Top 5 des films d'Orson Welles
Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González
Lorsque nous parlons de réalisateurs historiques, nous devons mentionner ceux qui se sont démarqués, même pour leur participation en tant qu’acteurs, scénaristes et producteurs ; c’est-à-dire qui sont devenus des cinéastes polyvalents. Pour cette raison, nous voulons aujourd’hui vous faire découvrir quels sont les meilleurs films d’Orson Welles et quelle a été sa contribution dans chacun d’eux.
Orson Welles est né aux États-Unis pour entrer dans l’histoire en réalisant des films où prédominent l’action, la réflexion et la moralité. De plus, il a été réputé pour revitaliser le théâtre, mettre à jour la façon de faire de la radio et pour nous montrer des lieux du monde entier sur grand écran. Un génie que l’on a aujourd’hui envie de connaître à travers ses productions.
1. Citizen Kane
En 1941, Orson Welles réalise l’un des grands chefs-d’œuvre du cinéma. Dans le genre dramatique, il participe non seulement en tant que réalisateur mais aussi en tant qu’écrivain, producteur et acteur. Il a remporté l’Oscar du meilleur scénario, écrit avec Herman Jacob Mankiewicz. Rappelons qu’il a également été nominé dans d’autres catégories. Mais pourquoi ce film est-il si emblématique ?
L’histoire se concentre sur la figure de Charles Foster Kane, qui montre une attitude impassible pour accéder au pouvoir. Ses derniers mots, au moment de mourir, ont été « Rosebud », un concept qui devient une véritable énigme et qui suppose le début d’une enquête par l’intermédiaire de journalistes.
Pour ce faire, Orson Welles utilise la technique des flashbacks, appliquée de manière audacieuse et cohérente. De cette façon, on peut dire que l’histoire capte l’attention du spectateur du début à la fin.
« Un poète a besoin d’un crayon ; un peintre, un pinceau ; et un réalisateur, une armée. »
-Orson Welles-
2. La Dame de Shanghai
En 1947, Orson Welles réalise cette production de film noir. Lui-même participe en tant qu’acteur avec sa femme Rita Hayworth. L’intrigue, l’émotion et le suspense sont présents dès le début, de la même manière que les thèmes liés à la tromperie et aux mauvaises apparences sont montrés.
L’intrigue se concentre sur la figure de Michael O’Hara, un jeune marin qui tombe profondément amoureux d’Elsa Bannister. Il entreprend un voyage avec le mari de cette femme, Arthur Bannister. À partir de là, le gros de l’intrigue se déroule, juste quand Michael lui-même simule sa mort pour obtenir l’argent et s’échapper avec Elsa.
3. Le troisième homme
Deux ans plus tard, plus précisément en 1949, Carol Reed réalise ce film qui est très bien accueilli par l’académie. On pourrait le classer dans le genre du film noir. Orson Welles y apparaît comme l’un des protagonistes, avec Joseph Cotten et Alida Valli. Examinons quelques aspects importants de ce film :
- L’histoire se déroule à Vienne après la fin de la Seconde Guerre mondiale et le contrôle des différents territoires par des puissances telles que la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’URSS.
- Tout se déroule autour de l’enquête sur un éventuel meurtre. Ce thème est mêlé à un thématique liée au marché noir et à la contrebande.
- Sur le plan technique, on peut dire que chaque plan est soigné. Chaque personnage est dépeint d’une manière unique. Malgré un petit budget, ce film a su exploiter pleinement les vertus d’une histoire aussi dérangeante qu’attrayante.
4. L’étranger
De quoi parle Orson Welles dans ce film ? Au sein du genre du film noir propre au thrillers d’intrigue psychologique, il y travaille un thème lié au monde des nazis. Gardez à l’esprit que ce film est tourné en 1946, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Dans l’intrigue, vous pouvez découvrir la figure de Wilson, un agent de la commission de crimes de guerre. L’objectif est de retrouver Franz Kindler, l’un des principaux cerveaux des camps d’extermination nazis.
De manière générale, on pourrait considérer ce film comme l’un de ses chefs-d’œuvre, mais qui est relégué au second plan par rapport à d’autres films plus reconnus.
« Je ne pense pas que ma carrière artistique soit quelque chose de si précieux qu’elle doive passer avant mes convictions. »
-Orson Welles-
5. La soif du mal
Ce film a été tourné en 1958 et s’inscrit, comme les précédents, dans le genre film noir. Son thème se centre autour de la résolution d’un meurtre. Dans ce cas, des acteurs comme Charlton Heston et Janet Leigh apparaissent à l’écran, sans oublier Orson Welles qui y participe également, représentant un policier corrompu nommé Hank Quinlan.
L’une des clés de ce film est la fausse preuve créée par la police. C’est Mike Vargas lui-même, le protagoniste, qui découvrira cette preuve, liant Quinlan et d’autres gangsters au meurtre.
En bref, il s’agit de l’une des œuvres les plus remarquables de ce cinéaste qui pose un argument similaire à d’autres productions précédentes et dans le même style qu’Alfred Hitchcock.
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