Nous sommes "un cadeau"

Nous sommes "un cadeau"

Dernière mise à jour : 29 mars, 2017

Nous sommes “un cadeau”. Oui, un cadeau. Car nos yeux apportent une lumière qui serpente au son de nos émotions. Nous sommes le produit de constellations neurochimiques qui ouvrent des autoroutes dans notre esprit, dans notre corps et, enfin, dans la vie des autres.

On ne peut pas libérer nos actes de leur influence sur notre entourage, c’est pourquoi nous nous enveloppons dans l’électricité, dans des batteries chargées avec des valises disposées à recevoir des expériences, expériences qui, dans leur magnificence, reflètent la manifestation de foi que la nature rédige lorsque l’on naît, que l’on grandit et que le destin met fin à notre vie.


Qui peut douter de cela ? Toute vie est un cadeau, en elle-même, pour soi et pour les autres. Les bonnes personnes sont faites de parties individuelles recomposées, de morceaux de leur “moi” réunifié quand est arrivé le calme après les tourmentes.


En réalité, nous connaissons tou-te-s des contretemps dans notre vie. Plus ils sont nombreux, plus on apprend et on grandit. De plus, généralement, on dit que lorsqu’on apprend une leçon, la souffrance disparaît, même si demeurent des cicatrices dans notre corps et notre âme.

C’est pour cela que les personnes les plus belles sont celles pour qui il n’a pas été facile de parcourir les chemins de leur histoire. Ce n’est pas qu’elles ont vaincu la peur et la douleur, c’est qu’elles savent qu’on ne peut pas guérir ce que l’on refuse d’affronter.

Le cadeau, ce n’est pas l’emballage, mais ce que ce dernier renferme

Nous sommes un cadeau. Nous sommes magnifiquement emballé-e-s ; à première vue, nous sommes attrayant-e-s. Certain-e-s sont emballé-e-s dans un papier très ordinaire, et d’autres ont été abîmés par la Poste.

Or, l’emballage n’est pas le cadeau. Parfois, le cadeau est difficile à ouvrir, et il faut demander de l’aide pour y arriver. Peut-être parce que cela fait peur ? Peut-être parce que cela fait mal ? Peut-être parce qu’il a déjà été ouvert et méprisé…?

Moi, je suis un cadeau, et avant tout un cadeau pour moi-même. Ai-je bien regardé en moi ? Ai-je peur de le faire ? Peut-être n’ai-je pas accepté le cadeau que je suis ? Peut-être réside-t-il en moi autre chose que ce que je crois ? Peut-être n’ai-je jamais découvert le merveilleux cadeau que je suis.”

– Extrait de Yo soy un regalo (“Je suis un cadeau”, en français) –

En tant que cadeaux, nous offrons chaque jour de magnifiques sentiments aux autres, nous enchantons avec des mots le reflet de leur regards, et nous maquillons de sens chaque petite interaction que nous avons avec le monde. C’est pourquoi il est important que l’on ait tou-te-s la ferme conviction que NOUS SOMMES UN CADEAU.

Que nous devons apporter des choses aux autres, et recevoir avec plaisir ce qu’elleux nous apportent. Telle est la vraie richesse, la valeur que nous sommes tou-te-s des cadeaux ; des cadeaux d’amour, des cadeaux d’amitié, des cadeaux de famille, des cadeaux professionnels…

Mais attention, car notre emballage garde, méfiant, un monde intérieur qui n’est rien de plus qu’une machine de développement et d’intimité. Il se peut que le pouvoir social de notre emballage nous empêche d’être maître-sse-s de notre machine interne. C’est alors que, avec plus de force, nous devons essayer de nous crier quelque chose qui nous construit comme, par exemple : “Je suis un cadeau. Pour moi et pour les autres”.

 

 


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