3 signes qui indiquent que vous êtes conformiste
Vous ne vous rendez parfois pas compte de votre conformisme parce que vous êtes plongé dans un mode de vie qui vous empêche de le voir. Vous pensez simplement que vous faites ce que vous avez à faire et que c’est ce que l’on attend de vous. Cependant, vous ne vous demandez pas si ce “respect des règles” vous permet d’évoluer ou non.
Derrière le conformisme, on retrouve souvent de l’insécurité. On n’essaye rien de nouveau, on n’avance pas. Pourquoi ? Parce que la peur est trop grande. Vous évitez d’admettre que vous êtes conformiste parce que cela reviendrait à faire face à la dissonance d’un adjectif que vous ne voulez pas vous attribuer.
La question clé est : vous sentez-vous satisfait de votre façon de vivre ? Si la réponse est positive, et peu importe la façon dont vous vivez, tout va bien. En revanche, si la réponse est négative, cela veut dire que vous êtes probablement conformiste… Et que vous avez peur de vous aventurer sur de nouveaux chemins. Comment savoir si c’est réellement ce qui se passe ? Voici trois pistes qui peuvent vous aider.
“Quelqu’un a un jour dit que la seule chose dont le mal a besoin pour triompher est que les hommes bons ne fassent rien.”
-Film Les larmes du soleil-
1. Identification aux figures de pouvoir
L’identification totale aux figures de pouvoir indique souvent que vous êtes conformiste. Par identification, nous faisons référence à ce processus à travers lequel nous nous approprions les traits et les valeurs des autres. Ceci est tout à fait normal et sain. Nous faisons partie de la culture par identification aux traits et aux patrons familiaux.
Malgré tout, bien souvent, l’identification ne représente pas réellement nos désirs et nos besoins. Nous assimilons les valeurs d’une figure de pouvoir à cause d’un sentiment d’insignifiance vis-à-vis de nous-mêmes ou parce que nous avons peur de ceux qui exercent l’autorité.
Vous devenez donc conformiste quand, par exemple, votre leader politique, religieux, social ou professionnel l’exige. Les figures de pouvoir aiment que les autres soient soumis. Ainsi, de façon imperceptible, vous êtes bien conformiste mais vous ne le voyez pas car, après tout, c’est une personne de pouvoir qui vous a dit de l’être.
2. Intériorisation inconscience de la norme
Il s’agit d’un cas similaire au précédent. Il s’applique cependant à la norme et non pas aux figures de pouvoir. Ce fait consiste à assimiler passivement les règles et les normes sans remettre en question leur validité ou leur utilité. C’est ce que font les enfants au cours de leur étape de formation. Or, un mécanisme différent devrait opérer chez les adultes.
Au cours de l’enfance, nous n’avons pas la maturité émotionnelle ou intellectuelle suffisante pour évaluer la validité d’une norme. Les choses se font parce qu’une figure d’autorité a décidé qu’elles se feraient. Grandir implique, entre autres réussites, de développer un point de vue personnel pour orienter notre comportement.
Si vous ne parvenez pas à faire cela, vous finissez par adhérer à des valeurs que vous ne comprenez pas. Simplement parce que la majorité ou une figure de pouvoir l’a décidé. Cela vous prive de toute liberté. Vous renoncez d’abord à votre propre conscience puis vous devenez conformiste et passif face à ce qui convient (peut-être) aux autres. Mais pas à vous.
3. Un zèle excessif lorsqu’il s’agit de respecter les règles
Ce zèle excessif est un comportement qui, très souvent, dissimule une peur d’être libres et autonomes. Il apparaît quand vous ne tenez pas un engagement par conviction ou par envie, mais parce que vous sentez que vous ne pouvez pas agir différemment. Vous respectez les normes, comme un enfant conditionné, pour ne pas gêner ceux qui ont une autorité sur vous.
Le pire est que ce désir de respecter scrupuleusement les règles vous mène à l’angoisse ou à la frustration. Vous apprenez à évaluer ce que vous faites à travers les yeux de celui qui exerce un pouvoir sur vous. Vous laissez votre avis de côté pour adopter celui de l’autre, que ce soit par identification ou pour obtenir une certaine reconnaissance.
Il ne s’agit pas de vous rebeller contre toute forme de pouvoir ou d’autorité. Parfois, cette attitude n’est que le reflet d’un problème. Il est cependant important que vous vous demandiez, en toute honnêteté, si vous êtes conformiste ou non. Si la réponse est “oui”, il est temps d’évaluer ce qui est en train de se passer. Et si vous détectez qu’il n’y a que des peurs et des insécurités derrière cela, n’hésitez pas à remettre en question certaines de vos normes ou de vos lignes vitales. Vous êtes probablement en train de laisser une grande partie de votre être sur le chemin. En échange de quoi ?
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