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Les 4 lois de l'indifférence menant à la libération émotionnelle

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Les 4 lois de l'indifférence menant à la libération émotionnelle
Dernière mise à jour : 20 septembre, 2015

Il peut vous sembler que le mot “indifférence” évoque une certaine froideur, voire même de l’égoïsme émotionnel…et pourtant, il n’en est rien.

Compris dans son contexte de croissance personnelle, ce mot suppose une grande valeur intérieure que l’on devrait tous apprendre à développer.

Etre indifférent, ce n’est pas se défaire de tout ce qui compte pour nous, en détruisant les liens affectifs ou les relations personnelles que l’on entretient avec les gens que l’on aime.

Etre indifférent, c’est tout simplement savoir aimer, apprécier et s’investir de manière plus équilibrée et plus saine ; c’est se libérer de ces excès qui nous emprisonnent, qui nous ligotent. Qui nous coupent les ailes.

Se libérer émotionnellement, c’est se donner la possibilité de vivre plus honnêtement, en accord avec ses besoins.

Il s’agit donc de se donner la possibilité de grandir, d’avancer en connaissance de cause, et ce sans faire de mal à personne, et sans que personne ne nous passe, à notre insu, les chaînes de l’amour passionnel, filial, voire maternel.

Apprenons donc à mettre en pratique ces lois simples qui régissent l’indifférence…

Première loi : vous êtes responsable de vous-même

Personne ne va écarter chacune des pierres que vous trouverez sur votre chemin, ne va respirer pour vous, ni ne va se proposer de porter vos peines ou de ressentir vos douleurs.

Vous-même êtes l’artifice de votre propre existence et de chaque pas que vous faites.

Some figure

Ainsi, la première loi dont vous devez tenir compte afin d’être indifférent, consiste à prendre conscience du fait que vous êtes pleinement responsable de vous-même.

Ne considérez pas que votre bonheur dépend des autres. Ne pensez pas que pour être heureux dans cette vie, il est essentiel d’être en couple avec quelqu’un qui vous aime, ou de toujours bénéficier de la reconnaissance de votre famille.

– Si le baromètre de votre satisfaction et de votre bonheur dépend de ce que les autres vous apportent, tout ce que vous obtiendrez, c’est davantage de souffrance.

En effet, en pensant de la sorte, vous aurez bien du mal à subvenir à tous vos besoins.

Cultivez votre propre bonheur, sentez-vous responsable, mature, prenez conscience de vos décisions et de leurs conséquences. Faites vos choix par vous-même et ne permettez jamais que votre bien-être dépende toujours d’autres coeurs que le votre.

Deuxième loi : vivez le moment présent, acceptez, assumez la réalité

Dans cette vie, rien n’est éternel, rien ne demeure, tout coule et reprend son chemin tout en tissant cet ordre naturel que nous avons tous du mal à assumer.

Le plus souvent, seul le passé compte à nos yeux, ce qui finit par peser sur le présent.

Ces désaccords familiaux, ce traumatisme, cette perte, cet échec sentimental ou cette frustration non surmontée, sont des ancres qui nous tirent vers le bas, qui enchaînent nos pieds et hameçonnent notre âme.

C’est une dépendance toxique et peu saine qui nous empêche d’avancer en liberté, et dans la plénitude la plus totale.

Acceptez, assumez, et même si cela vous coûte, apprenez à pardonner.

Ainsi, vous vous sentirez plus libre, et vous pourrez vous concentrez sur ce qui compte réellement, le “ici et maintenant”, ce présent où réside votre vraie chance. Alors, qu’attendez-vous pour la saisir ?

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Troisième loi : prônez votre liberté et permettez aussi aux autres d’être libres

Assumez le fait que la liberté, c’est la forme la plus pleine, intègre et saine de profiter de la vie, mais aussi de la comprendre dans toute son immensité.

Néanmoins, cela n’empêche pas que l’on puisse tisser des liens affectifs avec d’autres personnes, car cela fait aussi partie de notre croissance personnelle. Il faut savoir aimer et savoir recevoir l’amour.

Cependant, l’indifférence implique que vous ne devez jamais vous sentir responsable de la vie des autres, de même que les autres ne doivent pas non plus vous imposer leurs principes, leurs astreintes ou leurs chaînes personnelles pour vous attacher à eux.

C’est là que commencent les vrais problèmes et les souffrances.

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Les dépendances intenses ne sont jamais saines. Pensons à ces parents obsessionnels qui surprotègent leurs enfants et qui les empêchent de pouvoir mûrir et d’avancer avec assurance pour explorer le monde.

Dans ces cas-là, le besoin de “se détacher” est vital, étant donné que chacun de nous doit sortir des limites de la certitude pour apprendre de l’imprévu, et de l’inconnu.

Quatrième loi : ne niez pas l’existence des pertes

On en revient une nouvelle fois à la même idée : accepter que, dans cette vie, rien n’est éternel.

La vie, les relations, voire même les choses matérielles, finissent par se dissiper, pareilles à la fumée qui s’échappe d’une fenêtre ouverte, ou à l’eau fraîche qui glisse entre nos doigts.

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Les gens s’en vont, les enfants grandissent, certains amis finissent par ne plus l’être, et certaines amours filent entre vos doigts chauds…

Tout cela fait partie de l’indifférence, et on doit apprendre à l’assumer pour l’affronter avec plus d’intégrité, et avec plus de force.

En revanche, ce qui ne changera jamais, c’est votre capacité à aimer…commencez donc par vous aimer vous-même.

 

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.