Logo image
Logo image

Protégez votre santé psychologique face aux informations violentes

6 minutes
Protégez votre santé psychologique face aux informations violentes
Dernière mise à jour : 25 juillet, 2016

Face aux informations que nous recevons du monde entier, nous nous rendons compte que nous ne pouvons pas être indifférents.

Montrer de l’intérêt et nous sentir attristés par l’horreur de la violence est quelque chose de naturel.

Mais s’il est nécessaire d’interpeller les consciences pour nous rentre compte qu’il est fondamental de changer certaines choses pour que notre monde soit meilleur, il est également important de sélectionner le type, la quantité et la qualité des informations que nous recevons au quotidien, car nous pouvons véritablement le faire.

Une réflexion humaniste et pragmatique est rarement la conséquence du visionnage et de l’écoute d’informations de sources erronées.

Nous pouvons tous nous laisser emporter par la colère et la tristesse à un moment donné, mais il n’est pas bon de réfléchir continuellement sous l’influence de ces états et de la désinformation.

Des situations difficiles demandent des solutions et des réflexions complexes.

Comme vous avez le droit de ne pas vous montrer indifférent, vous pouvez également prendre de la distance par rapport à certaines informations qui vous entourent dans votre vie quotidienne.

Mais n’oubliez pas que c’est seulement depuis cette position que vous pouvez faire quelque chose. De fait, si nous le faisions tous, nous pourrions changer le monde. Commencez par vous changer vous-même.

Dans la suite de cet article, nous allons vous révéler une série de règles que vous pouvez suivre pour vous protéger psychologiquement face au déversement perpétuel d’informations violentes, sans que vous ayez besoin de les ignorer.

Gérez bien le temps que vous passez à regarder des images violentes

Les experts nous le disent : regarder la télévision ou surfer sur internet pendant plus de 6 heures par jour augmente le risque de souffrir de symptômes psychologiques, même si nous n’en sommes pas toujours les victimes directes.

Une personne qui se retrouve dans une situation de violence en tant que spectatrice, même si elle n’est pas la personne qui souffre directement d’une agression, peut développer des symptômes de ce qui s’appelle le stress post-traumatique.

Some figure

Elle ne court pas les mêmes risques que la victime véritable, bien évidemment, mais en fonction de son temps d’exposition, de ses caractéristiques personnelles et de la relation qu’elle peut avoir avec la personne touchée (si elle a vécu la même situation dans le passé, par exemple), elle peut souffrir de symptômes relativement importants.

En définitive, si vous croyez qu’une nouvelle vous affecte, cessez de regarder les informations et coupez-vous des images trop explicites.

Et même si vous ne sentez pas que cela vous affecte, soyez conscient que si vous visionnez trop de fois les mêmes images violentes, vous pouvez développer un mal-être intérieur sans en être véritablement conscient.

Vous pouvez ressentir une sensation de déshumanisation en regardant du contenu explicite pendant plusieurs heures consécutives, alors que ces situations sont bien réelles.

Expliquez correctement ces informations aux enfants

La principale recommandation que nous pouvons vous faire est d’éloigner les enfants de ces nouvelles, mais vous allez certainement devoir directement leur expliquer ce qu’il s’est passé.

Pour cela, vous devez tenir compte de leur âge et des informations qu’ils ont pu écouter.

Vous devez préserver l’innocence des enfants face à certaines thématiques.

Ils n’auront pas d’autres étapes de leur vie où ils pourront ignorer ces situations et leurs capacités cognitives et émotionnelles ne sont pas encore assez développées pour comprendre des choses aussi compliquées.

Si vous avez un enfant relativement âgé et mature, qui se sent troublé par une information et qui vous demande de lui expliquer, vous pouvez le faire en prenant en compte les règles suivantes :

  • Utilisez un langage clair : reposez-vous sur des messages qui mettent l’accent sur une vision humaine et universelle de l’information, sans entrer dans les détails. “La violence ne doit jamais être employée, même si malheureusement certaines personnes le font.“, “Le monde est un lieu agréable même si certains choses ne le sont pas.
  • Contrebalancez les informations désagréables avec d’autres qui ne le sont pas : c’est le bon moment pour lire ensemble des nouvelles positives du monde entier, de visualiser des vidéos ou des courts-métrages animés qui expliquent, de manière divertissante et avec des métaphores poétiques, les valeurs universelles fondamentales.
  • Essayez de créer un environnement le moins violent possible : nous devons protéger les mineurs de la violence car c’est à ce moment de leur vie qu’ils intériorisent les comportements des adultes qui les entourent.

Méditez et déconnectez-vous

Méditer tous les jours nous permet d’être pleinement conscients de nos émotions. 

C’est un excellent moyen de nous éloigner de toutes les choses toxiques qui polluent notre quotidien pour pouvoir continuer à travailler ou à faire toutes les activités qui nous apportent du calme et de la concentration.

Some figure

Lisez et visionnez des contenus de qualité

Nous pouvons tous juger, lancer des opinions à l’emporte-pièce à cause d’un événement traumatisant.

Nous pouvons avoir des réactions émotionnelles disproportionnées ou tout simplement n’être que partiellement informés sur une situation.

Lorsqu’une nouvelle vous impacte, c’est le bon moment pour adopter de bonnes habitudes.

Lisez des choses sur les situations similaires qui se sont déjà produites dans l’histoire, découvrez l’origine d’un conflit qui vous intéresse et ce qu’il a en commun avec d’autres.

La connaissance est l’arme la plus puissante d’une personne et d’un peuple pour faire face aux extrémismes en tous genres.

Un radicalisme ne se solutionne pas avec un autre, car ils ne font que s’alimenter.

Construisez votre rôle

Si vous améliorez votre vie et votre attitude face aux autres, vous allez changer le cours de votre existence, mais également du monde qui vous entoure.

C’est la meilleure façon de faire face aux événements tragiques.

Dans votre quotidien, évitez les gens agressifs, ne vous laissez pas affecter par des personnes radicales, incapables de faire preuve d’empathie avec les autres. C’est une perte d’énergie et de temps irrécupérable.

Posez-vous les bonnes questions pour obtenir les réponses que vous souhaitez dans votre vie.

Soyez plus généreux, aidez les autres dans la mesure du possible, soyez aimable, défendez vos valeurs même si vous pensez que le monde court à sa perte. Notre monde est composé de personnes et d’êtres vivants.

Si le monde perd ses valeurs humaines, c’est parce que nous les perdons nous-mêmes. Votre rôle est de continuer à les porter, de vous assainir intérieurement pour pouvoir répercuter cet état d’esprit sur les autres.

Some figure

Devenez bénévole

Nous sommes tous touchés par certaines situations injustes dans le monde, qu’il s’agisse de la violence contre les animaux, du racisme, des inégalités entre hommes et femmes, de la violence étatique, de la pauvreté, de la corruption, etc.

Depuis votre communauté, votre ville, votre quartier ou même par internet, consacrez du temps à quelque chose qui vous importe.

Si vous le pouvez, aidez financièrement une cause qui vous tient à cœur. Impliquez-vous, luttez et diffusez des valeurs positives.

Chaque personne répond de ce qu’elle fait, que ce soit bien ou mal, devant les autres. N’acceptez pas de tomber dans le piège du cynisme et de vous dire “Ce monde est perdu et ne peut plus être sauvé”.

Vous formez partie de ce monde et, si vous dites cela, vous vous le dites inconsciemment à vous-même.

Une fois de plus, préoccupez-vous d’améliorer et de construire votre rôle sur cette planète, car c’est la meilleure et la seule façon réaliste de changer le monde.

 

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.