Les maladies en tant que conflit entre le corps et l'esprit

Les maladies en tant que conflit entre le corps et l'esprit

Dernière mise à jour : 19 avril, 2017

Le corps parle et s’exprime par des symptômes. Les maladies, les douleurs, les blessures, le mal-être… sont le signe que quelque chose de négatif est en train de se passer. Très souvent, ces choses négatives que nous révèle notre corps ont un lien avec notre monde émotionnel.
Différentes techniques thérapeutiques abordent ce point de vue. Une manière de regarder la réalité qui semblait appartenir à la psychanalyse caduque de Freud et à sa théorie de la répression mais, en réalité, il y a autre chose. Les thérapies de troisième génération comme le mindfulness ou le yoga, la médecine de rénovation cellulaire, la biochimie corporelle et cérébrale et la physique quantique sont parvenues, depuis différentes optiques, à lier directement le corps et l’esprit ; leur influence mutuelle est extrêmement puissante.

Les avertissements de notre corps

Quand nous ressentons une douleur, quand nous nous sentons fatigué-e-s ou quand une maladie surgit, notre corps nous avertit. Notre esprit interprète une situation, peut-être liée de manière intime à nos émotions. Il est alors temps de s’arrêter et d’analyser ce qui nous arrive, la manière dont nous nous sentons et comment cela nous affecte.
En prenant toujours en compte, en tant que première option, l’usage de la médecine traditionnelle, nous pouvons nous servir du pouvoir de notre esprit pour renforcer les effets de ce traitement médical et des conduites de soin. Pour pouvoir explorer le pouvoir que notre esprit renferme, nous devons nous donner du temps, nous autoriser à faire cela et faire preuve de patience.

“Chaque maladie n’est rien d’autre que la manifestation physique d’un mal-être, d’un trouble dû à une condition mentale qui altère l’équilibre du corps.”
-Dr. Edward Bach-

Le pouvoir des pensées

L’esprit équivaut à tout ce que nous pensons. Chaque pensée qui passe par notre tête influe sur notre vie et notre corps ainsi que sur notre réalité. Les pensées qui influent le plus sur notre environnement sont celles auxquelles nous prêtons le plus d’attention et que nous nourrissons avec nos mots, nos actions et nos réactions.
Si les pensées jouent sur notre réalité et notre corps, penser positivement pourrait donc aider à apporter des solutions aux problèmes, aux maladies et aux carences. Cependant, ceci n’est pas suffisant. Ne penser qu’à ce qui est bon pour nous sous-entend émettre des jugements et croire que ce que l’on veut va se réaliser tout seul.
Pour changer cette façon de penser ou d’interpréter ce que nous percevons, il faut aller au-delà des choses, vers le monde profond des émotions. Vers le développement de l’intelligence émotionnelle et de notre connaissance personnelle.

Les maladies comme interprétations propres de la réalité

Une maladie peut indiquer que notre esprit est en train de faire quelque chose que nous n’aimons pas. Pour changer cela, il faudrait observer le type de programmations avec lesquelles notre esprit travaille et la manière dont nous les avons acquises et dont nous les exécutons à travers des conduites. Il faut bien avoir à l’esprit que notre apprentissage au sein de notre famille est l’origine de la gestion émotionnelle.

Les émotions comme la peur, la colère, la rage, la tristesse ou l’incertitude reflètent certaines attitudes mentales qui nous font réagir d’une façon qui est tout sauf fluide. Nous n’avons peut-être pas confiance, ou nous attendons trop de choses de la part des autres.


Certaines gênes corporelles sont semées et cultivées dans notre monde émotionnel. Certaines douleurs sont les conséquences d’une incompréhension de certaines expériences qui nous ont fait du mal, nous ont mis en colère ou nous ont provoqué une grande insatisfaction. Ces expériences restent enfouies en nous et, peu à peu, notre corps les reflète.
En résumé, nous pouvons dire que certains symptômes corporels ou certaines douleurs ont un lien avec un certain degré de tristesse ou d’insatisfaction, qui sont le résultat d’une attache, d’un excès de contrôle, d’une colère refoulée ou incomprise, etc. On dit qu’au fond, toute maladie est synonyme de quelque chose que nous dissimulons. Si notre cœur souffre, brûle, est irrité ou vient de vivre une désillusion, notre corps le reflètera. Car il s’agit du reflet le plus immédiat de notre façon de penser et de voir la vie.

Emotions et maladies

Les recherches menées et retranscrites dans le livre Emotions et santé, de l’éditoriale Ariel, mettent en avant, d’un point de vue psychologique, physiologique et/ou social, à quel point les émotions et les conduites jouent un rôle important dans le bien-être des personnes et dans la manifestation de maladies.
Il existe, chaque fois plus, une plus grande connaissance des facteurs et des variables qui sont les alliés de notre santé. Mais nous connaissons aussi davantage la pression, la compétitivité et les exigences que nous impose notre vie quotidienne. De ce point de vue, la gestion émotionnelle se transforme en une sorte de filtre déterminant pour la santé et, par extension, pour les maladies des personnes.

Je pense, je suis

Louise L. a passé une grande partie de sa vie à apprendre aux personnes que leurs pensées peuvent changer leur vie. Elle a écrit beaucoup de livres qui ont aidé des gens à découvrir leur propre valeur et elle a pensé que si les enfants pouvaient découvrir très tôt le potentiel de leurs pensées, leur voyage à travers la vie serait plus joyeux et gratifiant.
Je vous invite à penser au pouvoir des affirmations, comprises comme des pensées et mots que nous utilisons quotidiennement. Si nous réussissons à les identifier, à transformer ces pensées négatives en actes et en mots positifs puis à les intérioriser, nous changerons notre manière de ressentir les choses et notre façon de vivre.

“Le pouvoir se trouve toujours dans le moment présent.”
-Louise L. Hay-

Pour nous sentir mieux

Nous pouvons voir que tout ce que nous vivons a une raison. Le plus grand apprentissage est celui de tirer quelque chose d’une expérience. D’apprendre à nous connaître et à accepter. D’avoir une bonne relation avec nous-mêmes et avec les autres. D’apprendre qu’il faut cesser d’espérer et qu’il faut commencer à nous aimer davantage pour pouvoir aimer, qu’il faut être patient-e et avoir confiance, qu’il faut avoir plus de compassion, cesser de nous critiquer et d’être trop exigeant-e-s. Il faut profiter de ce que nous avons, nous autoriser à nous enthousiasmer face à toute chose et croire profondément que la nature a tout mis à notre portée pour que nous soyons heureux-ses.
Si nous apprenons à gérer les émotions que notre esprit ressent, notre corps minimisera l’envoi de signaux préoccupants. Un état perpétuel de fatigue, des défenses faibles ou des constipations répétitives peuvent indiquer que nous gérons mal nos émotions et que cela va jouer un rôle sur notre système immunologique. Si en revanche nous sommes content-e-s et tranquilles et nous nous trouvons dans un état de croissance, de découverte et de plénitude, nous secréterons des hormones et serons empli-e-s d’énergie, de santé et de vie.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.