5 conseils bouddhistes pour éduquer nos enfants
Avec le temps, la philosophie orientale et le bouddhisme se sont imposés comme de clairs références dans la culture occidentale. Cette façon de voir la vie promeut un équilibre qui nous manque. C’est l’union de nos forces émotionnelles qui garantit le succès dans la vie.
Ainsi, étant donné que dans la culture occidentale sont prônées d’autres valeurs qui nous déconnectent de l’intérieur particulier et collectif, les leçons bouddhistes nous rapprochent davantage de l’exploration de nos émotions.
En ce sens, il est clair que nous voulons tous que les enfants soient heureux et qu’ils grandissent sains et stimulés. Partant de cette base, on peut emprunter au bouddhisme certaines attitudes qui encouragent que cela soit une réalité, et pas une impossibilité. Voyons donc quels conseils on peut prendre à la philosophie orientale bouddhiste afin d’y arriver.
Les 5 conseils essentiels à suivre afin de fomenter le bien-être chez l’enfant
1. Souriez-leur afin qu’ils puissent voir vos yeux briller
Le fait de sourire à un enfant qui essaie d’interagir avec nous est pratiquement instinctif. Bien souvent, avec la hâte et les tâches quotidiennes, on oublie ce point si important et on ne s’intéresse plus à nos enfants comme il faut.
Par conséquent, ils ne se sentent plus reconnus et ils se déconnectent d’eux-mêmes avec une rapidité surprenante. Si on prend le temps d’y réfléchir un peu, on se rend compte qu’à une époque déjà lointaine pour nous, on a cessé de leur manifester surprise et admiration dans le but de chercher autre chose.
2. Normaliser et valider leurs émotions ainsi que leurs sentiments négatifs
Toutes ces choses qui génèrent en nous une humeur négative peuvent en arriver à nous dominer. L’ennui, la jalousie ou la colère sont des émotions et des sentiments qui naissent de façon naturelle. On ne peut pas se blâmer pour cela, simplement, il faut apprendre à canaliser ces émotions et ces sentiments.
3. La clé consiste à démêler ses pensées
“Contrôle tes pensées” (Bouddha). Nos pensées sont dans notre esprit, elles sont un chaos et il est important de les mettre à nu. Elles vont et viennent sans aucun sens. Les enfants, comme les adultes, inventent des choses ou les interprètent, cessant alors de voler seuls dans leurs pensées.
On peut comprendre, alors, que nos pensées sont nos bourreaux, c’est pourquoi il nous faut aider nos enfants à se connecter avec leurs pensées saines et à se déconnecter de leurs pensées fastidieuses.
On donne aux enfants des ressources naturelles, on les laisse faire et sortir de ces humeurs en modelant leur imagination et leurs ressources. On leur apprend qu’il est préférable de prendre un papier que d’allumer la télé pour sortir de leur ennui, et que c’est en eux que réside la possibilité de créer des choses merveilleuses.
Il n’y a rien de mal à utiliser la télévision, la tablette, le téléphone portable ou les consoles de jeu, si tant est que tout cela stimule leur connexion avec eux-mêmes.
4. Laissons-les mettre des mots et des normes
Afin que nos enfants puissent prendre conscience de leur valeur, il est important qu’ils posent leurs propres mots ainsi que leurs propres normes. Cela leur permet d’être davantage conscients, car notre esprit est souvent empli de mots et de normes insensés. C’est pourquoi il est nécessaire qu’ils apprennent à penser à ce qui est nécessaire et à parler conformément à leur vision des choses.
5. Si on méprise et qu’on oublie l’esprit, d’autres choses occuperont leur place
Pour adapter ces conseils à l’éducation de nos enfants, nous ne devons pas oublier de leur montrer l’exemple. C’est ainsi que l’on commence à errer dans une quête constante de plaisir et de sécurité, dans une fuite continue de la peur, de la souffrance et des incommodités qui nous empêchent de nous sentir en paix, et on apprendra à nos enfants à en faire de même.
Le mot “bouddha” vient de budh qui signifie “s’éveiller” ; “Bouddha” veut donc dire “l’Eveil”. Un bouddha est une personne complètement éveillée, comme si elle sortait d’un rêve plus profond, comme si elle avait découvert qu’elle ne souffre plus, que la souffrance a seulement été un mauvais rêve. Nous pouvons tous, et les enfants aussi, sortir de ce cauchemar, et ce en essayant de “ne pas faire autre chose que le bien, d’éviter tout dégât aux autres et de purifier notre coeur”.
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