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Derrière chaque enfant qui croit en lui, il y a des parents qui ont d'abord cru en lui

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Derrière chaque enfant qui croit en lui, il y a des parents qui ont d'abord cru en lui
Dernière mise à jour : 21 juin, 2017

Les ailes de nos petit-e-s commencent à se tisser quand nous croyons en elleux, quand nous avons confiance en leur vérité, en leurs rêves et en leurs capacités. C’est pour cela qu’il est essentiel de jouer le rôle de mentor, de faiseur-se de rêves et de parrain/marraine des utopies infantiles. Les parents doivent comprendre qu’un jour, leurs enfants suivront leur exemple et non pas leurs conseils.

Il y a une raison pour laquelle les cabinets des psychologues pour enfants et les pédiatres sont pleins d’images de personnes célèbres que nous admirons, ainsi que les enfants. Elle est simple : les enfants ont besoin de savoir que, malgré toutes les difficultés de la vie, ils peuvent atteindre ce qu’ils veulent.

C’est pour cela que si votre enfant a des doutes, si les difficultés font des entailles dans son estime de lui-même et que vous ne savez pas comment faire pour qu’il se sente bien, il est temps de l’aider à ouvrir son coffre, pour qu’il puisse voir que le plus beau trésor se trouve tout près de lui.

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L’apprentissage auto-régulé et l’intelligence émotionnelle

On pourrait dire que la pierre angulaire de l’intelligence émotionnelle est l’apprentissage auto-régulé. Cela signifie que les stratégies qu’un enfant parvient à développer dans l’évolution de son apprentissage généreront un plus grand bien-être intérieur et ainsi, une meilleure compréhension des émotions propres et des autres.

Les compétences émotionnelles prédisent le succès de vie de nos enfants de manière plus fiable que le rendement scolaire mais, ce raisonnement ne doit cependant pas nous servir à considérer qu’un bon développement socio-émotionnel est bien plus important que le développement scolaire.

Si vous y pensez sérieusement, vous vous rendrez compte que les enfants et les jeunes, tout comme nous, sont immergé-e-s dans l’éducation réglée pendant quasiment les 18 premières années de leur vie.

C’est quelque chose qu’on ne peut pas ignorer. À partir de l’école, le développement émotionnel de l’enfant débute. En général, il passe plus de temps à l’école à faire des devoirs plutôt qu’au parc. Même si nous souhaitons que cette réalité change à certaines étapes de l’enfance, c’est toujours la réalité à laquelle nous ajustons notre style de vie.

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C’est pour cela qu’un enfant doit apprendre à identifier et à réfléchir sur ses pensées, ses forces et ses fragilités. Il est donc indispensable de l’aider à faire face aux sentiments qui émergent lorsqu’il ne comprend pas quelque chose, qu’il n’arrive pas à se concentrer, qu’il ne parvient pas à résoudre des problèmes etc.

Si les enfants savent comment réguler leur apprentissage de la meilleure des manières, cela constituera un processus actif et constructif. Ce n’est pas une utopie que nos petits sachent contrôler, réguler et maîtriser leurs pensées pour avoir une motivation et un comportement en accord avec les objectifs qu’ils se donnent.

Si un enfant croit qu’il pourra apprendre les tables de multiplication, il y arrivera. Mais pour cela, il doit recevoir des messages encourageants de l’extérieur et surtout de ses parents, frères et sœurs, grands-parents et professeur-e-s.

C’est, en essence, ce qu’en psychologie on appelle l’effet Pygmalion. C’est-à-dire que les attentes que nous transmettons détermineront la réalisation des réussites, encore plus quand parents et professeur-e-s sont les références les plus importantes des petit-e-s.

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Nous ne parlons pas d’un “vouloir c’est pouvoir” magique et optimiste à outrance. Nous parlons de ne pas leur couper les ailes, de leur apprendre que toutes les stratégies qu’ils élaborent sont valides car il n’y a pas une seule manière de bien faire les choses. Ainsi, même si le système éducatif les “oblige” à arriver à un résultat par une voie déterminée, ce qu’ils doivent comprendre, c’est que l’expérimentation est un requis indispensable pour l’apprentissage.

Il s’agit, jour après jour, que les petits garçons et les petites filles, les pères et les mères, les professeur-e-s comprennent que même si nous devons apprendre à nos enfants à suivre des normes académiques, on peut aussi peindre, écrire, jouer, observer, parler à côté… Tout chemin autonome génère de la confiance et celle-ci est toujours accompagnée de persévérance.

  • Bien leur parler : bien parler à nos enfants signifie leur parler avec tendresse, patience et de manière positive. Si nous faisons cela, nous leur offrirons un excellent modèle et nous réussirons à leur apprendre à équilibrer leurs affects.
  • Leur raconter des histoires qui renforcent leurs compétences d’introspection. Les enfants doivent comprendre qu’il est d’importance capitale de ne pas faire tomber dans l’oubli ce que nous pensons, nous ressentons et comment nous nous comportons. À travers la communication, nous arrivons à la connaissance des personnes (du moi et des autres) et des choses. Cela nous facilite la compréhension du monde dans lequel nous habitons.
  • Améliorer leur dialogue intérieur : nous y arriverons en leur disant des choses agréables sur eux-mêmes ainsi qu’en corrigeant les commentaires négatifs qu’ils se feront à eux-mêmes.
  • Leur faire des éloges et ne pas les ridiculiser : il s’agit de souligner, de renforcer et de reconnaître leurs comportements positifs. Pour cela, il y a une règle d’or : les éloges en public, les critiques en privé.
  • Les aider à tolérer les frustrations et leur apprendre à se sentir fiers de leurs réussites.
  • Garantir qu’ils se sentent importants et indispensables dans la famille.
  • Éviter la sur-protection et favoriser une bonne socialisation avec leurs semblables.
  • Éduquer en donnant l’exemple : les parents doivent être de bons modèles d’estime de soi.
  • Former la flexibilité mentale pour garantir la créativité : il y a des centaines de manières de faire les choses, laissons les enfants découvrir la leur.
  • Les aider à marquer des objectifs et à être plus autonomes.
  • Mettre leurs opinions en valeur : les enfants ne peuvent pas penser que leur avis ne compte pas. Nous devons tenir compte de leurs indications et leurs envies en accord avec leur âge. Cela est possible en dialoguant, en débattant avec eux, c’est-à-dire en faisant en sorte qu’ils se sentent écoutés.

Nous ne voulons pas des enfants qui doivent être parfaits car nous ne voulons pas cultiver l’orgueil. Nous voulons des enfants qui s’aiment et qui ont confiance en eux, et en leur potentiel. Qui sachent, en définitive que s’ils sont eux-mêmes, personne ne leur passera devant.

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