L'importance de la communication consciente
Relu et approuvé par Psychologue Gema Sánchez Cuevas
La communication avec notre environnement commence dès l’utérus maternel : nous réagissons aux stimuli, bien que ces réponses ne soient pas réfléchies. Notre communication se dessine à mesure que nous grandissons. Nous la pratiquons, de sorte qu’elle se modifie afin de répondre à certains modèles sociaux. Arrive donc le moment où nous pouvons parler de communication intentionnelle et de communication consciente.
La communication de nos besoins facilite la survie, établissant des liens avec les personnes qui nous entourent. Il s’agit de quelque chose de naturel qui surgit en nous spontanément. Cependant, nous parlons depuis peu d’un autre type de communication : la communication consciente.
Le mindfulness, ou la communication consciente, nous permet d’être conscient du présent. La façon dont nous communiquons avec l’environnement est multiple aujourd’hui. Certaines études recommandent de se concentrer sur une seule tâche plutôt que de succomber à la tentation moderne d’effectuer plusieurs tâches ou d’avoir une attention divisée. Cela concerne aussi bien la production que la réception des informations. Communiquer ne consiste pas uniquement à produire de l’information, il s’agit également de savoir l’interpréter.
Qu’est-ce que le mindfulness ?
Nous savons souvent ce que nous disons, nous croyons fermement en notre point de vue, mais nous divisons notre attention lorsque nous recevons des messages. Réfléchissons donc. Écoutons-nous vraiment ou attendons-nous seulement que l’autre ait terminé pour pouvoir parler ? Sommes-nous conscient de notre communication non verbale ? Pour le meilleur ou pour le pire, cette dernière transmet une bonne partie des messages que nous communiquons.
Être un locuteur conscient, c’est précisément cela, c’est être acteur de toute notre communication. Il ne s’agit pas d’un processus facile. Il doit commencer à l’école, où les enfants pratiquent certains exercices liés à la communication consciente. Par exemple, les exercices d’empathie et d’acceptation de l’autre sont un bon moyen d’introduire ce sujet auprès des plus jeunes. Les émotions sont fondamentales dans notre quotidien. Leur maîtrise demande beaucoup de patience et de pratique, même si nous l’oublions parfois.
Pratiquer le mindfulness, ou être conscient, implique de ne pas se laisser aller à la colère ou à l’irritation lorsque nous communiquons avec les autres. Savoir quand laisser libre cours aux émotions est un signe de communication consciente. L’intelligence émotionnelle nous aidera dans cette tâche. Une intelligence émotionnelle qui se manifeste dans le domaine de nos émotions, ainsi que dans l’acceptation de celles des autres.
Comment pratiquer la communication consciente ?
La première étape à suivre lorsque nous voulons être des locuteurs conscients est de comprendre que la communication est un processus. Vouloir être mindful ne signifie pas l’être. Cette compétence couvre de nombreux domaines :
- L’orthographe et la bonne dialectique : une personne qui commet des fautes d’orthographe, base son langage sur des expressions ou ne structure pas correctement son discours est un locuteur qui alourdit sa propre communication. Le verbe est l’une de nos premières carte de visite. En prendre soin est toujours important.
- Le manque d’émotions dans le discours : la communication ne repose pas uniquement sur la transmission d’informations. Il sera plus difficile d’atteindre les destinataires si nous ne produisons que des informations. Nous gagnerons si nous l’imprégnons d’émotions, d’allusions et d’empathie avec les autres. L’effet sera immédiat. Le public se sentira comment faisant partie du processus de communication. Nous gagnerons ainsi son implication, son attention. Cela augmente également la probabilité que notre message soit enregistré dans sa mémoire.
- Communication non verbale : la communication non-verbale se réfère non seulement à la gestuelle et à d’autres types de langage corporel, mais aussi à l’information implicite ou pragmatique que nous partageons avec notre interlocuteur. Essayons donc de prendre en compte les deux aspects : il est important que notre langage corporel indique que nous sommes ouverts au dialogue et à d’autres façons de penser. Les éléments pragmatiques sont en outre fondamentaux. Le langage ou les émotions implicites, les codes sociaux que nous partageons ou dans lesquels nous sommes différents doivent constamment rester à l’esprit pour mieux nous adapter à ceux avec qui nous communiquons.
- La responsabilité face aux sentiments : nous ne ressentons pas tous la même chose. Nous n’exprimons pas non plus nos émotions de la même manière. Si nous voulons quelque chose des autres, nous devons trouver le moyen le plus approprié de le demander.
Pour conclure, être des locuteurs conscients fait de nous des locuteurs plus efficaces. Cela nous rend plus empathiques. Cela nous permet de nous exprimer de manière plus adaptée à notre contexte social et de créer des liens sociaux plus forts. Nous parlons d’un processus difficile, car cela impliquera, entre autres, d’identifier et de reconnaître nos erreurs actuelles. Mais les résultats en valent la peine.
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