Ce qui semble être une fin peut être le meilleur début
Au bout d’un certain nombre d’années, je mourrai. Ce sera sûrement ma fin définitive mais jusqu’à ce moment, tous les jours consisteront en la somme de la grande histoire de ma vie : une histoire que je veux vivre et qui se compose d’autres histoires marquées de moments, de sentiments et d’expériences qui débutent et qui se terminent.
Tout commence et tout se termine. Les expériences se superposent et aucune d’entre elles ne me laissent indifférent car elles durent le temps nécessaire et m’apportent ce qu’elles doivent m’apporter avant de s’en aller.
Je croirai au début uniquement si j’accepte la fin
Accepter que se rendre n’est pas une option est l’une des prémisses dont on se souvient pour toujours. Dans ce contexte, c’est approprié car c’est au moment où l’on accepte que quelque chose est terminé que l’on réalise que l’on ne s’est pas rendu.
“Rien n’est perdu si on a le courage de proclamer que tout est perdu et qu’il faut recommencer à nouveau.”
Ce n’est pas une possibilité de croire que la réalité n’est pas ce qu’elle est : je m’oblige à accepter qu’il y a des personnes qui s’en vont et que je peux m’en aller, qu’il y a des villes qu’il faut laisser derrière soi ou que quelque chose qui existait ne peut plus exister.
En d’autres termes, il ne s’agit pas de tout recommencer à zéro mais d’apprendre à être avec ce que l’on est et ce que l’on peut être.
Même si l’incompréhension soudaine est à pleurer de rire, on peut au moins encore rire
L’incompréhension, lorsqu’il s’agit d’en finir avec quelque chose, provoque de l’insécurité, de la désorientation et de la douleur : nous nous voyons à l’intérieur d’un labyrinthe, au niveau de la sortie mais sans les clés qui nous permettent de sortir et de continuer.
Dans ces moments, on ne voit rien de manière claire et la fin de quelque chose semble s’étaler dans le temps sans pouvoir se terminer définitivement.
On se rend compte que l’on a le pouvoir sur sa vie et que l’on peut s’efforcer à fermer complètement cette période inachevée.
“Je suis un peu blessé, mais je ne suis pas mort.
Je vais m’allonger pour saigner un moment.
Ensuite, je me relèverai pour lutter à nouveau.”
-John Dryden-
La capacité de résilience est ce qui nous soutient. De cette manière, bien que l’incompréhension nous ait empêché de rire à un moment donné, nous avons découvert que l’on peut continuer à rire : malgré tout ce que l’on a perdu, on peut se retrouver quelque part.
Une fin est l’opportunité d’un nouveau commencement
Après tous mes efforts, j’ai dépassé mes fins et avec elles mon passé : j’ai compris qu’une fin est l’opportunité de vivre un nouveau commencement.
Chaque jour est une opportunité pour un meilleur commencent dans n’importe quel milieu ou pour maintenir quelque chose qui vous rend heureux.
Il ne faut jamais perdre de vue que lors des mauvais moments, nous avons des forces insoupçonnées et nous reconstruisons des valeurs qui étaient en train de stagner.
Le temps et les événements vont main dans la main dans le changement, et les personnes changent avec. Nous grandissons et nous apprenons des erreurs que nous commettons, nous vivons et nous rêvons avec le bonheur que nous recueillons et que nous apportons.
C’est pour cela qu’une fin peut être un meilleur début, votre meilleur début.
“Mon passé n’est pas un souvenir, c’est la force qui me soutient, qui m’impulse et me guide. Ce n’est pas qu’il comprenne jusqu’où il m’emmène mais comme dans toute histoire, le passé a besoin de détermination car le passé est le commencement.”-Samus Aran-
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