Comment faire face à l'autocritique
Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González
Lorsque nous nous engageons dans une activité qui nous passionne et que nous mettons beaucoup de pression sur nous-mêmes, nous nous trouvons souvent impatients de réussir. Cependant, il n’est souvent pas en notre pouvoir de réaliser nos aspirations. C’est alors que nous devons faire face à l’autocritique, car nous sommes les premiers à nous juger négativement pour nos échecs.
Lorsque nous voulons changer notre comportement ou d’autres problèmes liés à notre apparence, aux activités que nous menons ou aux relations interpersonnelles, nous pouvons être victimes de l’autocritique. C’est particulièrement le cas lorsque nous voulons atteindre nos objectifs et éviter d’éventuels échecs. De plus, ce sentiment comporte une exigence de soi implicite qui peut conduire à l’autocritique destructrice. Dans ces cas, nous nous efforçons d’être désirables pour le monde, exigeant de nous-mêmes plus que ce que nous pouvons donner.
L’autocritique extrême peut avoir des conséquences négatives sur notre santé mentale. Cela peut aussi avoir une incidence négative sur la façon dont nous nous entendons les uns avec les autres, car nous nous attendons à répondre à trop d’attentes. Souvent, ces attentes sont même inexistantes. Alors, si c’est si dommageable, comment faire face à l’autocritique pour en arriver à s’aimer davantage ?
1. Vous êtes votre pire critique
Comprendre que la pression que nous ressentons ne vient que de nous-mêmes est un processus complexe et coûteux au début. Les gens autour de nous n’ont probablement pas ces attentes exagérées à notre égard, mais nous pensons constamment à ce qu’ils penseront de nous.
Nous devons comprendre que ce genre de pensée qui implique les autres vient avant tout de notre insécurité et, en même temps, d’un sentiment d’être parfait. Se critiquer constamment les uns les autres pour des succès personnels, l’apparence ou la qualité de nos relations ne mène qu’à l’intoxication émotionnelle et mentale.
Pardonnez-vous d’être si dur avec vous-même
Cette mécanique peut facilement devenir un cercle vicieux : nous pouvons nous juger négativement parce que nous nous critiquons nous-mêmes. C’est alors que nous devons apprendre à discerner entre critique constructive et critique destructrice : alors que se critiquer sur des questions sans importance est une attitude toxique, critiquer cette dynamique est une façon constructive de se rendre compte que nous ne sommes pas bien. Pardonnez-vous vos erreurs et utilisez-les pour apprendre.
Entraînez-vous à surmonter la peur du rejet
Les êtres humains sont des êtres sociaux, de sorte que la plupart de nos actions impliquent d’autres personnes. Pour que la structure sociale fonctionne, elle a besoin de coopération et d’acceptation. Par conséquent, l’une des grandes craintes est de ne pas être accepté par les autres.
Cesser de faire partie de cette structure, que le monde de l’entreprise en particulier exige dans de nombreux cas, et qui provoque beaucoup d’anxiété chez des gens qui sont trop exigeants envers eux-mêmes. Nous devons nous entraîner à comprendre que tout le monde ne nous acceptera pas et que ce n’est pas un problème.
2. Apprenez à comprendre vos cycles
Personne n’est constamment heureux, et nous n’avons pas toujours l’impression que nos succès nous nourrissent. Toutes les personnes passent par des cycles, affectés soit par des problèmes internes, comme les hormones, soit par des problèmes externes, comme les relations interpersonnelles. Il est très courant d’éprouver des hauts et des bas émotionnels dans notre vie quotidienne, alors nous ne devrions pas nous juger si durement si nous sommes dans une mauvaise passe.
Lorsque cela se produit et que nous devons faire face à l’autocritique, nous devons penser à ce que nous vivons ce jour, cette semaine ou ce mois-ci. Cette mauvaise expérience affecte nos succès et notre mode de vie, nous devons donc la garder à l’esprit comme la cause de notre inconfort. En outre, enquêter sur la raison de cette autocritique nous donnera aussi des indices sur l’existence de ce besoin caché dans notre comportement.
Pensez à vos succès
Quand cela nous arrive et que nous sentons que, malgré le fait d’avoir identifié la cause, nous continuons à nous sentir tristes ou en colère contre nous-mêmes, nous pouvons faire cet exercice. Si nous remontons dans le temps et pensons à tout ce que nous avons bien fait, aux récompenses ou à la fierté de nos proches à un moment de réussite, notre humeur s’améliorera, car nous pourrons nous voir dans des situations similaires.
3. Faites ce qui vous rend heureux
L’essentiel est de consacrer notre temps à ce qui nous apporte du bonheur, car ce genre d’activité exigera moins d’efforts et son accomplissement sera assuré.
L’accomplissement des tâches nous aide grandement à faire face à l’autocritique, car cela nous donne des raisons de nous aimer et de nous apprécier nous-mêmes. Choisir un emploi qui nous comblera de bonheur, pour demeurer actif et en relation avec des personnes positives sera également d’un grand secours.
Personne ne nous aimera comme nous pouvons parvenir à nous aimer nous-mêmes. Nous devons trouver le bonheur en nous-mêmes, dans l’acceptation de tout notre être, avec ses vertus et ses défauts. Nous sommes les seuls à savoir comment nous rendre heureux, et c’est quelque chose qu’il faut apprécier et valoriser.
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