Anxiété infantile : symptômes et traitement
L’anxiété infantile est un problème de plus en plus commun. Les stimulations auxquelles les touts-petits sont exposés sont nombreuses et souvent peu contrôlées par les adultes. D’autre part, l’exigence à leur sujet est souvent très élevée ce qui réduit considérablement leur temps de jeu libre ; celui-ci étant remplacé par des heures de cours particuliers.
Ayons à l’esprit le fait que la manière qu’a l’anxiété infantile de se manifester est différente de celle identifiable chez les adultes. Il est donc nécessaire d’étudier cela de manière séparée. Nous serons ainsi capables de l’identifier correctement. De plus, en agissant de cette manière, nous pourrons trouver des moyens d’action plus efficaces.
Ainsi, dans cet article nous étudierons à la fois les symptômes et les traitements les plus communs associés à l’anxiété infantile. Mais avant cela, il est nécessaire de comprendre précisément à quoi correspond exactement l’anxiété.
Qu’est-ce que l’anxiété ?
Selon l’Association Américaine de Psychologie (APA), l’anxiété est une réponse extrême de l’organisme au stress. Cette sensation est provoquée par un stimulus perçu comme menaçant. En fonction du problème concret d’anxiété, le déclencheur peut être aussi bien externe qu’interne.
D’autre part, il est important d’avoir à l’esprit le fait que l’anxiété peut se manifester de nombreuses manières différentes. Ainsi, il est habituel d’évoquer différents troubles psychologiques associés à ce problème. Dans le cas des enfants, ceux présentés sont similaires à ceux des adultes. Cependant, certaines différences significatives peuvent apparaître.
Symptômes d’anxiété infantile
Comme dans le cas des personnes âgées, les enfants peuvent manifester de différentes manières des problèmes d’anxiété. Nous verrons en suivant certaines des manifestations les plus communes d’un trouble anxieux au cours de l’enfance.
1) Mutisme sélectif
Le mutisme sélectif se caractérise par l’absence de prise de parole dans des situations pour lesquelles ont attend une implication de l’enfant. Ce mutisme interfère avec la vie quotidienne de l’enfant. Par exemple, cela rend difficile ses relations en classe et la création de liens d’amitié.
Le mutisme sélectif apparaît chez des enfants qui n’ont aucun problème physique à parler. Au contraire, le silence est uniquement un moyen utilisé pour se protéger qui ne cesse de produire chez l’enfant un mal-être émotionnel. Ce trouble peut être diagnostiqué à partir de 5 ans, mais il apparaît généralement plus tardivement.
2) Angoisse de la séparation
La majorité des enfants se sentent mal lorsqu’ils doivent se séparer de leurs parents. Cela peut se produire notamment lorsque les adultes doivent s’absenter pour une durée prolongée ou lorsque les petits doivent aller à la garderie pour la première fois. Cependant, dans le cas de l’angoisse de la séparation, les symptômes sont généralement beaucoup plus graves.
Lorsque la véritable angoisse de la séparation s’exprime, l’enfant se sent réellement mal lorsqu’il est séparé de la personne absente. Ce mal-être peut apparaître en allant à l’école, en voyage ou en excursion, mais également lorsque les adultes doivent s’absenter de la maison pendant une courte durée.
Le problème est que cette anxiété agit directement sur le mal-être émotionnel de l’enfant. Il est donc nécessaire d’avoir recours à l’aide d’un professionnel lorsque l’on suspecte l’existence d’une telle angoisse.
3) Phobie sociale
Le dernier trouble d’anxiété infantile le plus commun est la phobie sociale. Cela se produit lorsque l’enfant est incapable d’avoir des relations avec les autres alors qu’il en a envie, et ce en raison d’une extrême timidité. De plus, il évitera normalement de réaliser des actions déterminées afin de ne pas s’exposer aux critiques des autres.
Ce type d’anxiété infantile sera encore une fois un obstacle au développement de l’enfant. Pour cela, nous verrons en suivant les interventions étant le plus fréquemment mises en place.
Traitement de l’anxiété infantile
1) Changement de croyances
Des approches telles que la thérapie cognitivo-comportementale, considèrent le fait que l’anxiété apparaît et se maintient par une série de croyances irrationnelles. Dans le cas des enfants, elles sont moins évidentes. Les pensées sont souvent considérées comme responsables du mal-être psychologiques.
Pour cela, la majorité des tentatives de traitement de l’anxiété infantile passe par la modification de croyances erronées. Ainsi, le principal travail du psychologue est de détecter les pensées limitantes et de les remplacer par d’autres pouvant aider l’enfant.
2) Exposition
Cependant, les aider à mieux penser n’est pas l’unique levier que nous pouvons activer pour aider les enfants atteints du trouble de l’anxiété. Il est également nécessaire d’aider l’enfant à peu à peu faire face à ce qui génère en lui de la peur. De cette manière, il pourra la normaliser et finir par surmonter ses peurs.
Bien entendu, ce processus peut être très complexe. Les principales techniques permettant de traiter l’anxiété sont celles-ci. Les psychologues infantiles sont spécialistes de l’application de la thérapie chez les enfants. La symptomatologie anxieuse, notamment le mal-être, va alors disparaître avec l’intervention.
Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.