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Travail toxique : 7 signaux d'alarme

5 minutes
Travail toxique : 7 signaux d'alarme
Gema Sánchez Cuevas

Rédigé et vérifié par Psychologue Gema Sánchez Cuevas

Écrit par Sara Clemente
Dernière mise à jour : 27 décembre, 2022

Vous rentrez à la maison et vous ne pouvez pas déconnecter du travail ? Vous rêvez de votre chef ou de ce projet que vous devriez avoir achevé ? Vous vous sentez incapable de cesser de penser au rapport que vous devez rédiger demain? Vous n’avez peut-être pas encore songé au fait que vous pouviez avoir un travail toxique.

La majorité des personnes ont souhaité, bien plus d’une fois, ne pas aller au bureau et profiter d’une journée libre. Ceci n’est pas un signal d’alarme, c’est un fait naturel. Cependant, manifester des sentiments négatifs de manière plus fréquente quand vous pensez à votre emploi est une chose préoccupante. Quels sont les signaux d’alarme qui indiquent que vous avez un travail toxique ?

Vous êtes connecté 24/24h

Vous continuez à consulter vos mails quand vous rentrez à la maison, les week-ends ou lors de vos journées de congé? Autorisez-vous à vous éloigner des technologies et à profiter de ce qui vous entoure. Vous perdez peut-être beaucoup de moments précieux lorsque vous êtes autant concentré sur votre travail.

Parfois, nous sommes tellement absorbés par notre quotidien que nous sommes incapables d’accorder de l’importance à la moindre petite chose. Il faut travailler pour vivre, pas vivre pour travailler. Si vous avez un travail qui vous transforme en esclave 24/24h, quelque chose doit changer.

Essayez, petit à petit, de vous défaire de cette dépendance. Et parlez-en à votre chef. Vous pouvez commencer par éteindre votre téléphone portable quand vous sortez du travail ou par ne pas ouvrir vos mails quand vous n’êtes pas au bureau. Votre sommeil y gagnera en qualité.

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Mauvaise ambiance au travail

Il est impossible de bien s’entendre avec tout le monde, tout comme il est impossible de ne s’entendre avec personne. Il est normal que vous ayez plus d’affinités avec certains collègues. Il est aussi logique que vous n’appréciiez pas du tout une personne et que vous ne vouliez pas prendre un café avec elle. Mais gardez bien à l’esprit que vous entourer de gens négatifs, déprimés, présomptueux ou envieux n’est pas du tout une bonne chose.

Une mauvaise ambiance au travail peut conduire une entreprise leader dans son domaine à la faillite. Ce n’est pas qu’un petit détail et cela peut transformer ce qui ressemble à un travail idéal en un véritable travail toxique. Fuyez ces vampires émotionnels !

Un travail qui ne se réduit jamais

Un pic de travail ne dure pas pendant des années. Si vous terminez des tâches et des projets importants et si votre liste de responsabilités et de devoirs ne baisse pas, quelque chose ne va pas. Ou l’on vous a rajouté du travail sans que vous le sachiez, ou il faut que vous disiez à votre chef que vous avez besoin de souffler un peu.

Parfois, après avoir terminé un rapport extrêmement important ou avoir achevé une grande opération sur laquelle vous aviez travaillé pendant des mois, un repos est nécessaire. Au moins pour que vous repreniez votre souffle et que vous puissiez de nouveau supporter toute cette pression.

Peu importe que vous soyez le directeur/la directrice ou que vous occupiez un poste moins important. Tout le monde a besoin d’étapes de travail moins stressantes. Surtout après des mois et des mois d’usure.

Bullying de la part de votre chef

S’il vous fait voir que votre travail n’est pas indispensable, qu’il se moque ouvertement de ses employés, qu’il ne prend plus le temps de parler avec les personnes à sa charge, qu’il vous discrédite en permanence ou vous reprend constamment en hurlant… Oui, vous êtes victime de bullying de la part de votre chef. Etant donné que l’ignorer est complètement impossible, l’idéal est d’établir des limites émotionnelles. C’est-à-dire de vous transformer en miroir : reflétez ses mots et ne les laissez pas vous atteindre.

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Rejet des différences

La discrimination au niveau du sexe, de l’âge, de la religion ou de la préférence sexuelle est synonyme de travail toxique. Si la situation devient véritablement insupportable, il est impératif d’agir. Vous pouvez en parler à un supérieur ou aux personnes responsables des ressources humaines pour qu’elles prennent des mesures.

Si, même de cette façon, la situation reste identique ou empire, il faut absolument que vous cherchiez de l’aide ou des conseils légaux.

Bien évidemment, si on vous a demandé de falsifier des documents, si vous avez été témoin ou victime de harcèlement sexuel ou de tout autre type de violence au travail, cela veut dire qu’il n’est pas seulement nocif mais peut aussi cacher des comportements délictuels. 

Absentéisme généralisé

Il est habituel que les personnes doivent aller chez le médecin, qu’elles tombent malades ou qu’un imprévu surgisse et les pousse à manquer le travail. En revanche, s’il existe en règle générale un haut degré d’absentéisme parmi les employés, cela est un clair signal d’alarme indiquant que vous avez un travail toxique.

Nous ne faisons pas ici seulement référence à un problème au niveau physique mais aussi au niveau psychologique. Le premier impliquerait au moins 3 absences au travail chaque mois. Le second serait une forme d’absentéisme mental, celui qui fait que nous sommes présents au bureau mais que nous passons la plus grande partie du temps à réaliser des activités non-professionnelles.

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Il n’y a pas de protection de l’employé

Si vous êtes dans une entreprise dans laquelle il n’y a pas de possibilité de promotions, pas de rotation de postes ou pas de plan de carrière réel pour les travailleurs, il se peut que votre compagnie ne s’inquiète pas de votre protection. C’est sûrement parce qu’elle se concentre sur ses propres intérêts, comme augmenter le nombre de clients ou réduire les dépenses, et peu importe si les intérêts des employés sont mis à la trappe.

Par ailleurs, le problème s’aggrave quand il n’existe aucun département ou groupe de personnes qui veille au bien-être des travailleurs. Dans ce cas, si vous êtes une personne qui a un esprit d’initiative et qui ose faire le premier pas, il serait bon d’exprimer vos désaccords et de proposer des solutions.

Avant de quitter votre travail, même si vous vous doutez qu’il s’agit d’un travail toxique, il faut prendre des mesures palliatives. C’est-à-dire chercher des solutions à travers le dialogue et la concorde. Si, après plusieurs tentatives, vous n’aboutissez à rien, vous devriez effectivement songer à changer de travail.

 

 


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