Comment le langage non verbal peut-il bloquer notre communication ? Voici 7 exemples !
Les études disent que, en tant que moyen, le langage non verbal constitue 65% de la communication. Nous envoyons continuellement des messages au travers de notre regard, notre expression, nos gestes et nos postures. Pour cela, il convient d’identifier ce langage non verbal qui bloque la communication, puisque peuvent en découler des problèmes relationnels avec les autres.
Le langage non verbal qui bloque la communication est celui qui envoie un message de rejet ou de coupure avec l’autre. La plupart du temps, de tels messages s’envoient de manière non volontaire. Autrement dit, ils sont émis sans que la personne qui les envoie n’en soit consciente.
Le problème, c’est que l’inconscience n’évite pas à ce langage non verbal d’avoir une incidence négative sur les relations avec les autres. Aussi de manière inconsciente, généralement, un tel langage obtient en réponse un rejet inconscient. Nous vous parlons donc là d’un facteur qui, sans qu’on en ait conscience, peut envenimer ou alimenter de manière saine nos relations. Voyons dans cet article 7 exemples de ce langage non verbal qui bloque la communication.
1. Le regard
Le regard est l’un des éléments essentiels du langage corporel. Il reflète grandement ce que nous sommes et ce que nous ressentons. C’est le foyer central de la communication, puisqu’il montre, comme aucun autre facteur ne peut le faire, la disposition envers l’interlocuteur.
Un regard excessivement fixe est l’un des éléments du langage non verbal qui bloque la communication. Il entraîne une sensation d’agressivité. En effet, lorsqu’on regarde fixement quelqu’un, sans cligner des yeux, soit on le défie, soit on lui ment.
2. Le visage inexpressif, un élément du langage non verbal qui bloque la communication
Le visage impassible, sans gestuelle ou trop tendu, envoie un message de blocage. C’est comme si la personne qui parlait n’était pas vraiment là. Comme si la personne en face ne s’impliquait pas vraiment dans l’interaction avec l’autre.
Quand une personne gesticule, elle semble plus fiable et digne de confiance. Il s’agit d’un signal de spontanéité et de sincérité. En revanche, si elle ne dégage rien, elle sera traitée en conséquence ; autrement dit, comme si elle n’était pas vraiment présente dans la communication.
3. Le volume de la voix
Le volume de la voix en dit presque toujours plus que les mots. Il y a ceux qui parlent très doucement, comme s’ils n’avaient pas le droit de dire ce qu’ils étaient en train d’exprimer. D’entrée, ils ôtent donc eux-mêmes de l’importance à leurs propres propos.
D’autres, en revanche, parlent presque en criant. Ils envahissent leur environnement rien qu’avec leur ton de voix. Ce qu’ils expriment via ce volume, c’est qu’ils veulent imposer leurs propos. Cela bloque donc la communication.
4. Les objets dans la bouche, un élément du langage non verbal qui bloque la communication
Parfois, les gens mettent des objets dans leur bouche pendant qu’ils parlent avec les autres. Ils jouent avec un stylo, par exemple. Il est aussi très commun qu’ils se passent le doigt ou la main sur les lèvres pendant qu’ils disent quelque chose. Il y en a même qui se cachent complètement la bouche avec la main.
Tous ces comportements parlent d’une communication qui n’est pas spontanée. Ils dénotent une certaine insécurité, qui se manifeste à l’oral.
5. Le sourire
Le sourire est un élément qui ouvre les portes de la communication. Il renvoie à l’acceptation, la chaleur et l’amabilité. Il manifeste une bonne disposition à l’autre. Si une personne ne sourit pas, cela peut être vecteur de tension dans la communication.
Le sourire faux est aussi un des éléments du langage non verbal qui bloque la communication. Il donne un aspect artificiel à ce qui est dit. On le détecte quand la personne sourit uniquement avec les lèvres et pas avec le reste du visage.
6. L’activité des mains, un élément du langage non verbal qui bloque la communication
Il y a des personnes qui, lorsqu’elles parlent, n’arrivent pas à ne pas bouger les mains. Si une personne se touche l’oreille pendant qu’elle en écoute une autre, cela veut dire qu’elle veut bloquer ce qu’elle entend. C’est un signal de rejet face à ce que l’autre dit.
D’un autre côté, quand une personne se gratte le cou en disant quelque chose, cela veut dire qu’elle n’est pas certaine de ce qu’elle exprime. Un tel geste implique des doutes et de la crainte vis-à-vis de ce que peut penser l’autre. Ainsi, il contribue aussi à troubler la communication.
7. Les bras
Les bras croisés, dans bien des cas, constituent la représentation d’une attitude défensive. C’est comme s’ils reproduisaient un bouclier que l’on mettrait entre l’autre et soi. Bien sûr, cela ne s’applique pas à des situations où il fait très froid.
Lorsque l’on remonte les épaules, on envoie un message de méfiance. Il est très habituel que ce geste s’accompagne d’un dos courbé. Une personne adoptant cette posture peut se sentir sans défense et dépassée par la situation.
Tout ce langage non verbal qui bloque la communication montre ce que bien souvent on veut occulter. Au-delà du fait de polir nos gestes, il convient en réalité d’évaluer ce qu’il se passe dans notre esprit au moment où nous échangeons avec les autres.
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- Rebel, G. (2002). El lenguaje corporal: lo que expresan las actitudes, las posturas, los gestos y su interpretación. Edaf.
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