Les 7 plus belles phrases d'Anaïs Nin

Dans les phrases d'Anaïs Nin, on retrouve une écrivaine honnête et profonde qui, non seulement dans ses textes mais aussi dans sa propre vie, a osé vivre en accord avec ses propres critères et pas avec ce que la société dictait alors.
Les 7 plus belles phrases d'Anaïs Nin
Gema Sánchez Cuevas

Relu et approuvé par Psychologue Gema Sánchez Cuevas.

Écrit par Edith Sánchez

Dernière mise à jour : 15 mai, 2023

Les aspects les plus caractéristiques des phrases d’Anaïs Nin, ce sont la fraîcheur et l’honnêteté avec lesquelles elles ont été élaborées. Certaines sont des affirmations extraites de son Journal, qui comprend au total un volume de 35 000 pages. Elle a commencé à l’écrire à 11 ans et n’a jamais arrêté.

Ainsi, une autre bonne partie des phrases d’Anaïs Nin qui l’ont rendue le plus célèbre proviennent de ses correspondances avec Henry Miller, qu’elles a entretenues à partir de ses 27 ans jusqu’à sa mort. Tous deux sont devenus un des couples les plus emblématiques du monde littéraire.

Cette écrivaine, née en France mais naturalisée américaine, en a choqués plus d’un. En effet, elle a été la première femme à publier du contenu érotique aux Etats-Unis. En son temps, son style direct et désinhibé a posé problème.

Cependant, ce qu’il y a de plus notable dans son oeuvre, ce n’est pas l’aspect érotique, mais plutôt sa réflexion sur l’humain. Sans plus nous éterniser dans ce préambule, nous vous invitons à découvrir dans la suite de cet article quelques unes des phrases d’Anaïs Nin ayant le plus marqué nos mémoires.

1. Pour Anaïs Nin, la mesure réside dans le courage

Une des plus belles phrases d’Anaïs Nin, une de celles qui débordent le plus de joie, dit que “La vie se rétracte ou se dilate à proportion de notre courage“. Le plus intéressant dans cette affirmation est qu’elle mentionne le courage comme le principal élément déterminant le degré de couverture de la vie, pour ainsi dire.

Et Anaïs Nin a tout à fait raison. La peur a la particularité de nous confiner à des marges étroites, que ce soit dans nos idées, dans les espaces que nous occupons ou dans les expériences que nous vivons. Le courage, en revanche, est la force qui nous pousse à traverser les frontières et à élargir notre réalité.

Un homme pensant aux phrases d'Anaïs Nin

2. Les choses comme elles sont

Il s’agit là d’une des phrases où Anaïs Nin réaffirme cette tradition subjectiviste à laquelle elle appartenait. Elle signale en effet : “Nous ne voyons jamais les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes”. En d’autres termes, la réalité est une construction personnelle.”

Chaque être humain “filtre” la réalité, à partir de ses désirs, de ses craintes, de son histoire personnelle, etc. Ainsi, ce qu’une personne définit comme “réel” n’est pas exactement équivalent à ce qu’une autre personne définit comme tel. La subjectivité détermine notre manière de voir les choses.

3. Une des phrases d’Anaïs Nin sur l’amour

La plupart des phrases d’Anaïs Nin sont consacrées à l’amour. Celle-ci, par exemple, nous dit : Vous ne pouvez pas sauver les gens, vous ne pouvez que les aimer” . Anaïs Nin nous montre donc là une perspective réaliste, par opposition à un point de vue romantique sur l’amour.

Dans le romantisme, l’amour est la réponse et le salut à toute chose. Or, en réalité, chacun doit lutter avec son destin, qui est le fruit de facteurs internes et externes. Rien ni personne ne change cela. L’amour véritable aime, tout simplement.

4. Le monde que chacun construit

Nombreux sont ceux qui avancent dans la vie en pensant que ce sont les autres ou le monde qui doivent changer afin que la réalité soit plus tolérable. Cependant, finalement, c’est nous-même et personne d’autre qui pouvons faire en sorte qu’elle soit assimilée et digérée.

Telle est l’idée qu’Anaïs Nin véhicule dans cette phrase : “Lorsque l’on crée un monde tolérable pour soi-même, on crée un monde tolérable pour les autres”. Il s’agit alors de construire un monde tolérable pour nous-même. Et cela est plus que suffisant pour améliorer le monde des autres.

5. La mort naturelle dans l’amour

Voilà une autre des plus phrases d’Anaïs Nin sur l’amour : L’amour ne meurt jamais de mort naturelle. Il meurt parce que nous ne savons pas revenir à sa source” . Le plus intéressant dans cette affirmation, c’est la référence à la source.

L’amour ne naît pas du néant ; c’est la combinaison de facteurs ou de raisons qui le fait surgir. A l’origine de l’amour, il y a aussi son essence. Alors, si nous ne voulons pas le voir mourir, l’objectif est de revenir à l’essentiel.

Deux personnes se tenant la main avec une guirlande lumineuse enroulée autour de leur bras

6. Qu’est-ce que la honte pour Anaïs Nin ?

Anaïs Nin nous dit que “La honte est le mensonge que quelqu’un vous a dit de vous”. C’est une observation très juste et profonde qui résout la sombre intrigue de la honte. Tout d’abord, elle la définit comme un mensonge et ensuite, comme quelque chose qui vient des autres, pas de soi.

Il y a honte quand il y a, simultanément, un regard d’autrui qui la signale. C’est ce signalement qui nous mène à penser que nous ne sommes pas dignes ou que nous devons nous cacher. C’est de là que naît la honte : du crédit que nous accordons à ce que l’autre voit partiellement de nous.

7. La peur de la mort

La mort est un sujet récurrent dans la littérature. Anaïs Nin a aussi réfléchi à ce sujet ainsi qu’à ses implications. De là naît donc cette affirmation aussi simple que forte : “Les gens qui vivent profondément n’ont pas peur de la mort.”

La peur de la mort vient principalement de cette confrontation avec la possibilité de ne pas être. De se diluer dans le néant. Cette crainte est plus grande lorsque l’on n’a pas vécu à fond. Finalement, avoir peur de mourir, c’est avoir peur de ne plus jamais être.

Ces phrases d’Anaïs Nin ne sont qu’un petit échantillon de l’oeuvre intéressante de cette écrivaine, qui a défié les tabous et les préjugés. Elle a eu le courage de vivre en accord avec ses propres critères et de faire de l’amour un sentiment universel et très humain, qui n’a pas de barrières.

 


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  • Campos, J. (1985). Mi vocación literaria. Revista Iberoamericana, 51(132), 467-470.

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