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Les 5 meilleures phrases d'Anna Freud

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Les 5 meilleures phrases d'Anna Freud
Dernière mise à jour : 15 décembre, 2017

Les phrases d’Anna Freud révèlent une psychanalyste suivant l’héritage de son père, Sigmund Freud. Cependant, dans son cas, l’accent a été presque exclusivement mis sur le monde des enfants. Il ne pouvait en être autrement dans la mesure où Anna elle-même a vécu une enfance paradoxale.

Sa mère était plus ou moins fatiguée de l’éducation lorsque Anna est née. Elle avait déjà eu cinq autres enfants et ne se sentait pas capable de se consacrer à un autre. Par conséquent, elle a embauché une gouvernante qui est devenue ce que Anna a appelé sa “mère psychologique”.

Anna Freud a suivi une psychanalyse avec son propre père. Il a du être très difficile pour elle de succéder à l’un des hommes les plus en vue de l’histoire. Bien qu’elle soit restée dans la ligne de la psychanalyse classique, les phrases d’Anna Freud révèlent une facette plus sensible de ce courant. Voici quelques-unes de ses phrases dont nous nous souvenons le plus.

Parfois, la plus belle chose est précisément celle qui vient de manière inattendue et qui n’est pas méritée, autrement dit, quelque chose qui est vraiment offert.

-Anna Freud-

1. La mère, un thème fréquent dans les phrases d’Anna Freud

L’empreinte de sa mère est restée très fortement gravée dans son cœur. C’est pourquoi de nombreuses phrases d’Anna Freud se réfèrent à cette figure. La phrase suivante, par exemple, est très représentative : Lorsque les sentiments des parents sont inefficaces ou trop ambivalents ou lorsque les émotions de la mère sont temporairement dirigées ailleurs, les enfants se sentent perdus”.

Nous pourrions dire qu’il s’agit de l’une des conclusions de sa propre psychanalyse. Bien qu’elle l’ait au début appliqué à sa situation individuelle, l’affirmation a une validité universelle. Un enfant qui ne trouve pas de place dans le cœur de ses parents, ne trouve pas non plus de place dans le monde.

 

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2. À propos de l’essentiel

Voici une autre phrase d’Anna Freud qui montre son désarroi, son manque essentiel d’affection maternelle. Elle dit : “Ce que j’ai toujours voulu pour moi est beaucoup plus primitif. Ce n’est probablement rien de plus que l’affection des personnes avec lesquelles je suis en contact et la bonne opinion qu’elles ont de moi “.

Il est habituel que les personnes qui ont grandi avec des déficiences affectives portent un vide profond dans leur cœur. Par conséquent, les manifestations d’affection et l’approbation des autres ont une importance décisive pour elles. C’est ce qui semble être révélé dans de nombreuses phrases d’Anna Freud : le désir d’un amour qu’elle n’a jamais eu.

3. L’insatisfaction et la vie

La vie, non seulement d’Anna Freud, mais de tous les êtres humains, est marquée par une insatisfaction éternelle. La psychanalyse révèle l’existence d’un mal-être qui n’a aucun moyen d’être complètement résolu. La vie implique un grand nombre de renoncements à des désirs impossibles, générant par la même de l’insatisfaction.

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Il s’agit de ce qui semble se refléter dans l’une des phrases les plus connues d’Anna Freud : “Si quelque chose ne vous satisfait pas, ne soyez pas surpris. Nous appelons cela la vie“. Vivre, en fin de compte, implique toujours des manques et des contradictions. L’insatisfaction est inhérente à la vie elle-même.

4. Changer le monde

Bien que beaucoup de phrases d’Anna Freud laissent apparaître une âme plus ou moins tourmentée, il se trouve également en elle un espoir énorme. Cela se reflète dans son travail et dans plusieurs de ses phrases. L’une d’elles dit : “Comme c’est merveilleux que personne n’ait besoin d’attendre un seul instant avant de commencer à améliorer le monde“.

Cette phrase en particulier éloigne Anne Freud du pessimisme rationnel de son père. L’auteur de L’avenir d’une illusion ne percevait pas une telle probabilité de changer le monde. En revanche, Anna place un espoir important dans l’être humain et dans les changements constructifs qui peuvent être réalisés.

5. L’erreur et la vérité

De nombreuses phrases d’Anna Freud revêtent une connotation philosophique. Elles font allusion à des thèmes universels et nous permettent de voir une autre facette de sa pensée. La phrase suivante, par exemple, s’éloigne de l’analyse de l’individu et se réfère au collectif. Elle dit : “Lorsque l’erreur devient collective, elle acquiert la force d’une vérité“.

Cela fait référence au pouvoir du groupe face à l’individu. Au mécanisme par lequel la société accorde un degré de vérité à quelque chose. Si de nombreuses personnes partagent une erreur, l’illusion que cela n’en soit pas une est par la même créée. Dès lors, la force du collectif prévaut, non celle de la raison.

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Anna Freud a amené des éléments importants qui permettent de mieux comprendre certains aspects de la psychanalyse. Bien qu’elle ne soit pas parvenue à atteindre une transcendance égale à celle de son père, elle est tout de même parvenue à une grande pertinence au travers de ses contributions. Elle fait indéniablement partie de ces penseurs qui valent la peine d’être lus et connus.


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