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Personne ne vaut mieux qu'un autre

3 minutes
Personne ne vaut mieux qu'un autre
Dernière mise à jour : 21 septembre, 2015

Je ne peux pas compter sur les doigts de mes mains toutes les fois où j’ai échoué dans la vie.

Je ne sais pas non plus le nombre de fois où je n’ai pas répondu aux attentes des personnes qui m’entouraient. De fait, je dois dire que je suis arrivé au coeur des entrailles de l’échec.

J’ai été rebelle à ma manière, à cause de certaines choses, justifiées ou non. J’ai commis des fautes pardonnables et d’autres qui sont difficiles à avaler.

J’ai changé les pardons par l’espoir que ce qui a été fait reste dans l’oubli, grâce à l’inertie qui se produit lorsqu’on accumule des souvenirs. 

Je me suis mis dans des situations pas possibles, sans besoin, et les pires conséquences de ces complications dans lesquelles j’ai été traîné, ont été payées par des personnes qui m’entouraient et desquelles j’ai accepté de l’aide.

J’ai perdu le nord plus d’une fois, mais également le sud, l’est et l’ouest. J’ai ouvert les mains et j’ai tout laissé tomber, au petit bonheur la chance.

Je parle de choses importantes, qui laissent des cicatrices, celles qui partent difficilement et qui reviennent souvent.

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A quoi bon réparer ses erreurs ?

J’ai eu la possibilité de retrouver ce que j’avais perdu, mais par orgueil, je n’ai pas voulu le récupérer. 

Je me suis griffé et je me suis mordu, et c’est une douleur grâce à laquelle je dois subir ma peine, car c’est moi, et uniquement moi, qui suis en faute.

C’est pour cela que je vous dis qu’habituellement, notre inaptitude nous fait d’abord du mal à nous-même, et ensuite aux autres.

Il me manquerait des cases mentales si je voulais ordonner toutes les fois où je n’ai pas rempli mes objectifs.

Je ne sais pas combien de fois j’ai bu la boisson de la défaite, la pire des boissons que l’on boit dès tout petit.

Les déceptions blessent toujours avec la même colère, même si on accumule différents kaléidoscope pour les regarder.

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Alors je regarde vers l’avant…

Parfois, quand je m’arrête et que je regarde vers l’avant, je suis conscient qu’il me reste encore beaucoup de déceptions à vivre. Ce qui me maintient en vie, c’est qu’il y a bien plus de choses à vivre.

Depuis tout petits, on nous donne des évaluations de notre travail, nous apprenons à nous comparer avec les autres et nous sommes dans une compétition permanente.

Plus tard, on apprend que l’on a mal commencé sa vie et que personne n’est comparable à personne. De fait, personne ne vaut mieux qu’un autre, ni que sa vie et ses expériences.

Alors, vous commencez à comprendre que, si vous n’avez pas d’autre remède que d’être vous-même, cela vaut la peine de croire en vous.

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Mais, malgré tout…

Quand j’ai compris cela, la dureté de mes déceptions a augmenté de quelques degrés.

Je ne pouvais plus rejeter la faute sur personne puisque j’avais décidé de prendre mes responsabilités.

J’ai arrêté les soins palliatifs et j’ai essayé d’en apprendre le plus possible sur les défaites.

J’ai situé le centre de gravité de mes émotions à l’intérieur de moi, et j’ai commencé à être plus stable émotionnellement.

Je ne sais pas ce qu’il va se passer, car en réalité, nous ne connaissons pas le futur, mais jusqu’à présent, je crois que j’ai mérité de faire cet exercice d’honnêteté.

Vous pouvez demander des conseils à toutes les personnes que vous voulez, vous pouvez vous informer pour savoir si le chemin a beaucoup de montées ou de descentes, ou demander au ciel par où souffle le vent.

Analysez les circonstances, une par une et avec calme, mais ensuite, choisissez vous-même la direction.

Ainsi, quand vous devrez faire les comptes, que ce soit une victoire ou une défaite, vous la vivrez dans toute son intensité.
Vous n’aurez plus jamais de déception. 

 

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.