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Parfois, il vaut mieux respirer profondément et rester silencieux

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Parfois, il vaut mieux respirer profondément et rester silencieux, car le silence est aussi l'art qui nourrit la sagesse et mérite d'être pratiqué.
Parfois, il vaut mieux respirer profondément et rester silencieux
Gema Sánchez Cuevas

Rédigé et vérifié par Psychologue Gema Sánchez Cuevas

Écrit par Valeria Sabater
Dernière mise à jour : 13 février, 2023

On dit que le silence est l’art qui nourrit la sagesse.  Il n’existe donc parfois pas d’autre choix que d’y recourir pour répondre correctement, afin de ne pas faire perdurer des conversations et des actions qui n’en valent pas la peine. Respirer profondément et rester silencieux à certains moments est la meilleure option que nous puissions prendre.

Il est curieux de voir que ceux qui travaillent en psychothérapie depuis de nombreuses années voient souvent dans le silence du patient des progrès considérables dans le processus de guérison. Pour beaucoup cela peut être quelque peu contradictoire puisque la thérapie se construit à travers un échange verbal. Le dialogue agissant en effet comme une énergie qui confronte, qui approfondit, qui réveille et reconstruit.

“Le silence est un ami qui ne trahit jamais”

-Confucius-

Cependant, ce silence soudain, au cours duquel la personne se tait un instant et respire profondément, marque souvent un moment crucial. C’est lorsqu’elle prend pleinement conscience de ses émotions. C’est lorsqu’elle réalise quelque chose qu’elle ne percevait pas jusqu’à présent. Il s’agit aussi du moment où la personne se concentre que plus que jamais à harmoniser pensées et émotions. Lorsque le passé reste de côté, se concentrant authentiquement sur le moment présent.

Le silence agit parfois comme un éveil de la conscience, et c’est quelque chose d’exceptionnel. Non seulement cela nous aide à mieux gérer les conversations ou les situations spécifiques, mais c’est aussi un canal où nous pouvons prendre contact avec nous-mêmes pour arrêter un instant de “faire” et “être” simplement.

Nous sommes donc face à un sujet aux nuances intéressantes et aux aspects curieux qui peuvent nous être d’une grande aide au quotidien. Nous vous invitons à plonger dans les multiples facettes du silence et l’art de se taire.

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Le bruit mental, le bruit qui nous entoure et nous dévore

Nous vivons dans la culture du bruit. Pas spécialement celui du son ambiant, du ronronnement persistant de la circulation, du ronflement perpétuel des usines ou de l’écho des grandes villes qui ne dorment jamais. Nous parlons de bruit mental, ce tumulte d’émotions contradictoires. Une cacophonie mentale qui nous fait cesser d’écouter tant ceux qui sont devant nous que nous-mêmes.

Nous sommes influencés par un type de communication où la voix enthousiaste, celle qui crie et ne connaît pas de pauses, triomphe. On le voit chez nos politiciens, lors de nos réunions de travail, où ceux qui se taisent sont instantanément étiquetés comme d’indécis ou manquant de charisme. L’essayiste et journaliste George Michelsen Foy réalisa une étude pour montrer que, dans la culture occidentale, la personne qui se tait avant de répondre est perçue avec méfiance ou suspicion.

Les conversations sont souvent assemblées à travers des phrases et des mots qui ne passent pas par un filtre mental ou émotionnel adéquat. On oublie que gérer le langage et les mots est aussi l’art de l’intelligence, là où le silence est souvent un passage obligé.

Arrêtons-nous, au moins un instant, pour nous rencontrer. Il faut s’arrêter pour voir et sentir l’autre. Comprenons donc qu’il n’y a rien de mal à prendre une grande respiration et à rester silencieux au milieu d’une conversation. Ce que nous dirons après cette pause sera peut être la solution au problème ou la clé pour récupérer notre relation.

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Se taire et offrir le silence peut être une punition

George Bernard Shaw disait que « le silence est l’expression la plus parfaite du mépris ». Nous devons donc être très prudents dans la façon dont nous l’utilisons, l’appliquons en fonction du contexte et des destinataires. Jusqu’à présent, nous avons précisé que l’utilisation du silence est un outil parfait pour gérer ses propres émotions, se concentrer sur l’ici et maintenant et ainsi être en mesure d’émettre une réponse ou un type d’action plus approprié.

“Celui qui ne sait pas se taire ne sait pas parler”

-Ausonio-

L’entrepreneur, chercheur et conférencier Luis Castellanos nous parle de ce même sujet dans son livre « La science du langage positif ». Le silence est une pause pour nous-mêmes. Rester silencieux est nécessaire, par exemple, lorsque nous finissons de travailler et sommes sur le point de rentrer à la maison. Quelque chose d’aussi simple que de respirer profondément et de rester silencieux pendant quelques secondes peut éliminer la pression et l’anxiété de cet autre contexte que nous ne devrions pas projeter à la maison.

Maintenant, il serait bon de garder à l’esprit que le silence peut avoir un effet dissuasif sur la qualité de nos relations personnelles. Ce sont les mots qui éduquent, qui guérissent, qui nous aident à construire des ponts, à créer des racines et à consolider nos liens à travers un langage positif, empathique et proche.

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Par conséquent, nous devons être très clairs sur le fait que le silence n’est une punition positive pour aucun enfant. Que tout mauvais acte, farce ou folie ne se résout pas en maintenant le silence ou en le renvoyant dans la solitude de sa chambre. Nous ne faisons alors que nourrir la colère. De sorte que la communication est essentielle. Elle est fondamentale pour changer les comportements, reconnaître les erreurs et apporter une aide à l’amélioration.

Faisons donc bon usage du silence. Faisons-en notre palais de calme où nous nous retrouvons, où nous harmonisons les émotions, où nous pouvons calmer l’esprit et trouver en lui la meilleure réponse, le plus beau mot pour le moment le plus nécessaire.

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Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.