Découvrez la beauté d'avoir un corps unique
Rédigé et vérifié par Psychologue Fátima Servián Franco
Chaque personne construit son image corporelle à partir de ce qu’elle voit dans le miroir. D’autres facteurs interviennent également, tels que le concept de soi ou la part d’estime de soi dérivée de la perception de son propre corps, de sa personnalité, de ses expériences ou de son éducation. De plus, le contexte socioculturel et l’influence des idéaux de beauté de la société dressent de l’image corporelle un portrait très complexe.
Il y a plusieurs formes d’insatisfaction avec son propre corps. Il y a des femmes qui, même en se rapprochant de ce que la société revendique comme belle, se méprisent encore. D’autres femmes estiment que la société les punit pour peser plus que ce qui est «bien» et elles éprouvent ainsi du mépris. Parfois, l’inconfort est léger, mais parfois il est si intense qu’il cause énormément de souffrance, jusqu’à dans certains cas, de l’anorexie mentale, de la boulimie, de la bigorexie, etc.
Nous constatons qu’il y a des femmes qui aimeraient être plus minces, d’autres qui souffrent de ne pas se trouver suffisamment athlétiques; certains aimeraient avoir moins de courbes dans leur corps, alors que d’autres vivent complexées de ne pas en voir assez.
Pour tenter de contrer ce contexte néfaste, des associations et des initiatives telles que l’Association En Chemin ou HelloAsso ont vu le jour. Ces projets travaillent à la fois à la prévention des troubles de l’alimentation, à la sensibilisation et l’autonomisation des personnes ayant des problèmes d’insatisfaction corporelle.
“En fait, j’étais prise au piège de l’exercice de la balance. J’était le genre de personne qui se pèse trois fois par jour. Vous commencez à réaliser que ce qui est en cause n’est pas le chiffre qu’indique la balance, mais la façon dont vous vous projetez.”
-Chrissy Teigen-
Là où les femmes ont tout faux est de vouloir changer leur corps et pas le monde
Le mécontentement féminin au regard du corps se répand de plus en plus : 80% des femmes se sentent mal dans leur corps. Cette épidémie d’insatisfaction est due en partie à la pression continue à laquelle nous sommes exposés dans les médias, dans la rue, au travail et jusque dans le contexte familial. Les commentaires sur les femmes et leurs corps, leurs rides, leur manque de forme ou les excès de forme sont presque constants.
Il n’est pas surprenant qu’avec ce scénario, les femmes soient de plus en plus soucieuses d’adapter leur image, qui est exclusive, à une copie esquissée et établie par le monde de la mode et du marketing. En gardant à l’esprit que l’écart entre la mensuration moyenne de la population féminine et celle du «corps idéal» augmente, il est tout à fait compréhensible que le mécontentement général, au sujet de l’image même de la population féminine, ait augmenté. A mesure que la gamme de «ce qui est acceptable» se réduit, de plus en plus de femmes sont exclues de ce qui est «approprié».
“En grandissant, j’ai toujours été “rondouillette”. Être comparée à mes sœurs était quelque chose d’habituel. Mais être comparée d’une manière si rude, cela me faisait penser: «Eh bien, c’est ma condition». Puis j’ai commencé à le dire devant les autres. C’était comme: «Je suis la grosse sœur rigolotte, qui s’en soucie?” Et j’ai presque commencé à le croire moi-même. En fait, je n’étais pas grosse ni obèse, mais j’ai laissé la société me faire croire que si “.
-Khloe Kardashian-
Lorsque le «normalisé» génère des troubles de l’alimentation
Toutes les couches de la société doivent considérer le problème de l’insatisfaction, en partie, comme quelque chose que nous générons nous-mêmes. Étendre le concept de beauté à d’avantage que des caractéristiques physiques est une obligation envers le bien-être émotionnel qui s’impose à de nombreuses femmes. Celles-ci, mécontentes de leur image corporelle, finissent par développer des troubles alimentaires tels que l’anorexie ou la boulimie.
“Quand j’ai grandi, je n’ai jamais reçu de ma vie de commentaire positif sur l’image de mon corps de la part d’aucune femme. J’ai seulement entendu des remarques négatives. C’est très dommageable parce que dès votre plus jeune âge, ça vous programme à vous auto-critiquer et à vous déprécier.”
-Kate Winslet-
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