3 habitudes toxiques qui nous rendent extrêmement malheureux-ses
Les personnes toxiques, les mauvais moments ou les épreuves ne nous rendent pas toujours malheureux-ses. Très souvent, au-delà de ce que nous pouvons croire, ce sentiment provient de notre façon d’agir. D’habitudes toxiques que nous répétons, sans nous demander pourquoi elles sont entrées dans notre routine. Par ailleurs, au lieu de les analyser et de les transformer, nous choisissons de rejeter la faute sur la chance pendant que nous nous plongeons dans l’amertume.
Il est évident qu’être heureux-se continuellement relève de l’impossible. Cependant, il est possible de maintenir un certain équilibre et bien-être émotionnel. Quand tout va bien, c’est simple. Le problème surgit quand les obstacles apparaissent et quand nous devons avancer à reculons, une chose qui se produit souvent. Par inertie, nous continuons de suivre ces habitudes toxiques : par définition, plus nous les exécuterons et plus nous aurons du mal à nous en défaire. Elles se sont transformées en un cercle vicieux dans lequel nous nous sentons bloqué-e-s.
Ce ne sont pas les difficultés qui nous entraînent sur le chemin de l’amertume mais nos habitudes.
Les habitudes toxiques : des voleuses d’énergie
Nous allons, pour beaucoup d’entre nous, nous sentir identifiés avec les habitudes toxiques que nous allons mentionner. C’est un fait curieux, parce qu’elles font partie de nos vies mais nous ne nous rendons pourtant pas compte de leur influence négative. L’une de ces habitudes, si humaine, est de désirer ce que nous n’avons pas. Nous sous-valorisons ce que nous possédons, nous voulons davantage de choses… Réaliser que nous n’avons besoin de rien de plus pour être heureux-ses nous permettra d’éviter d’être tristes et insatisfait-e-s.
La situation contraire se produit aussi : la stagnation émotionnelle. Cette circonstance qui nous empêche d’aller de l’avant ou de repartir en arrière. Nous nous trouvons dans la fameuse zone de confort qui nous piège, nous empêche de grandir, de progresser, d’avancer et de nous sentir comblés. Pourquoi ne sortons-nous pas de cette zone ? Est-ce par peur ? Qu’est-ce qui nous provoque tant d’insécurité ? Nous confier et réfléchir à ces questions nous permettra de mettre fin à une situation qui nous fait nous sentir prisonnier-ère-s dans notre propre cellule.
Une autre habitude que nous mettons en pratique est celle du pilotage automatique. Ce moment de nos vies au cours duquel nous ne faisons pas attention au présent et ne le savourons pas. Nous avançons sans même penser à ce que nous sommes en train de faire. C’est comme si nous marchions à travers un bois sans prendre le temps de contempler le merveilleux paysage qui s’étend autour de nous. Nous nous éloignerions de la réalité, nous ne profiterions pas du “ici et maintenant” et passerions à côté d’un grand plaisir.
Chercher l’approbation des autres est également une habitude très toxique. Nous ne ferons jamais rien selon nos envies mais ferons toujours en sorte que ce que l’on fait soit bien vu par les autres.
Nous ne pouvons pas non plus oublier quelque chose que nous reléguons souvent au second ou troisième plan. Nous faisons ici référence à notre alimentation et également à notre sommeil. Ne pas bien manger et ne pas suivre un régime sain sont des choses qui auront une nette répercussion sur notre état d’esprit : nous n’aurons pas le niveau d’énergie nécessaire et aurons une estime de nous-même lestée. La même chose se produit pour le sommeil : dormir suffisamment est important pour être efficace dans son travail et se sentir mieux.
La pire des habitudes toxiques : se prendre pour une victime
Nous avons gardé pour la fin l’une des habitudes toxiques qui a le plus de répercussions sur nos relations. Se prendre pour une victime est pour beaucoup de personne un moyen d’attirer l’attention, entre autres privilèges. Mais cette habitude implique d’autres pratiques qui nous font nous submerger dans une réalité plutôt triste.
Faire la victime nous fait nous attacher à toutes ces émotions négatives que nous devrions essayer de lâcher. Mais nous en avons besoin pour faire de la peine aux autres et ne pas nous sentir responsables de ce qui est en train de nous arriver. Fermer les yeux et accepter la négativité nous conduira à accumuler de la colère et du ressentiment dans notre cœur.
Refuser d’accepter la réalité : un chemin sans issue
En lien avec ce qui précède se trouve la terrible habitude de renier la réalité. Quand celle-ci n’est pas celle que nous souhaiterions voir, nous lui tournons simplement le dos et refusons de la regarder. Cependant, cela ne l’empêchera pas d’être bien présente. Elle sera toujours là, même si nous ne voulons pas la voir et s’abattra violemment sur nous quand le moment sera venu.
L’habitude de vouloir passer pour une victime n’existerait pas si nous ne rejetions pas également la faute sur les autres. Nous ne serons jamais responsables de ce qui arrive et, même si c’est vraiment le cas, nous essayerons de le tourner à notre avantage pour pouvoir passer pour des martyrs. Par exemple, si nous sommes recalé-e-s à un examen, nous ne serons jamais coupable de ne pas avoir assez étudié ou de ne pas nous être concentré-e-s suffisamment : si nous avons échoué, c’est parce que le/la professeur-e a choisi un sujet très difficile.
Vouloir passer pour des victimes ne nous permettra pas de tirer de leçons d’expériences passées pour pouvoir affronter la vie.
En conclusion, il existe beaucoup d’habitudes toxiques que nous suivons chaque jour et dont nous devons nous débarrasser pour nous sentir mieux. La dernière – chercher à passer pour une victime – est sans aucun doute la plus compliquée à aborder. Ne pas avoir la capacité d’être auto-critiques et d’accepter nos erreurs nous empêchera d’être conscient-e-s de toutes ces habitudes que nous avons intégrées dans notre routine et qui nous font nous sentir malheureux-ses.
Images de Charlie Dubous
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