10 attitudes qui nous volent de l'énergie
Rédigé et vérifié par Psychologue Laura Rodríguez
Certaines attitudes nous volent de l’énergie : elles nous épuisent mentalement et physiquement. Sans nous en rendre compte, nous adoptons parfois des comportements qui dévient notre énergie vers des préoccupations et des états d’esprit négatifs et qui nous amènent donc à nous sentir mal.
Il convient de souligner que tous les êtres humains sont des êtres d’énergie. L’énergie est notre moteur : elle nous permet de travailler avec motivation et de tirer au maximum parti des opportunités que la vie nous présente. C’est ce ce qui nous pousse à faire ce que l’on aime et à mener à bien avec succès nos projets. “L’énergie est essentielle pour satisfaire nos besoins les plus basiques”, affirme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Vous vous sentez sans énergie ? Vous êtes mentalement épuisé, démotivé et constamment inquiet ? C’est peut-être parce que vous adoptez des comportements qui vous volent de l’énergie. Découvrez, dans la suite de cet article, les attitudes qui nous volent le plus d’énergie.
1. La vie ancrée dans le passé
Vivre ancré dans le passé signifie revivre continuellement un épisode de sa vie que nous aimerions récupérer. Malheureusement, nous ne pouvons pas changer le passé.
À l’inverse, le présent et le futur se trouvent entre nos mains. Vivre ancré dans une époque que nous ne pouvons pas changer au lieu de vivre le présent, ici et maintenant, nous vole de l’énergie et nous épuise mentalement.
Ne serait-il pas plus sain de dépenser son énergie pour des choses qui, elles, peuvent être changées, que nous vivons en ce moment-même, dans le présent, plutôt que de dépenser toute son énergie à se remémorer des événements passés ?
2. Le sentiment de culpabilité, l’une des attitudes qui nous volent de l’énergie
Ce nouveau point fait écho au point précédent. Patti Brietman, dans son ouvrage Dire non sans culpabiliser, affirme que le sentiment de culpabilité nous vole de l’énergie.
Il est donc préférable d’accepter la réalité et de se libérer du sentiment de culpabilité que nous portons sur nos épaules, car ce sentiment nous empêche de vivre au présent et d’imaginer un futur.
3. Le manque d’assertivité
Pourquoi il nous est si difficile de dire NON ? Nombreuses sont les personnes qui ont l’habitude de céder à certaines demandes pour ne pas décevoir l’autre. Ces personnes craignent généralement de dire non par peur de sembler égoïste ou pour ne pas contredire l’autre.
Ne jamais dire non épuise et nous vole de l’énergie, car cela nous oblige à être occupé pour satisfaire les besoins des autres et à laisser nos propres besoins et désirs au second plan. En somme, dire “oui” tout le temps implique que nous accordons plus de temps et d’énergie aux autres qu’à nous-même. Nous nous oublions pour faire plaisir aux autres.
4. La difficulté à demander de l’aide
Nous connaissons tous quelqu’un, ou c’est peut-être même vous qui lisez cet article, qui préfère faire appel à une bonne quantité de ressources avant de demander de l’aide. Nous connaissons tous quelqu’un qui préfère échouer plutôt que d’être aidé pour aller de l’avant.
Réguler intelligemment nos ressources implique également de savoir déléguer, de demander de l’aide et de demander conseil. Parfois, l’aide des autres peut nous aider à transformer une montagne en un petit mont.
Dans le monde dans lequel nous vivons, nous avons laissé de côté l’économie de subsistance: chacun d’entre nous se spécialise dans la prestation d’un service laissant le reste pour les autres.
5. L’inquiétude excessive, l’une des attitudes qui nous volent de l’énergie
La plupart de nos préoccupations concernent des événements qui ne se sont pas encore produits, c’est-à-dire des événements que nous anticipons. La question suivante nous vient alors à l’esprit : quel est l’intérêt de s’angoisser pour quelque chose qui n’a pas encore eu lieu et qui n’aura peut-être pas lieu ?
Les personnes pour qui s’inquiéter est une habitude dépensent une bonne partie de leur énergie pour affronter ces illusions. Trop s’inquiéter fait partie des attitudes qui nous volent de l’énergie. Penser à ce qu’il se passera éventuellement est une réelle perte de temps et d’énergie.
6. Le fait de passer son temps à se plaindre
Le psychologue Joan Garriga affirme que “se plaindre diminue la vitalité des personnes”. Se plaindre constamment fait donc partie des attitudes qui nous volent de l’énergie.
La spirale incessante de plaintes ne nous conduit nulle part : au contraire, cette spirale nous paralyse.
7. Le fait de reporter à plus tard ce que nous n’avons pas envie de faire
Il nous arrive parfois de reporter des plans ou des obligations à plus tard parce qu’ils sont ennuyeux. Nous faisons alors preuve de paresse. Le problème est que notre agenda finit par être rempli de tâches en attente.
Reporter fréquemment à demain les tâches que nous aimons le moins revient à alimenter un nuage qui sera à l’origine d’une tempête de conséquences imprévisibles et négatives.
8. La tendance à voir constamment le côté négatif des choses, une autre des attitudes qui nous volent de l’énergie
Si vous vous attardez sur le côté négatif des choses, si vous pensez constamment que quelque chose de mal va se produire, ce sera sûrement le cas puisque votre état d’esprit est négatif. C’est ce que l’on connaît sous le nom de prophétie autoréalisatrice.
Le sociologue Robert K. Merton affirme la chose suivante : “La prophétie autoréalisatrice est, au début, une définition fausse de la situation qui réveille un nouveau comportement qui fait que la fausse conception d’origine devient vraie.”
Par conséquent, si l’on suit la pensée de l’auteur, si je pense que quelque chose va mal se dérouler, ce sera très probablement le cas.
9. Le fait d’essayer de tout contrôler
Tenter de contrôler tout ce qui nous entoure est une pratique épuisante qui nous vole de l’énergie. C’est un effort vain source d’anxiété et de frustrations, puisqu’il est impossible de tout contrôler.
Passer des heures à placer chaque pion à sa place sur l’échiquier de sa vie est une tâche compliquée lorsque vous n’êtes pas la seule personne à jouer la partie.
10. La tendance à ne pas s’autoriser à se déconnecter
S’asseoir sur le canapé, prendre un bain relaxant une fois arrivé à la maison, voir un film avec son conjoint, lire un livre, ou encore appeler une amie avec qui vous avez tant envie de parler… Il existe une infinité de façons de se déconnecter du quotidien.
Nous nous attardons ici sur l’importance de se déconnecter car, comme l’indique Maslow à travers sa pyramide sur la hiérarchie des besoins humains, le repos est un besoin fondamental pour maintenir un bon équilibre.
En somme, gardez à l’esprit qu’une vie qui se caractérise par une infinité de préoccupations finit par être un chemin de souffrance avec très peu de valeur. Riez, pleurez, aimez, ressentez…
Perdre une grande partie de son temps à se faire du souci, à penser au passé et à se plaindre fait que nous oublions de vivre le moment présent et de profiter de chaque sensation.
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- Wilson, K. G., & Soriano, M. C. L. (2014). Terapia de aceptación y compromiso (ACT). Ediciones Pirámide.
- Branden, N., & Senestrari De Salvi, M. (1990). El respeto hacia uno mismo: cómo vencer el temor a la desaprobación de los demás, el sentimiento de culpa, la inseguridad.
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