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Même si j'ai souvent été déçu, je crois encore qu'il y a des gens biens

5 minutes
Même si j'ai souvent été déçu, je crois encore qu'il y a des gens biens
Raquel Aldana

Rédigé et vérifié par Psychologue Raquel Aldana

Écrit par Raquel Aldana
Dernière mise à jour : 14 décembre, 2021

Il y a encore des gens honnêtes, responsables, sincères, aimables, capables, tendres, sensibles et respectueux, encore des gens loin de l’amertume, de l’égoïsme, de l’hypocrisie et de la prétention.

Ce sont des personnes qui nous réconfortent, qui nous font avoir de nouveau foi en l’humanité et en la possibilité d’améliorer ce monde corrompu par les intérêts, le mensonge et la fausseté.

Ce sont des personnes braves, attentives et humbles, mais elles n’en ont pas conscience. Elles ne savent pas qu’elles représentent tout ce qui nous fait sourire, elles ne savent pas à quel point elles peuvent être importantes, et ce jusqu’aux détails les plus insignifiants.

 


“Nul besoin d’attendre une seule seconde plus avant de se mettre à améliorer le monde, et c’est merveilleux”.

-Anne Frank-


Ce qu’on apprend des gens biens

Les gens merveilleux nous offrent non seulement des sourires, du confort et du bonheur, mais également de bons souvenirs qui deviennent des leçons de vie au travers de nos émotions.

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Grâce à leur présence à nos côtés, on apprend que les bonnes actions ont plus de valeur que les intentions, qu’on nous rend toujours de façon démultipliée ce que nous offrons aux autres, et que la plus belle récompense que l’on puisse recevoir réside en nous-même.

La vie, ce n’est pas être stable, mais apprendre à marcher en équilibre, et pour ce faire, on a besoin de se sentir bien avec nous-même.

La seule solution, c’est donc de rejeter les mauvaises intentions et d’apprendre des émotions négatives.

Éduquer avec des émotions, éduquer dans la bonté

Le fait que l’on n’ait pas toujours de bonnes intentions et de bons sentiments, ne fait pas de nous de mauvaises personnes, mais des personnes normales.

Il y a souvent beaucoup de confusions à ce propos, puisque généralement, on met une étiquette sur le front d’une personne ou on l’apprécie pour des faits isolés.

 


Par exemple, ressentir de la jalousie, de la colère ou de la haine, c’est totalement naturel, et cela ne doit pas nous tourmenter. En revanche, il faut faire particulièrement attention à ne pas laisser ces sentiments et émotions guider nos actes.


 

Autrement dit, on doit essayer de ne pas exploser comme un volcan et de ne pas laisser certaines circonstances nous dominer.

Evidemment, on peut ressentir de la jalousie lorsqu’un.e autre possède une chose que l’on désire ou, par exemple, si on voit que les autres avancent dans leur vie alors que nous avons l’impression de stagner.

Pour autant, cela ne nous fait pas perdre nos bons qualificatifs. Le simple fait d’être conscient que l’on ne peut pas échapper aux émotions ni aux sentiments négatifs peut nous permettre de réussir à faire un pas de plus vers le bon développement de notre intelligence émotionnelle.

Quelques conseils pour surmonter les émotions destructrices

En général, on dit que les personnes qui se caractérisent par leur justesse, leur authenticité, leur loyauté, leur honnêteté, leur prudence et leur respect sont émotionnellement intelligentes.

Evidemment, ce sont des aspects qui sont généralement attribués aux personnes équilibrées.

 


La bonté, c’est un don dont on doit profiter autant qu’on doit en prendre soin. Ainsi, pour atteindre cet équilibre émotionnel que l’on admire tant, on doit apprendre à surmonter les émotions destructrices.


 

Comme on le sait déjà, très peu de personnes parviennent à se débarrasser de ces émotions destructrices, et d’ailleurs, celles qui y arrivent ne peuvent pas toutes les éliminer pour autant (entre autres raisons parce que cela va à l’encontre de notre nature émotionnelle).

Afin de surmonter ces émotions négatives, il est donc nécessaire de travailler sur les aspects suivants :

1- On doit les comprendre

Comme nous vous l’avons déjà dit précédemment dans cet article, on doit oublier l’idée selon laquelle nos émotions sont intolérables, et faire un pas de plus dès lors qu’il est question de consolider ces nouvelles croyances.

Quand ces émotions considérées comme destructrices font leur apparition, pensez à tout ce qu’elles ont pu générer.

2- Se défaire de la peur

Etre un être émotionnel, ce n’est pas quelque chose de mauvais ni de négatif, n’est-ce pas ?

A partir de ce même raisonnement, on peut également dire que ressentir de la jalousie ou de la colère à un moment donné, ce n’est pas plus mauvais.

Finalement, l’affirmation est la même, mais en parlant de jalousie plutôt que d’être émotionnel, on est plus précis, tout simplement.

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Probablement cela est-il plus tolérable à nos yeux que de penser à la spontanéité avec laquelle un enfant peut se laisser emporter par la colère ou la jalousie.

On sait que l’on ne doit pas les corriger pour cela, mais plutôt les faire réfléchir sur leurs émotions.

Pourquoi ne faisons-nous pas la même chose à l’âge adule ? C’est pourtant exactement la même chose.

Le fait de comprendre cela et de l’intérioriser nous aidera à l’avenir, à ne plus craindre notre nature et nos émotions.

3- Il faut enlever les étiquettes qu’on colle sur le front des autres

Généralement, on dit que l’être humain a tendance à faire des attributions internes, stables et globales sur les comportements des autres considérés comme négatifs.

Même si nous sommes davantage bienveillant avec nous-même, on finit malgré tout par craindre que cette règle de trois ne se vérifie également avec nous.

Le plus souvent, on n’a pas conscience du fait que cela se produit dans notre esprit.

En revanche, on sait à quel point il peut être douloureux de voir les autres nous attribuer des aspects qui ne nous définissent pas.

4- Cultiver l’équilibre émotionnel

Si on peut dire que les émotions destructrices sont celles qui peuvent nous blesser, ce qui est certain, c’est qu’elles ne deviennent destructrices uniquement lorsqu’elles perturbent notre équilibre mental.

Autrement dit, ce n’est pas le fait de ressentir de la colère ou de la laisser s’installer en nous sur le long terme qui nous détruit.

Même s’il n’est pas chose aidée que de charger une émotion de bons sentiments, c’est ce chemin-là que l’on doit emprunter si l’on veut atteindre cette sérénité mentale que l’on craint autant que l’on l’admire.

 


Ainsi, le fait réfléchir sur nos émotions et nos valeurs nous aidera à promouvoir des aspects liés à la bonté, à la compassion, au calme et à la confiance.


 

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.