Il y a des situations qui durent plus longtemps que nécessaire
Prolonger des situations dans lesquelles nous ne sommes pas bien, dans lesquelles quelqu’un nous fait du mal ou tout simplement dans lesquelles est arrivé quelque chose qui ne nous plaît pas est très commun et nous est tous arrivé un jour ou l’autre.
N’importe quel écrivain sait que mettre un point final est l’un des défis les plus difficiles quand on écrit un roman.
Souvent, la peur nous paralyse, comme si notre instinct de survie se manifestait, mais lorsque nous dépassons cette barrière, la peur se dissipe. Cela arrive car, dans la plupart des cas, ce qui nous fait peur n’arrive pas ou sinon, nous apprenons à le gérer.
Comment mettre fin à ce qui ne doit plus durer
Finaliser une situation est difficile car notre esprit la complique avec son imagination, avec des prémonitions qui, la plupart des fois, sont improbables et avec la peur de ce que les autres vont penser de nous.
On a l’impression qu’après cette fin, il n’y a rien, il y a un vide dont nous méconnaissons la suite, mais il est nécessaire de penser que les meilleures opportunités sont souvent au-delà de la peur. Au-delà des situations qui nous atterrent.
Mettre fin à une relation de couple est quelque chose qui peut nous sembler très compliqué, par exemple.
Mais si l’on pense à comment on sera dans un an avec cette personne que l’on n’aime probablement plus, ou qui ne nous montre plus son amour, on sait que ce n’est plus notre place.
La double visualisation de ce qui se passerait -si l’on faisait ce qui nous fait peur et si on ne le faisait pas- nous donne une perspective très réaliste de la situation et nous aide à gérer notre peur et à penser avec objectivité.
La même technique peut être utilisée lorsqu’il s’agit de notre vie professionnelle ou d’autres situations qui ne nous rendent pas heureux.
Éviter l’auto-tromperie
Mon conjoint va changer, avec le temps tout changera, tout ira mieux au travail, si mon conjoint ne m’aime pas, c’est de ma faute…
Ces phrases, nous nous les sommes dites plus d’une fois tout au long de notre existence et nous continuons à penser ainsi, sans nous rendre compte que nous sommes en train de nous tromper nous-même. En oubliant que ce qui doit changer, ce n’est pas l’extérieur, mais bien nous-même.
Notre cerveau est habile pour pratiquer l’auto-tromperie, car sa finalité est la survie de l’organisme et pour cela, il élabore et même parfois, il déforme magistralement l’information que reçoivent nos sens.
Tout le monde ades points aveugles dans le cerveau, qui sont des aspects de notre vie sur lesquels nous pratiquons facilement l’auto-tromperie.
Nous déformons la réalité pour qu’elle soit comme nous le souhaitons et nous avons tendance à voir uniquement ce que nous voulons voir.
“Penser ce que tu penses te rend humain, l’auto-tromperie t’enferme”
-Walter Riso-
Le plus important dans ces situations est d’être très honnête avec soi-même et de voir la réalité (crue ou non). Bien que nous ayons besoin d’un moment pour l’accepter, le mieux est de savoir comment est la réalité.
Plus nous l’acceptons tôt, plus tôt nous pourrons aller de l’avant. Peut-être que nous ressentirons une forme de culpabilité face à la situation et nous devons l’accepter. Accepter ses responsabilités est un signe de maturité.
Un aspect très important pour voir la réalité telle qu’elle est est de compter sur le regard des personnes qui nous aiment et qui nous respectent.
Demandez à vos amis, à vos proches, aux personnes que vous appréciez, laissez-les exprimer ce qu’elles pensent, réfléchissez à ce qu’elles vous disent et tirez-en les conclusions appropriées sur la réalité des situations que vous ne voyez pas ou que vous ne voulez pas voir.
Apprenez à grandir en tant que personne dans toutes les situations
Surmonter ce qui nous fait peur, aller de l’avant, avoir confiance en soi, mettre fin aux choses quand c’est nécessaire sont des parties importantes de notre apprentissage pour devenir des personnes complètes et sages, pour apprendre que notre manière de vivre et de ressentir la vie se trouve entre nos mains.
Finalement, c’est bien nous qui modelons nos sentiments et nos émotions. C’est ici que se trouve l’une des plus grandes sources de beauté de la vie et si nous sommes aveugles face à cela, nous la perdons.
Pour nous tout d’abord et ensuite pour ceux qui nous aiment et sont sincères, honnêtes et loyaux.
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