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8 stratégies psychologiques pour gérer l'échec

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8 stratégies psychologiques pour gérer l'échec
Dernière mise à jour : 12 février, 2018

Gérer l’échec, ou ce gâchis émotionnel généré par des actions qui n’ont pas le résultat attendu est une tâche quotidienne. Avant tout nouveau projet, qu’il soit économique, scolaire ou personnel, on nous pose toujours la même question : et si j’échoue ? Il n’est pas de question qui nous fasse plus peur, car la réussite est ce qui compte le plus pour nous. Cependant, avons-nous pensé à avoir une bonne stratégie pour savoir nous relever lorsque nous tomberons? Parce que c’est souvent le début du succès.

Être capable de surmonter les échecs, les problèmes, la frustration ou même le stress peut faire la différence entre réussir ou plonger dans une fosse dont il est difficile de sortir. Par conséquent, nous devons non seulement travailler pour atteindre nos objectifs, mais également pour savoir comment gérer les échecs.

Qu’entendons-nous par succès ?

Le succès dépend de chaque situation et de chaque personne. En général, on l’associé à la sphère économique et au travail. Un bon salaire, s’apparente à avoir un bon travail. Cependant, le succès est visible dans de nombreux aspects de notre vie. La désirabilité sociale, la qualité des relations sociales que nous établissons, la rencontre d’une personne qui nous complète…

Nous n’obtiendrons toutefois pas toujours tout ce que nous voulons. Savoir comment gérer ces situations nous aidera à mieux faire face et même à devenir plus fort.

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Que comprenons-nous en faisant face ?

La confrontation implique une série de pensées, de processus cognitifs qui orientent notre comportement en vue des résolutions de problèmes. Nous changeons continuellement notre façon de procéder, en fonction des ressources dont nous disposons ou des exigences que l’environnement ou nous-mêmes générons.

Quelles sont ces stratégies? Au mieux pensons-nous à des processus spécifiques et à d’une grande élaboration. Cependant, tout type de réponse que nous donnons immédiatement à un événement (qu’il soit bon ou mauvais), suppose une méthode de confrontation. Ainsi, pleurer la rupture d’une relation suppose déjà une stratégie d’adaptation. Mais ça inclue aussi sortir faire la fête avec vos amis, aller à la gym, “déconnecter” ou regarder vos films préférés. Tous sont différents les uns des autres, mais tout aussi valables pour gérer un sentiment d’inconfort.

Stratégies générales

On distingue d’abord, et très généralement, deux types de stratégies :

  • Stratégies de résolution de problèmes : elles visent à se focaliser le changement sur le problème. Ce dernier a été la cause de sentiments de malaise, raison pour laquelle, en le modifiant, on cherche à transformer la situation.
  • Stratégies de régulation émotionnelle : adaptation de la réponse émotionnelle que nous donnons au problème. Autrement dit, on peut le voir comme un mécanisme de maîtrise de soi. Nous adaptons la solution donnée au stimulus.

“Si le plan ne fonctionne pas, changez le plan, ne changez pas l’objectif.”

-Anonyme-

Toutes les stratégies ne résolvent pas un conflit de manière positive. Nous pouvons réagir d’une certaine manière à un moment donné, mais les conséquences émotionnelles qui en découlent peuvent ne pas aider à améliorer la situation. Au contraire, elles peuvent même l’aggraver. Par exemple, si à une personne qui nous a causé du tort nous répondons en lui criant dessus (régulation émotionnelle), la situation reste inchangée. Mais il faut considérer que nous ne réglons pas le dommage, mais enkystons un conflit qui existait déjà.

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Façons de gérer l’échec

Lazarus et Folkman ont été les précurseurs dans notre façon de gérer l’échec et ses répercussions. Ils ont évalué et classé les pensées et actions que nous élaborons pour faire face aux divers problèmes qui surgissent au long de notre vie et qui peuvent s’avérer stressants.

Au total, huit stratégies englobent à la fois celles qui font référence à la résolution des problèmes et la régulation émotionnelle. À leur tour, chacune d’elles consiste en une série d’éléments reflétés sous différentes formes de comportement ou de pensée; formes qui englobent les différentes façons dont les gens ont de résoudre les problèmes. Cela a été recueilli dans un questionnaire, le fameux Ways of Coping.

Types de stratégies pour gérer l’échec

  • Confrontation : la personne revient à la réalité pour essayer de la modifier. Elle cherche en quelque sorte à lever cet échec, à réessayer. Parfois, cette stratégie implique de grands risques du fait que la personne doive investir plus de ressources. Que ce soit pour obtenir une  nouvelle opportunité, que ce soit pour s’assurer le succès.
  • Distanciation : contrairement à la précédente. Dans ce cas, le sujet essaie de se distancier de ce qui s’est passé. Surtout en termes d’attributions, en essayant de minimiser leur rôle dans ce qui s’est passé.
  • Contrôle de soi : les efforts de la personne se concentrent sur la régulation des émotions. Cela ne veut pas dire ne rien faire, mais c’est une action mentale.
  • Soutien social : cette stratégie repose sur la recherche de soutien dans l’environnement qui nous entoure. Parfois, l’externalisation de ce que nous ressentons peut nous aider à mieux cibler le problème. Parler à d’autres personnes, être écouté et conseillé, peut nous aider à voir les choses d’un autre point de vue.
  • Acceptation de la responsabilité : reconnaître le rôle que chacun a joué dans le développement de ce qui s’est passé. Accepter le fait que nous ayons pu être fautif (locus du contrôle interne), concentre la résolution du problème sur nous-mêmes.
  • Évasion ou évasion : fantasmer sur les solutions possibles que nous pourrions mettre en application, mais aucune n’est réalisée. D’autres stratégies relevant de ce groupe peuvent être plus actives, mais elles répondent également à ce schéma d’évitement: manger, boire, fumer, etc.
  • Planification : penser et développer des stratégies possibles pour résoudre un problème en tant que méthode d’adaptation. La planification peut également faire référence à l’élaboration d’un plan d’action pour minimiser les pertes associées à une défaillance.
  • Réévaluation positive : percevoir les aspects positifs que nous pouvons en tirer. On le connait traditionnellement mieux comme “voir le bon côté des choses”.

En bref, la vie est un apprentissage constant. Il est rare que la direction que nous empruntons prenne le chemin souhaité. C’est alors que peut survenir le sentiment d’échec ou de frustration. C’est quelque chose de normal, il n’y a rien de pathologique à ça. Maintenant, il y a une opportunité de croître et de faire un retour sur investissement lorsque nous mettons en action nos ressources émotionnelles pour gérer cet échec. C’est alors que ces leçons vitales se font jour que l’on ne peut que sentir soi-même dans notre propre chair par notre propre vécu. Cela nous rend encore plus sages.

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Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.