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On ne sait pas qui on est, jusqu'à ce que l'on découvre ce qu'on peut faire

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On ne sait pas qui on est, jusqu'à ce que l'on découvre ce qu'on peut faire
Dernière mise à jour : 03 octobre, 2016

Quand on découvre enfin ce qu’il y a au-delà des frontières de la peur, du “tu ne peux  pas” ou du “tu ne sais pas” que nous ont inculqués les autres, rien ne peut nous arrêter. Parce que l’aventure d’être soi-même dans un monde qui s’efforce chaque jour de nous en empêcher est sans doute la plus grande réussite.

Si nous y réfléchissons un moment, nous nous rendrons compte que nous vivons dans une société qui fonctionne à base d’étiquettes. C’est un mécanisme nocif pour classer les gens, pour les ranger dans une case et les éloigner à leur tour de ce qu’ils sont au fond d’eux. Leur identité propre. Le pire de tout cela, c’est que nous vivons ce phénomène tous les jours à l’école, dans le monde du travail et même au sein de notre famille.

Il vaut mieux être soi-même qu’une pauvre copie de quelqu’un d’autre.

Nous avons besoin de nous libérer non seulement des “croûtes” de ces étiquettes et de ces fausses caractéristiques qu’on nous a attribuées. Pour découvrir qui nous sommes, pour nous approcher au plus près de la grandeur qu’on possède à l’intérieur de nous, il faut oser, il faut faire tomber les murs de la peur et de l’indécision.

Parce que le bonheur d’être soi-même n’apparaît pas de lui-même, c’est une lutte constante, un chemin que l’on crée chaque jour en avançant plus loin que la ligne de la peur.

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Quand on découvre que l’on peut décider

“Pour être heureux, il faut prendre des décisions”. Vous avez certainement déjà entendu cette phrase plus d’une fois, mais… l’avez-vous réellement mise en pratique ? Pour comprendre un peu mieux cette question, souvenons-nous un instant du livre Alice au pays des Merveilles, de Lewis Carroll. Je suis sûre que cela va vous plonger dans une réflexion simple.

À un moment donné, Alice pose cette cette question au chat de Cheshire : “Pourriez-vous, s’il vous plaît, me dire quel chemin je dois prendre pour sortir d’ici ?”, à laquelle le chat lui répond : “Tout dépend de là où vous voulez arriver”, “En fait, ça m’est un peu égal”, dit Alice. Ce à quoi le chat de Cheshire lui répond la chose suivante : “Alors, peu importe le chemin que vous prendrez”. 

Quel enseignement tirons-nous de cela ?

Pour être nous-même, nous devons être cohérents dans les choix que nous faisons. Parce que dans un monde où il existe des possibilités infinies, il faut bien connaître nos priorités. Sinon, nous finirons probablement par échouer.

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Pour y arriver, cela vaut la peine d’enclencher les mécanismes suivants :

  • Les attentes que les autres ont de nous déterminent très souvent les chemins que nous devons prendre. Ils “s’approprient” des morceaux de notre vie jusqu’à ne pas nous laisser décider. Ne les laissez pas faire, trouvez quelles sont vos priorités et battez-vous pour les atteindre. Vous pouvez et vous devez décider pour vous-même.
  • Dire “NON” aux autres quand nous le croyons nécessaire n’est pas un acte d’égoïsme, mais une preuve de respect de soi, de besoin vital. Ceux qui découvrent l’importance de répondre par la négative se libèrent de poids incroyables qui les empêchaient de rejoindre les chemins dont ils avaient rêvé.
  • Si vous ne savez pas encore quel est votre chemin de vie, prêtez attention à vos valeurs (aux vôtres et à personne d’autre), écoutez votre cœur (le vôtre et personne d’autre). Les mots qu’ils vous révéleront seront la boussole de vos cartes personnelles du quotidien.

Tout ce que vous pouvez faire

Nous passons une grande partie de notre vie entourés de jugements de valeur. Ceux qui nous “font tomber gratuitement” dans notre environnement de travail, dans nos cercles d’amis et même peut-être dans notre couple. Nous ne pouvons pas non plus oublier le cadre familial : des pères et des mères qui cataloguent leurs enfants et programment leur avenir à partir de jugements de valeurs déterminés, et parfois, peu avérés.

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Nous sommes nombreux à grandir en donnant une grande importance à l’avis des autres, de sorte que peu à peu, nous créons des barrières défensives et une zone de confort dans laquelle nous installer, pour pouvoir continuer ainsi à suivre ces paramètres que les autres ont créés pour nous.

Carl R. Rogers, célèbre psychologue humaniste, nous disait qu’il n’y a rien de plus désespérant que d’essayer d’être ce que les autres attendent, en cessant d’être ce que l’on souhaite. C’est une absurdité vitale qui nous rend malade et nous éteint. Voilà pourquoi cela vaut la peine de réfléchir quelques instants aux idées suivantes.

  • Personne ne découvre qui il est jusqu’à ce qu’il se rende compte de ce qu’il peut faire. Mais pour cela, il faut favoriser nos propres opportunités. Osez par exemple changer de cadre, vous mettre au défi, et découvrez jusqu’où vous pouvez aller.
  • Josh Billing est un humoriste et un écrivain célèbre du XIXe siècle qui recommandait la chose suivante : “Soyez comme un timbre, collez-vous à une chose et ne vous arrêtez que quand vous arriverez à destination.”

Voilà tout ce que vous devriez mettre en pratique. Alors, n’oubliez pas de réveiller l’estime de vous-même, d’explorer tous les recoins de votre âme pour vous rappeler tous vos rêves et, par-dessus tout, de faire plus attention à vos besoins.

 

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.