5 phrases pleines de sagesse de Benjamin Franklin
Relu et approuvé par Psychologue Gema Sánchez Cuevas
Certaines phrases de Benjamin Franklin constituent des petites capsules de sagesse sur lesquelles nous voulons aujourd’hui réfléchir. Nous parlons de l’un des pères fondateurs des Etats-Unis.
Ce furent sa soif insatiable de savoir et sa curiosité qui nourrirent sa passion autodidacte et lui permirent de devenir, par exemple, l’inventeur du poêle à bois à combustion contrôlée ou du paratonnerre. De grandes inventions qui firent de lui un personnage reconnu.
Cependant, nous ne pouvons omettre d’autres facettes de Franklin comme son travail en tant qu’homme politique, auteur, écrivain, diplomate, activiste… En définitive, Franklin était une personne très curieuse et avec de grandes facultés pour entretenir différentes activités professionnelles. Aujourd’hui, nous allons partager sa sagesse à travers 5 de ses meilleures phrases.
1. Empêcher les mauvaises habitudes
“Il est plus facile d’empêcher les mauvaises habitudes que de les perdre.”
La première des phrases de Benjamin Franklin nous permet d’aborder un thème très important: celui des mauvaises habitudes. Chaque jour, des personnes du monde entier veulent arrêter de fumer, de boire une autre goutte d’alcool ou abandonner un autre type de drogues. Or, chaque jour, un très grand nombre de ces personnes retombent dans leurs addictions.
Comme le dit bien la phrase de Franklin, il est beaucoup plus facile d’empêcher les mauvaises habitudes. En ne les essayant pas, que ce soit par curiosité ou à cause de la pression sociale, nous sommes sûrs de ne pas en devenir dépendants. Car perdre une habitude qui nécessite de nombreux efforts peut être une tâche très difficile à réaliser: cela nous demandera de l’énergie et un grand nombre de ressources.
Le syndrome d’abstinence dont souffre notre corps peut être si insupportable et notre force de volonté si faible que, parfois, une seule phrase de notre médecin –“si vous continuez à fumer/boire/vous droguer vous mourrez”– pourrait nous faire abandonner cette addiction. Mais la clé réside, pour ne pas en arriver à cet extrême, dans l’empêchement.
2. Dire du mal des autres
“Je ne dirai du mal de personne et je dirai tout le bien que je sais de tout le monde.”
Si nous faisions une analyse de tout ce que disent les gens sur les autres, nous serions sûrement surpris de la fréquence à laquelle apparaissent les critiques, les jugements et les mots pleins d’envie. Il s’agit peut-être d’un comportement appris. Ou ce sont peut-être nos insécurités et nos peurs qui nous poussent à agir de la sorte. Cette seconde phrase de Benjamin Franklin nous demande de faire tout le contraire.
Modifier le contenu très souvent automatique de nos discours n’a rien de simple mais si nous nous rendons compte que nous parlons mal de quelqu’un, nous aurons déjà fait un très grand pas. Ce n’est que de cette façon que nous pourrons progressivement changer notre façon de parler des autres pour commencer à bien parler. Nous n’aimons pas quand les autres parlent mal de nous, n’est-ce pas ? Alors faisons la même chose.
3. Apprendre des erreurs
“Je n’a pas manqué le test, j’ai juste trouvé 100 façons de mal le faire.”
Comme il s’agissait d’un bon inventeur, Franklin a pu sentir toute la pression qui retombe sur les épaules de quelqu’un lorsqu’il échoue. Les erreurs peuvent nous faire croire que nous ne sommes pas doués pour ce que nous faisons, que ce que nous essayons de construire ne mènera à rien ou que la décision la plus raisonnable serait de jeter l’éponge.
Or, Franklin a persévéré dans ses idées malgré tous les essais qui ne fonctionnèrent pas. Cela lui importait peu. Il cherchait à s’améliorer, coûte que coûte. Car les erreurs nous servent à apprendre. Si nous sommes décidés à réussir quelque chose, être persévérants, apprendre de nos échecs et continuer à apprendre sera la chose la plus intelligente à faire.
N’ayons pas peur de nous tromper, de trébucher, de tomber. Cela signifie que nous apprenons et que, la prochaine fois, nous y parviendrons mieux. Souvenons-nous que les plus grands inventeurs se sont souvent trompé avant de réussir leurs inventions. Derrière celles-ci, il y a des heures de travail, de la persévérance, une grande force de volonté et beaucoup de motivation…
4. La honte
“Il n’y a rien de honteux à avoir été pauvre, mais plutôt à avoir honte de l’avoir été”.
La quatrième phrase de Benjamin Franklin nous parle d’un thème essentiel: la honte. Une honte qui nous paralyse et nous terrorise. Pourquoi n’avions-nous honte de rien lorsque nous étions enfants? Parce que la honte est une émotion que nous avons appris à ressentir lors de différentes occasions.
Par ailleurs, nous avons tous un passé. Que nous soyons pauvres ou riches. Désormais, nous sommes là. Dans de nombreux cas, il est nécessaire de parler de l’endroit où nous étions et de l’endroit où nous avons réussi à arriver pour comprendre le pouvoir que nous avons sur ce qui nous arrive. Ainsi, au lieu d’être un motif de honte, le fait d’avoir réussi à améliorer notre situation doit être un motif de fierté.
En outre, la phrase de Franklin doit être comprise dans un contexte où “les nouveaux riches” étaient regardés de travers par ceux qui l’étaient depuis toujours. Chaque personne avait une classe sociale dans laquelle elle était née et elle devait y rester. Actuellement, le panorama social est un peu différent même s’il est toujours vrai que, par exemple, certaines personnes en regardent encore d’autres de travers parce qu’elles n’ont pas étudié dans une université prestigieuse.
5. Si vous doutez, arrêtez-vous!
“En cas de doute, ne le faites pas”.
Nous avons souvent des doutes. Des doutes sur si nous devons faire une chose ou non, sur les décisions que nous devons prendre… Parfois, les doutes répondent à une insécurité qu’il serait important de résoudre. Cependant, d’autres fois, ils sont comme un signal d’alarme face à une décision que nous allons prendre mais dont nous ne sommes pas réellement sûrs.
Aucune décision importante n’est libre de doutes. Ceux-ci nous disent que nous sommes arrivés à un point où la réflexion est importante; une réflexion pour laquelle, très souvent, il faut utiliser une bonne quantité de ressources. Ainsi, nous devons peut-être nous arrêter. Mais cette paralysie nécessaire ne doit pas non plus s’éterniser: nous n’allons pas toujours pouvoir nous défaire de toutes nos questions et les circonstances ne nous attendront pas toujours.
Que pensez-vous de ces phrases de Benjamin Franklin ? Vous ont-elles permis de réfléchir à un aspect de votre vie ? Comme nous pouvons le voir, il ne dit rien que nous ne sachions déjà; or, nous continuons actuellement à agir d’une manière similaire à l’époque où Franklin écrivait ces phrases pour réfléchir et introduire des changements.
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