n’est pas linéaire et nous ne sommes pas capables de faire ce travail tous les jours.
Une chute n’est pas une rechute, une erreur n’indique pas la fin du chemin ou l’échec du plan. Donnez de la valeur à votre processus, à vos efforts. Et rappelez-vous que, oui, vous essayez d’être meilleur, mais vous avez quand même le droit d’échouer.
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