La belle parabole de la maison sans parents
La parabole de la maison sans parents nous parle d’une famille composée d’une mère, d’un père et de leur fils de 9 ans. Les trois vivaient dans une belle maison où ils ne manquaient de rien. La mère et le père faisaient attention à ce que les choses restent ainsi. Les deux travaillaient et cela leur permettait de vivre avec une certaine aisance.
Le petit garçon était obéissant et bon élève. Tous les après-midis, la nourrice le récupérait à la sortie de l’école. Elle le ramenait ensuite à la maison où elle lui préparait un délicieux repas. La mère laissait des instructions très précises pour que l’enfant mange toujours des aliments sains et nutritifs.
Le père et la mère appelaient leur enfant dans la soirée pour lui demander ce qu’il avait fait d’intéressant dans sa journée. Ils l’appelaient car souvent, lorsqu’ils rentraient à la maison, le petit garçon était déjà endormi. C’était donc une façon de garder le contact avec leur fils. La parabole de la maison nous raconte que l’enfant se sentait reconnaissant mais seul.
Une question étrange
Un jour, la mère rentra du travail et vit que son fils l’attendait, éveillé. Elle en fut surprise car il était très tard. Lui était-il arrivé quelque chose ? Etait-il malade ? La mère s’inquiéta et lui posa beaucoup de questions. Le petit garçon lui dit de se calmer. Il l’attendait seulement pour lui demander quelque chose.
La parabole nous raconte que la mère s’assit à côté du petit pour écouter sa question. L’enfant demanda alors : “Combien gagnes-tu par heure à ton travail ?”. La mère en resta perplexe. Elle ne s’attendait pas à une telle question.
Avant de répondre, elle lui demanda : “Pourquoi veux-tu le savoir ? As-tu besoin de quelque chose ? Tu veux une chose et n’oses pas me le dire ?”. L’enfant répondit qu’il voulait seulement savoir le chiffre exact. Encore déconcertée, la femme dit : “Je peux gagner jusqu’à 100€ par heure”. Le petit garçon se montra satisfait de la réponse. Il souhaita ensuite bonne nuit à sa mère et alla se coucher.
La femme resta perplexe. Elle se dit que cette question était le signe que quelque chose n’allait pas. Elle n’y voyait pas le moindre sens. Voulait-il lui demander autre chose ? En avait-il honte ? Avait-il des problèmes ? Lorsque le père rentra, elle lui parla de ce qu’il venait de se passer. Tous deux décidèrent de faire plus attention.
Une nouvelle question
Les deux mois suivants s’écoulèrent normalement. Les parents se dirent que l’enfant avait simplement posé cette question par curiosité. Cependant, une nuit, le père rentra tard et le petit garçon sortit de sa chambre pour aller à sa rencontre. Il l’avait attendu. Le père en fut surpris. S’était-il passé quelque chose ? Avait-il un problème ?
L’enfant indiqua une nouvelle fois qu’il voulait seulement lui poser une question. “Combien gagnes-tu par heure ?”, demanda-t-il. Le père répondit automatiquement: “Je gagne 100€”. Puis, après avoir réfléchi quelques secondes, son expression changea. “À quoi penses-tu ?”, demanda-t-il à son fils. Mais celui-ci garda le silence. “Dis-moi vraiment ce que tu veux !”, ajouta-t-il, un peu irrité. “Rien, rien…”, répondit l’enfant, un peu effrayé.
Le père appela donc la nourrice. Il voulait savoir si elle avait noté quelque chose dans le comportement du garçon. Elle lui assura que non. La seule différence est qu’il allait chez l’un de ses amis tous les après-midis mais il rentrait toujours au bout de deux heures.
La fin de la parabole de la maison
Le père se douta que son fils lui cachait quelque chose. Remettant son travail à plus tard, il sortit quelques heures plus tôt pour surveiller son enfant de loin. Il voulait savoir pourquoi il allait passer tous ses après-midis chez cet ami.
Comme tous les jours, le petit garçon sortit de la maison. Il se dirigea vers celle de son ami. Le père observa que l’enfant passait du temps à laver la voiture et à tondre la pelouse. Puis il rentra chez lui.
Lorsque le père rentra à son tour, il lui demanda ce qu’il se passait. Pourquoi allait-il travailler chez son ami ? Quels problèmes avait-il pour avoir besoin d’argent ? Voyant que son père avait découvert son secret, l’enfant avoua tout. Il travaillait parce qu’il voulait gagner de l’argent. “J’en suis déjà à 200€”, dit-il. “Je pourrai payer Maman pour qu’elle reste deux heures avec moi à la maison. Il ne me manque plus que 200€ de plus pour te payer toi aussi”. La parabole de la maison sans parents constitua une grande leçon pour ces derniers.
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