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Apprenez à fermer des cycles de façon adéquate

4 minutes
Apprenez à fermer des cycles de façon adéquate
Sergio De Dios González

Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González

Écrit par Edith Sánchez
Dernière mise à jour : 23 octobre, 2022

Quand nous parlons de cycles, nous faisons référence à ces processus de la vie qui commencent, se développent et s’achèvent. Ainsi, même si, dans la pratique, rien ne se termine jamais vraiment, il est important d’apprendre à fermer des cycles quand le processus s’épuise. Pourquoi? Pour aller de l’avant et éviter de stagner.

Pour cela, il faut d’abord savoir faire la différence entre le fait de fermer des cycles et le fait de souffrir d’une perte. La clôture de grandes étapes de la vie suppose des pertes. Cela implique aussi des deuils, mais n’a pas le caractère soudain ou profondément douloureux d’une perte en tant que telle. Par conséquent, la fermeture d’un cycle comprend des pertes mais celles-ci n’incluent pas forcément la fermeture d’un cycle.

“Une grande erreur consiste à détruire son présent en se rappelant un passé qui n’a plus de futur.”

-Auteur anonyme-

Il faut que la clôture des cycles ait une incidence directe sur ce que l’on fera dans le futurSi le cycle, quel qu’il soit, reste ouvert, il interférera avec notre progression personnelle. C’est comme si on ne réparait pas un robinet qui goutte en espérant que cela n’ait pas de conséquences sur le coût économique et écologique de l’eau. Voyons donc quels sont les chemins à emprunter pour fermer des cycles.

Pour fermer des cycles, la première chose consiste à laisser aller les choses

Les êtres humains ont tendance à s’accrocher à ce qu’ils connaissent, même si cela peut parfois être négatif. L’habitude est une force très puissante qui nous pousse à nous maintenir dans l’inertie. On a l’impression qu’il est plus facile de supporter une mauvaise chose connue que de tenter une aventure pour découvrir de bonnes choses.

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Nous avons donc du mal à clore des cycles. Une partie de nous voudrait continuer à faire la même chose et à ne pas ressentir d’incertitude face aux nouveautés. 

La première chose consiste donc à laisser partir les choses. Un cycle se referme quand le processus s’est achevé et qu’il n’y a plus que des restes de ce dernier. Cette clôture ne peut se faire que de manière consciente. Il est possible qu’il n’y ait plus rien à quoi s’accrocher mais, mentalement, nous continuons à être connectés. Laisser aller est une façon de reconnaître la nouvelle réalité.

Dire au revoir et faire un bilan

Même si fermer des cycles signifie abandonner des réalités qui nous font du mal, cela débouchera toujours sur un deuilIl est donc nécessaire de s’autoriser à vivre cette tristesse et de dire au revoir à cette réalité qui est sur le point de disparaître. La meilleure façon de le faire est de construire une mémoire de ce que l’on a vécu.

Les cycles ne se referment pas en plongeant la tête dans le sable comme une autruche. Ni en tournant le dos à ce qui se passe pour éviter de nous sentir mal. Non. Il faut revoir progressivement chacune des expériences qui ont fait partie de ce processus. Identifier le début, les moments les plus importants et les sensations que nous avons ressenties.

À partir de là, nous pouvons faire un bilan, une évaluation des expériences positives et de celles plus compliquées que nous avons vécues dans ce cycle. Qu’avons-nous appris? Qu’est-ce que cela a apporté à notre croissance? En quoi toutes ces choses ont-elles contribué à nous limiter? Voici la meilleure façon de dire au revoir.

Le moment d’avancer

Le principal objectif de la clôture des cycles est de faire la paix avec notre passé immédiat. Nous devons aller de l’avant sans que celui-ci nous affecte ou envahisse notre présent. Toute fin implique aussi un début. Ce début doit être la source de notre attention et de notre intérêt.

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La nouveauté ne doit pas nous effrayer. Il est normal de connaître un déséquilibre initial. Or, très rapidement, de bonnes choses apparaîtront. Passer du connu à l’incertain apporte une touche d’aventure et suppose des apprentissages et des surprises. Sans oublier des adaptations. La majorité du temps, les changements nous donnent beaucoup plus qu’ils ne nous enlèvent.

Il faut embrasser le changement comme un nouvel ami. Il faut considérer un nouveau cycle comme l’opportunité de mettre en pratique ce que l’on a appris dans le cycle antérieur et d’élargir nos connaissances, de polir ce qui doit être poli ou de prendre un virage pour grandir.

Refermer des cycles est vital pour notre santé mentale. Si nous ne le faisons pas, nous allons nous sentir étouffés. Perdus face au futur. Il faut dire adieu à ce qui n’est plus et recevoir les nouvelles choses les bras ouverts.

 


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  • Cabodevilla, I. (2007). Las pérdidas y sus duelos. In Anales del sistema sanitario de Navarra (Vol. 30, pp. 163-176). Gobierno de Navarra. Departamento de Salud.

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