7 techniques psychologiques qui vous aideront à perdre du poids

7 techniques psychologiques qui vous aideront à perdre du poids

Dernière mise à jour : 01 octobre, 2019

Le poids est une source de préoccupation pour beaucoup de personnes. Notre société s’est chargée de déifier l’aspect physique et de le transformer en une valeur personnelle alors qu’en réalité, il n’en est pas une ; nous ne pouvons pas démontrer qu’une personne est supérieure ou inférieure à une autre à partir de son physique plus ou moins beau.

Cette préoccupation constante pour respecter les critères établis et ainsi gagner l’acceptation de son entourage est en partie responsable d’une multitude de troubles psychologiques liés à une apparence idéale, comme l’anorexie ou la boulimie.


Mais, comme pour toute chose, il y a également un autre côté à étudier. Même si idéaliser son physique et sa silhouette et être obsédé-e par son poids n’est pas le bon chemin à suivre, abandonner son corps et cesser d’en prendre soin n’est pas non plus la meilleure option.


Le surpoids cache presque toujours un problème émotionnel et c’est dans ces circonstances que la nourriture prétend agir comme un pansement qui recouvre momentanément les soucis que nous ne savons pas gérer autrement. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’intégrer des techniques cognitives, émotionnelles et comportementales qui nous aident à nous auto-contrôler.

Oubliez les “méthodes miracle” puisqu’il s’agit, le plus souvent, d’arnaques qui vous feront seulement perdre de l’argent et vous démotiver lorsque vous vous rendrez compte que vous n’obtenez pas de bons résultats. Ces méthodes peuvent aussi constituer un danger pour votre santé.

La seule manière possible pour perdre du poids est de suivre un régime adapté et élaboré par un-e professionnel-le, complété par une bonne dose d’exercice physique. Simple et compliqué à la fois. Vous voulez savoir comment faire pour y arriver ? S’il y a bien une chose sûre, c’est que la psychologie peut nous aider.

Perdre du poids grâce à la psychologie

La psychologie est une discipline qui peut nous offrir une multitude de techniques destinées à nous fournir un plus grand contrôle de nos pulsions. Le surpoids est souvent la conséquence d’une manière d’agir impulsive qui nous conduit à nous empiffrer ou bien de l’absence d’organisation adéquate qui nous permettrait de pratiquer une activité physique régulièrement. En plus, si nous prenons du poids, notre moral en pâtit et nous abandonne encore plus à notre sort, à nos pulsions.

Pour briser ce cercle, le premier pas consiste à se préparer à l’action. C’est-à-dire être décidé-e à changer et être prêt-e à user de toute votre énergie pour y parvenir. Ce ne sera pas facile, nous vous prévenons tout de suite, mais vous vous sentirez incroyablement bien si vous atteignez votre objectif.

De plus petites assiettes

Très souvent, nous mangeons et mangeons jusqu’à ce que l’assiette soit vide. Nous mangeons parce qu’elle est pleine, alors que nous n’avons peut-être même pas faim. Cela paraît évident mais, si vous voulez perdre du poids, vous devez mettre de côté ces énormes assiettes qui se trouvent dans votre cuisine et en acheter de plus petites. De cette façon, vous ne pourrez pas vous servir une quantité de nourriture énorme.

Vous pourrez vous resservir après. Cependant, le fait de devoir retourner dans la cuisine, de vous resservir et de manger une seconde assiette vous fera davantage réfléchir.

Faire ses courses avec l’estomac rempli

Si vous allez au supermarché et faites vos achats alors que vous avez faim, il est probable que vous finissiez par acheter de la nourriture ultra-calorique, comme de la pâtisserie industrielle, du chocolat, etc. Il vaut mieux faire ses courses juste après avoir mangé et en étant repu-e pour que notre cerveau, et non notre estomac, puisse nous guider. De la même façon, si nous pouvons éviter de ne pas avoir ce type d’aliments à la maison, cela nous évitera de succomber à la tentation de les manger.

Pas de régimes hypocalorique

Bien qu’il ne soit pas recommandé d’acheter des aliments hypercaloriques, suivre un régime pauvre en calories qui vous fait avoir faim tout le temps n’est pas non plus une bonne idée. Si vous n’êtes pas rassasié-e après les repas, il est probable que vous finissiez par vous gaver et, surtout, que ce gavage soit constitué d’aliments hypercaloriques. Par conséquent, mangez sainement mais ne laissez pas votre estomac crier famine.

Tolérance envers les émotions

La nourriture nous permet souvent de cacher nos émotions négatives. Elles supposent passer par des hauts et des bas qui nous font courir vers le frigo ou nous empiffrer chaque fois que nous nous sentons mal. En faisant cela, l’émotion retombe et nous allons beaucoup mieux.

Le problème est que cette amélioration de notre état ne dure qu’un instant, et cela débouche sur de la culpabilité. Par conséquent, il faut apprendre à tolérer les émotions, à les accepter comme faisant partie de nous et à ne pas essayer de les fuir en les reléguant dans notre estomac et en les gérant avec culpabilité.

Manger six fois par jour

L’idée est de ne pas avoir faim et de ne pas nous goinfrer pour compenser ce vide. De la même façon qu’il n’est pas recommandé de suivre un régime hypocalorique, il n’est pas non plus souhaitable de ne manger que peu de fois par jour car nous pouvons alors picorer entre les repas. Il vaut mieux respecter six repas bien établis, de manière à ce qu’il n’y ait pas de “creux” au cours desquels nous pourrions avoir faim et être tenté-e par un aliment.

Il n’y a pas d’aliments interdits

Toutes les choses interdites finissent par devenir désirables : nous ne devons donc interdire aucun aliment. Cela ne signifie pas que nous avons la voie libre pour manger tout ce que nous voulons, mais nous pouvons nous le permettre au moins une fois par semaine. De cette manière, nous ferons disparaître notre envie.

Pensées rationnelles sur la nourriture

Une grande partie des aliments qui plaisent le plus à notre palais et à notre cerveau ne sont pas sains. Une bonne stratégie est de maintenir un dialogue intérieur rationnel avec nous-mêmes en ce qui concerne les aliments que nous choisissons de manger. 

Par exemple, si nous voulons manger un sandwich avec de la charcuterie, nous pouvons envoyer un message à notre cerveau, qui dirait qu’il s’agit d’un aliment peu sain, composé de restes de viande de mauvaise qualité mélangés avec du sucre et qui nous apportera donc un plaisir momentané. Cela vous donne-t-il envie d’en manger ?

Avec ces stratégies, vous ne devez jamais oublier de faire de l’exercice quotidiennement, de bien vous hydrater, de vous entourer d’un cercle social de qualité et d’affronter les problèmes avec fermeté, en cherchant des solutions fonctionnelles. Si nous sommes capables d’intégrer ces techniques à notre quotidien, ce que nous trouvons très difficile aujourd’hui finira vite par se transformer en habitude.


Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.