Casablanca, entre drame, sentimentalité et romance
Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González
L’industrie hollywoodienne est reconnue comme une machine à films. Beaucoup se distinguent par leur casting d’acteurs et leurs bons scénaristes, qui façonnent des histoires attrayantes et captent l’attention du spectateur. L’un des films américains les mieux notés est Casablanca, qui oscille entre drame, sentimentalité et romance.
Cette histoire qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale est un grand classique. Pour mieux comprendre ce joyau de l’histoire du cinéma, nous allons analyser en détail les aspects les plus pertinents du film.
Bref historique de Casablanca
Le réalisateur Michael Curtiz nous présente une histoire qui oscille entre drame, romance, politique et guerre. Il se nourrit donc d’un contenu très complet que les critiques ont salué, notamment grâce à la bonne mise en scène des acteurs et à l’histoire rythmée qui est narrée.
Humphrey Bogart joue le rôle de Rick Blaine, tandis qu’Ingrid Bergman joue Ilsa Lund. Le fait que ces deux icônes du monde du cinéma soient les deux personnages phares fait de Casablanca un film qui s’est consolidé au fil des ans. À l’heure actuelle, on le considère comme une production historique de grande renommée.
L’histoire qui nous est racontée relate le conflit politique dans lequel Rick lui-même va être impliqué. Après avoir reçu deux sauf-conduits d’un criminel, abattu par la police, il part à la rencontre d’Ilsa, l’épouse d’un chef de la résistance tchèque. Cette trame se complique au fil des minutes, faisant acquérir à l’histoire du suspense, de la passion et des complications politiques.
« Nous aurons toujours Paris »
-Rick Blaine (Humphrey Bogart)-
Une histoire pleine de suspense
Casablanca est un mélodrame romantique où l’amour ne triomphe pas. Les différentes vicissitudes politiques et sociales laissent la sensation que l’histoire aurait pu être belle ; les espoirs sont déçus par la situation et, en retour, le film pose une question au spectateur : le véritable amour naît-il entre les protagonistes ? Voyons donc quelques aspects plus pertinents de ce film :
- Ingrid Bergman est l’émotion personnifiée. Elle représente une image historique de nombreuses personnes qui, en raison de circonstances politiques et de guerre différentes, ne peuvent pas combler leurs attentes. C’est l’un des facteurs qui captent l’attention du spectateur, sans oublier que ce sera cette production qui propulsera l’actrice vers la célébrité.
- La réalisation est étudiée dans les moindres détails. Tant le décor que chaque phrase prononcée sont travaillés, de telle sorte que l’argumentaire se nourrit d’expressions et de contenus déterminants, sans oublier le positionnement de la caméra qui dynamise grandement la représentation.
- Une référence dans le cinéma classique. Il y a un temps pour la romance, la politique, les trahisons, etc. C’est ainsi que se construit un discours attractif où règne le suspense afin que le spectateur reste collé à l’écran. Aujourd’hui, on le considère comme un film culte qui est classé parmi les plus visionnés de ces dernières décennies.
Entre idéalisme et réalité
Le film est entièrement tourné aux États-Unis. Même s’il essaye de créer une atmosphère marocaine exclusive et exotique, tout se déroulera dans le cadre américain. Pourtant, l’essentiel du film démontre parfaitement comment les décors dans lesquels on a pu observer les personnages ont été soignés. Tout est travaillé dans le détail, et cela se fait notamment avec le développement de l’intrigue.
Plusieurs phrases sont inoubliables. L’interprétation de Bogart et Bergman fait de Casablanca un grand film qui est évidemment entré dans l’histoire du cinéma comme l’une des meilleures productions qui soit. Il y a eu de nombreux changements de scénario au fur et à mesure du tournage, mais cela ne lui retire pas son caractère de film avec un message profond.
Bref, Casablanca est l’une des plus belles histoires d’amour racontées au cinéma. Dans tous les cas, on nous emmène à croire que les sentiments peuvent triompher des conflits politiques. C’est peut-être le grand dilemme qui traverse la tête de Rick, mais tout restera dans les limbes de « ce qui aurait pu être » quand, au fond, la réalité est toute autre.
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