Les définitions limitent
Définir une personne la limite généralement, parce que nous les êtres humains, nous sommes beaucoup plus qu’une simple définition.
Parfois, il arrive qu’une personne puisse penser que quelqu’un est d’une façon et puis ensuite, il se trouve ne pas être ainsi.
Par exemple, nous pouvons étiqueter une personne de “paresseuse”, parce que ce n’est pas une personne travailleuse, mais il faudrait voir si cette façon d’être ne serait pas produite par une tristesse ou un manque de motivation.
Il y a beaucoup de personnes qui sont cataloguées de paresseuses, quand en réalité, elles n’ont pas trouvé cette étincelle de vie qui les motive et qui les fait se lever avec enthousiasme.
C’est pour cela que les définitions limitent, car chaque forme de comportement a une raison. Nous ne naissons pas d’une manière mais nous nous façonnons et nous nous adaptons à notre entourage et à notre environnement.
Ce n’est pas toujours les autres qui ont tendance à étiqueter les gens, car souvent c’est une personne elle-même qui s’impose une définition.
Nous ne sommes pas des êtres statiques, car tout dépend de nombreux facteurs, de l’environnement, de la situation, etc …
Les mots ne parviennent pas à la profondeur de ce qu’est un être humain au moment où il est définit.
La façon d’agir, les réussites et les échecs, les diplômes, la profession et les loisirs, sont les petites choses qui accompagnent la personne, mais il y a quelque chose de beaucoup plus vaste et d’extraordinaire dans chaque être humain.
Nous ne sommes pas tel un roc inébranlable, nous nous modelons au fil des ans. Les définitions, empêchent souvent la personne de changer parce qu’elle se cramponne à ce qu’elle croit qu’elle est.
Combien de fois nous a t-on mit une étiquette? Si nous prenons conscience que nous ne sommes pas des êtres statiques, les étiquettes ne nous limiteront pas, car nous serons dans la découverte continue de nous-mêmes et nous essayerons de grandir en tant que personnes.
Les étiquettes qui limitent les enfants
Déjà depuis l’enfance, on nous impose des étiquettes. A l’école, il y a les studieux, les bons, les mauvais, les beaux, les moches, les “ratés” qui échouent toujours, etc.
Dans les classes d’école, on a tendance à étiqueter. Puis à l’âge adulte, on continue de traîner ces étiquettes.
Ainsi, par exemple, des personnes qui n’étaient pas très belles étant petites et qui sont devenues attrayantes avec l’âge, auront tendance à ne pas le croire, car elles ont déjà l’étiquette de “peu attrayantes”.
Si nous nous rendons compte que la programmation mentale que nous avons est fortement influencée par les expériences passées et par les définitions que nous avons reçues, nous verrons que nous avons entre nos mains la possibilité de commencer à nous valoriser d’une manière profonde, sans définitions, et sans culpabilité, ni négativité.
Habituellement, les parents étiquettent leurs enfants en façon de leurs résultats scolaires et de cette manière, ces derniers ne changeront car ils vont croire à cette définition et au fait qu’ils sont nés ainsi.
Par exemple, si un mauvais élève a l’étiquette de “nul”, il ne fera pas l’effort de changer.
Toutefois, si les étiquettes sont éliminées et que les résultats des actions ne sont pas liées à la personne, mais à la situation ou à une étape, les choses pourraient changer.
Un enfant se voit à travers les yeux de ses parents, car il ne possède pas les outils pour être indépendant et avoir une propre opinion de lui-même.
Ce n’est pas la même chose de dire à un enfant: “Tu es un mauvais élève, nous allons te punir et tu vas payer pour tes mauvaises notes” que “cette année tu as échoué, mais nous savons que tu es intelligent et que tu peux faire mieux, nous allons voir ce que l’on peut faire pour que l’année prochaine tu réussisses mieux”.
Dans la première phrase, l’enfant est étiqueté comme un “nul”, un mauvais étudiant et donc la valeur personnelle est attachée aux résultats académiques obtenus. De cette manière, on prétend donc qu’il ne puisse pas changer.
Dans la deuxième phrase, les mauvais résultats ne sont pas reliés à la personne mais à une mauvaise année et on donne à l’enfant la possibilité de changer en s’appuyant sur ses valeurs.
Si les parents croient au changement de leur enfant et qu’ils le valorisent, ce dernier se sentira également valorisé.
Le fait de traiter un enfant d’une manière ou d’une autre, peut engendrer un enfant conflictuel, ou avec une faible estime de soi.
Qui sommes nous?
Comment nous nous définissons? Sur quelle base? Le plus sain serait de le faire sur des valeurs humaines, car ce sont des choses qui peuvent durer dans le temps et ne pas se perdre.
Si par exemple vous vous définissez par ce que vous avez, ou par votre profession, ce sont des choses qui pourraient se perdre avec le temps. C’est pourquoi il ne faut jamais unir la valeur personnelle à des choses instables.
Le plus sûr serait d’unir les valeurs humaines telles que l’honnêteté, l’humanité, la générosité, etc.
Si nous nous définissons sur la base des valeurs positives que nous avons, nous aurons une base solide qui ne pourra être détruite au fil du temps.
Nous sommes ce que nous voulons être, et nous devenons ce que nous croyons que nous sommes. Par conséquent, positivez vos pensées.
L’esprit est une machine puissante, alors mettez-la à votre service, croyez en vous, aimez vous et ne vous définissez pas trop en excès, car nous sommes beaucoup plus que quelques mots.
Nous sommes des êtres humains très complexes et extraordinaires, et nous n’avons pas de définition parce que nous sommes dans un processus de développement continu.
Photo reproduite avec l’aimable autorisation de Vanessa Kay et David Robert Bliwas
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