La fascinante théorie de la conscience quantique
Relu et approuvé par Psychologue Gema Sánchez Cuevas
La théorie de la conscience quantique peut sembler un peu complexe pour ceux qui ne dominent pas les sujets ayant trait à la mécanique quantique. Il est vrai qu’il s’agit d’un terrain confus mais, malgré tout, absolument fascinant. Même si beaucoup de ses postulats sont encore au stade d’hypothèses, on a également pu accumuler suffisamment de connaissances pour que ce champ devienne digne de respect.
Commençons par dire que la physique a eu deux grandes révolutions au début du XXe siècle. L’une d’elles fut celle qui a inspiré la célèbre théorie de la relativité d’Albert Einstein. L’autre, celle de la physique quantique. La relativité a marqué un tournant, mais la quantique a complètement transformé la façon dont nous comprenions le monde.
« Dans la physique moderne, la question de la conscience est apparue en relation avec l’observation des phénomènes atomiques. La théorie quantique a montré que ces phénomènes ne pouvaient être compris que comme les liens d’une chaîne de processus, dont la fin est la conscience de l’observateur humain. »
– Fritjof Capra –
La mécanique quantique s’est, au début, proposée d’expliquer tous ces phénomènes qui se produisent dans le monde de l’extraordinairement petit. En faisant cela, et de façon progressive, de grandes surprises ont été découvertes. C’est de là qu’est née la théorie de la conscience quantique.
Ce que les physiciens ont découvert
Quand la technologie a rendu possible l’observation des particules subatomiques (c’est-à-dire celles qui composent les atomes et sont infiniment petites), on a découvert une série de phénomènes pour le moins étranges.
Qu’ont découvert les physiciens et en quoi cela est-il lié à la théorie de la conscience quantique ? Avant toute chose, nous devons parler de ces trouvailles. Ce sont les suivantes :
- L’indétermination de la trajectoire. Lorsqu’un grand objet est lancé, il suit une trajectoire prévisible. En revanche, les particules subatomiques suivent une trajectoire indéterminée.
- L’indétermination de l’impact final. Tandis que, lorsque l’on lance une balle, on peut savoir où elle va arriver, en “lançant” une particule subatomique, cela devient totalement imprévisible.
Les physiciens ont d’abord pensé que les particules subatomiques se comportaient peut-être la sorte parce qu’elles étaient trop petites. Cela expliquait pourquoi des facteurs comme l’air, ou d’autres, changeaient leur trajectoire et la rendaient imprévisible. Cependant, une nouvelle expérience a fait surgir d’autres questions.
L’expérience des doubles fentes
L’expérience des doubles fentes, ou expérience de Young, est à la base de la théorie de la conscience quantique. Le sujet est un peu alambiqué, mais nous allons essayer de le simplifier au maximum, avec la permission des scientifiques.
Les physiciens ont pensé que s’ils réduisaient au maximum les facteurs d’interférence dans la trajectoire et l’impact, ils réussiraient à faire en sorte qu’un objet “lancé” se comporte de la même façon qu’une minuscule particule également “lancée”.
Pour y parvenir, ils se sont servis de deux fentes, chacune avec deux ouvertures. À travers ces dernières, ils lançaient des objets et des particules.
Or, les particules, sans savoir pourquoi, ont fini par former un patron avec des sortes de bandes horizontales bien organisées. Et pas les objets. On a aussi pu observer que les particules pouvaient traverser les deux fentes, de façon simultanée. Les scientifiques ont donc bouché l’une des fentes et, là, les particules se sont comportées comme les objets lancés.
Ils en ont donc conclu que les particules fonctionnaient comme des ondes et non comme de petits objets solides. Des ondes de quoi ? Ils leur ont donné le nom “d’ondes de probabilité”. De fait, ils ont pu voir que le monde de l’infiniment petit se comporte d’une façon différente. Il opère avec une logique distincte.
La théorie de la conscience quantique
Nous devons, à des fins didactiques, continuer à simplifier des thèmes qui sont extrêmement complexes. Mettons de côté certains concepts très importants et disons seulement que les physiciens ont réussi à voir que la présence d’un observateur modifie la manière dont se comportent les particules subatomiques.
C’est comme si la nature changeait sa façon de se comporter quand nous l’observons. Le physicien Pascual Jordan l’a dit avec ces termes : « Nous produisons nous-mêmes les résultats des mesures ». En d’autres termes, le seul fait d’observer la réalité la modifie.
Par conséquent, nous sommes incapables de percevoir la réalité telle qu’elle est. L’objectivité n’existe pas. Nous décrivons et nous mesurons ce que nous percevons, mais le seul fait d’observer quelque chose modifie cette chose. Werner Heisenberg l’a dit de cette façon : « ce que nous observons n’est pas la nature en soi, mais la nature exposée à notre méthode de questionnement ».
Cela veut dire, ni plus ni moins, qu’ici et maintenant, il y a tout un univers plein de phénomènes que nous ne pouvons ni voir, ni entendre, ni percevoir. Pour terminer de complexifier les choses, plusieurs physiciens ont postulé que le cerveau avait aussi un comportement quantique.
Selon la théorie de la conscience quantique, nous sommes des créatures avec deux yeux, mais nous en aurions besoin d’autres ou de verres spéciaux pour voir ce qu’il se passe réellement dans ce que nous appelons la réalité…
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- Pastor-Gómez, J. (2002). Mecánica cuántica y cerebro: una revisión crítica. Revista de Neurología, 35(1), 87-94.
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