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Faire le bien par intérêt est l'affaire des malins, pas des gentils

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Faire le bien par intérêt est l'affaire des malins, pas des gentils
Dernière mise à jour : 22 mai, 2016

Faire preuve de gentillesse de façon sincère est beaucoup plus compliqué que de le faire en préservant avant tout son propre intérêt.

 Il arrive souvent qu’on colle l’étiquette de “personne intéressée” à quelqu’un qu’on soupçonne d’agir en faveur d’une cause qui pourra lui être bénéfique sur le plan personnel.

Cet intérêt peut tout de même sembler légitime, même s’il est mal considéré par un élément différenciateur significatif.

On accuse implicitement la personne “étiquetée” de se rallier à une cause quand elle y voit un avantage, mais aussi de le faire seulement quand il y en a un.

Ce type de comportement, dont on se rend compte généralement tardivement, tient plus de la ruse ou de l’égoïsme que de la gentillesse, de la solidarité ou du dévouement.

Être gentil et être malin sont deux choses différentes, mais dans certains contextes, nous confondons les deux.

Comme on l’a dit, on peut dissimuler le fait d’être malin en se montrant gentil, et tromper les autres.

Alors, quand cela arrive, l’autre personne peut ressentir de la déception et de la tristesse car elle avait cru en la bonne foi de l’autre, qui était feinte.

Le côté égoïste de celui qui est gentil par intérêt

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En poursuivant dans notre démonstration, on remarquera qu’au moment où quelqu’un nous aide, on préfère penser qu’il le fait parce qu’il se soucie vraiment de ce dont on a besoin.

Pourtant, quand on découvre que son geste était motivé par un intérêt particulier, notre reconnaissance disparaît immédiatement, même si le bénéfice net produit dans les deux cas reste le même.

Le préjudice survient quand nous nous rendons compte des véritables motivations du prétendu acte de gentillesse.

Si, derrière le geste et les stratégies employées pour obtenir quelque chose, on y voit un bénéfice pour soi-même, c’est qu’on agit probablement motivé par notre propre intérêt, et non par solidarité.

En ce sens, celui qui et gentil par pure stratégie possède un certain côté égoïste, car sa propre personne et ses objectifs sont au centre de ce qu’il fait.

Tant et si bien que son éventuel altruisme et son souci des autres restent au second plan, comme nous allons le voir.

“L’égoïsme n’est pas un amour de soi, mais une passion désordonnée de soi.”
-Aristote-

Altruisme : dans le tempérament du gentil

Si le côté face d’une pièce de monnaie est la ruse teintée d’égoïsme, le côté face est justement l’altruisme.

C’est la nuance essentielle qui définit le gentil, au-delà de tout autre chose. La personne altruiste se consacre aux autres, s’intéresse à eux et est, avant tout, engagée et dévouée.

Ainsi, celui qui est gentil et qui le prouve dans ses actes ne cherche jamais à blesser personne et renonce toujours à son propre avantage si celui-ci peut nuire aux autres.

L’altruiste recherche en permanence l’intérêt des autres, sans réfléchir à ce qu’il pourrait obtenir en retour : en faisant le bien sans distinction d’aucune sorte.

“Concernant l’homme, peu importent ses terres, son argent, ses clients, le lit dans lequel il dort ou le verre dans lequel il boit. Ce qui compte, c’est la grandeur de sa bonté, car elle résumé le positif chez l’homme.”
-Sénèque-

L‘amour propre est bien sûr indispensable, mais une personne altruiste sait ne pas dépasser ses limites.

En effet, il ne s’agit pas de montrer un manque d’intérêt envers soi-même, mais de comprendre que la gentillesse définit un acte libre et volontaire visant à aider les autres.

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Qualités de gentillesse, pas de ruse

Nous pouvons définir l’aide intéressée comme l’habileté trompeuse pour parvenir à n’importe quelle fin. En d’autres termes, l’intérêt n’est pas mauvais parce qu’il nous fait agir. 

Ce qui n’est pas correct, c’est d’utiliser cette action pour manipuler et se servir des autres.

Parmi les qualités d’une personne gentille, on répertorie celles que l’on a citées, et on peut souligner ce qu’il fait de manière désintéressée.
Par exemple, quelqu’un de bon est gentil avec les personnes dont il a besoin et avec les autres, il rend des services à celles qui lui en ont rendu et à celles à qui il ne doit rien, et il cède sa place dans la file d’attente à une personne qui est pressée sans rien attendre en retour.

En fin de compte, il ne faut pas oublier qu’en faisant preuve de gentillesse de façon volontaire et désintéressée, nous transmettons des valeurs d’empathie et d’humanité, qui font naître un sentiment de satisfaction totale chez celui qui la produit.

“Seuls les bons sentiments peuvent nous unir;

l’intérêt n’a jamais créé d’unions durables.”

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.