J'aimerais tant qu'il existe une échelle jusqu'au ciel pour te voir chaque jour
Rédigé et vérifié par Psychologue Raquel Aldana
J’aimerais tant qu’il existe une échelle jusqu’au ciel pour pouvoir te voir chaque jour. J’aimerais tant pouvoir te dire à nouveau à quel point je t’aime. J’aimerais pouvoir te démontrer que j’ai besoin de toi, à quel point je tiens à toi et tout ce que tu m’apportes.
Si je pouvais te revoir, même pour une seule seconde, je ne le lâcherais pas. Je te serrerais si fort qu’il nous serait difficile de nous distinguer. Nous serions deux âmes en fusion, deux amours, deux désirs, deux étoiles filantes éternelles.
Je veux penser que je te reverrai, même si je ne sais ni où ni quand,. J’adorerais avoir la certitude que tu vis dans un autre monde, comblé, heureux et libre. Je donnerais tout pour savoir que tu peux me voir et m’écouter.
J’aimerais te revivre dans mon esprit, te voir dans le ciel et imaginer que tu me souris chaque soir. J’imagine souvent que tu me fais un clin d’oeil et que tu me rends complice de tes regards, comme tu le faisais quand tu étais là.
Tu me manques
Je sais que tu ne reviendra pas mais j’ai besoin de sentir ta présence tout près. Je préfère penser qu’un morceau de toi se frotte contre moi chaque jour et que ma peau tremble pour cela.
J’ai tendance à penser que chaque personne qui est partie est devenue une étoile qui se s’éteindra jamais, et que chaque nuit je pourrai regarder. C’est une manière de me dire à moi-même que tous ces souvenirs réussissent à illuminer le monde chaque soir.
Chaque jour de ma vie, je donnerais tout ce j’ai pour te sentir à nouveau et te raconter tout ce qui me rend heureux et ce qui m’afflige.
C’est pour cela que je dois aller de l’avant, réinventer les câlins et transformer mes désirs en souvenirs qui m’aident à te sentir chaque jour.
Quand la vie te sépare d’un être aimé, le souvenir de son sourire est la meilleure manière d’aller de l’avant.
Nous nous souviendrons toujours de cette personne
Avec le temps, les absences n’arrêtent pas de faire souffrir. C’est seulement notre coeur qui est anesthésié. Nous l’habituons à ressentir un certain vide, mais la perte d’un être cher est une blessure que nous ne pouvons pas assainir, seulement accepter.
L’important est d’être conscient que nous nous souviendrons toujours de cette personne et qu’elle nous manquera à jamais. Nous devons pleurer, sentir que quelque chose s’est cassé, qu’elle est partie et que l’avenir ne sera jamais pareil.
Cependant, bien que nous n’arrêtons jamais de ressentir la solitude et la douleur dues à la mort d’un proche, nous pouvons récupérer notre vie et nos envies de vivre.
Les jours, les mois ou les années passent et ces proches restent à jamais dans nos souvenirs et dans notre coeur. Le fait d’avoir partagé notre vie avec eux est la chose la plus éternelle.
Je regarde vers le ciel et j’essaie de te voir entre les étoiles, je cherche ton image perdue dans les ombres.
Je dessine ton visage dans les nuages que je vois passer, voyageant sans but fixe et me guidant grâce à la lune, je lui demande : où es-tu ?
Et tout de suite, ma poitrine se serre en me donnant la réponse avec une larme qui coule, et elle me fait comprendre à nouveau : Tu n’es pas là, mais tu es dans mon coeur.
Qui va au ciel ne nous abandonne jamais
Il n’est pas facile d’admettre qu’il y a une partie de notre histoire qui est inachevée,et qui a été tronquée à cause de la fin d’une vie.
Ce n’est pas facile car nous nous souviendrons toujours, et nous penserons en permanence à tout ce qui reste en suspens.
Ainsi, pour vivre en harmonie avec nous-même et les être aimés, nous devons nous permettre de réaliser notre deuil en paix. Malgré la douleur insupportable de l’absence, notre vie continue et nous devons accepter ce départ en comprenant le sens de la vie et de la mort.
Nous ne pouvons pas éviter que notre vie change, que notre coeur soit bouleversé et que nos émotions soient bloquées.
Nous devons être conscients que l’histoire qui suit l’adieu commence par la douleur des larmes et la mélodie de l’espoir.
Le fait de devoir apprendre à vivre avec cette douleur qui s’apparente à de la torture fait peur. Cela fait peur car la douleur est si profonde que c’est quelque chose dont nous ne pouvons pas nous détacher.
Cependant, nous avons eu le privilège de pouvoir les aimer, et la chance de les avoir connus dans ce monde. Ils nous ont laissé une partie d’eux.
C’est pour cela que même s’ils sont partis, ils ne nous abandonnent pas, ils restent en nous, dans notre coeur et dans tout ce que nous nous souvenons d’eux.
Il est évident qu’ils emmènent avec eux leur essence, mais tout près de notre coeur, reste ce que nous ne pourrons jamais oublier : la merveilleuse expérience du partage de la vie.
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