Parfois, il vaut la peine d'être triste et brisé en mille morceaux

Parfois, il vaut la peine d'être triste et brisé en mille morceaux

Dernière mise à jour : 24 octobre, 2016

Parfois, il vaut la peine d’être triste et brisé en mille morceaux. Rien ne sert d’être une de ces personnes constamment joyeuse que tout le monde aime, une des ces personnes qui sourient tout le temps, et qui ont envie de parler avec les autres.

Parfois, il faut laisser notre coeur pleurer jusqu’à s’assécher ; c’est humain et réel.

Le comportement contraire obéit à la tyrannie de l’optimisme excessif et promeut la répression émotionnelle, le renfermement sur soi ainsi que la confiscation de nos expériences.

Il est nécessaire d’embrasser la vie, et d’être conscient du fait que nos émotions négatives n’ont pas à être malsaines et que la tristesse, la colère et la frustration nous aident à avancer, à faire face à ce qui nous blesse, et à chercher notre sens de la réalité.

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L’importance de valider la vie

Le début de cet article définit la vie, la normalité. Or tout n’est pas toujours rose, tout ne se passe pas toujours comme on le voudrait, et tout ne nous fait pas sourire.

Il est important d’influer sur cet aspect, d’éduquer nos pensées et nos comportements de même que nos émotions.

Il y a des jours où on n’arrive pas à sortir du lit et où il semble que le chemin que l’on laboure commence à sombrer.

Ces jours-là représentent l’occasion rêvée de réfléchir, de ne pas laisser grandir nos démons.

Il est très important de se rendre compte que nous avons le droit de nous sentir usé, que cela fait partie du processus.

C’est une étape où se présente toute une série de “micro-deuils” se révélant nécessaires pour élaborer et refaire le monde à notre goût.

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Ainsi, la profondeur psychologique qui caractérise les mauvais moments revêt automatiquement des changements de pensées, d’émotions et de comportements.

Cela dépendra de cette gestion que l’on fait du mal-être, autrement dit de la permission que l’on s’octroie de lâcher une grande partie de la charge qui nous emprisonne.

Pensez au processus de mue des serpents ; lorsqu’ils doivent se défaire de leur vielle peau, ils se fraient un chemin entre deux pierres qui les enserrent, qui les grattent et qui les aident à éliminer leur peau.

Cette étape est douloureuse, mais leur permet de se débarrasser du vieux pour faire de la place au nouveau.

C’est la fin d’un processus et le début d’un autre, et au cours de cette étape, on souffre inévitablement. Si on résiste, l’angoisse augmente, et par conséquent, on ne lâche pas les choses qui ne nous apportent plus rien et dont on n’a plus besoin.

La libération vient, alors, de l’apprentissage que sous-tend cette blessure.

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Le fait de ressentir que notre intérieur se fissure nous fait nous poser des questions auxquelles on ne pensait même pas auparavant.

Par conséquent, nous pouvons prendre conscience de la présence des “démons” qui nous tourmentent jour après jour du fait de la mauvaise conceptualisation que nous faisons d’eux.

Ainsi, la façon dont on se met à nu quand il fait plus froid et que l’on a de faire tout un plat dans notre quête d’un bonheur qui n’arrive jamais semble étrange, car nous l’avons mal conceptualisée.

Nous sommes à l’extrême et, par conséquent, nous ne permettons rien de plus que le feu brûlant et le froid intense. C’est là que réside le problème.

Si on embrasse nos émotions et qu’on leur donne la main au travers de pensées et de comportements, on prendra une décision qui fondera notre développement tout au long de notre vie.

Quelle décision ? Celle de nous respecter, d’apprendre de nous-même et de continuer à avancer avec de bonnes chaussures quel que soit le chemin.


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