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5 dépendances qui fomentent le malheur

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Certaines dépendances, bien gérées, contribuent à notre développement. D'autres, en revanche, ne sont là que pour entraver notre croissance et nous limiter. Il est important de les identifier et de rompre avec elles.
5 dépendances qui fomentent le malheur
Dernière mise à jour : 08 mai, 2019

Les dépendances sont une réalité concomitante à l’humain parce que, d’une certaine manière, nous dépendrons toujours de quelque chose ou de quelqu’un. Ce n’est pas négatif en soi, mais cela implique une tâche à accomplir.Nous devons moduler et décanter ces dépendances, de telle sorte qu’elles n’interfèrent pas avec le chemin de notre désir, ni avec notre développement personnel.

Il y a des dépendances raisonnables qui, correctement modelées, sont saines pour notre développement. Par exemple, l’interdépendance avec son partenaire ou sa famille. Ce besoin et cette réponse mutuels qui nous unissent intimement, sans restreindre la liberté ni limiter la croissance, renforcent notre monde émotionnel.

D’autres dépendances, en revanche, nous font stagner. Elles contribuent peu ou pas du tout à notre bien-être et ont plutôt le pouvoir de nous déconnecter de nous-mêmes. En fin de compte,elles nous mettent au service de quelque chose ou de quelqu’un, sans contrepartie équitable. En voici quelques-unes.

1. L’opinion des autres

Dépendre de l’opinion d’autrui signifie guider son comportement, ses goûts et ses désirs, en fonction du degré d’approbation des autres. Cela signifie que l’objectif central n’est pas de réaffirmer qui nous sommes, mais d’obtenir l’acceptation des autres.

Dans cette logique, la critique des autres acquiert une valeur inhabituelle. Elle est vécue comme une blessure émotionnelle qui affecte parfois profondément. L’autre est le point de référence définitif, non seulement pour des comportements spécifiques, mais même pour l’ensemble du projet de vie. C’est l’une des dépendances les plus corrosives, en ce sens qu’elle décentralise, aliène et rend les gens servile.

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2. La peur de l’abandon

La peur de l’abandon correspond à une dépendance profonde. Elle affecte généralement ceux qui ont vécu des situations de manque ou d’impuissance pendant leur enfance. C’est un vide que rien ni personne ne comble jamais et qui est souvent porté comme une plaie ouverte.

La peur de l’abandon est généralement inconsciente. La personne développe simplement des comportements d’attachement excessif avec ceux qui deviennent les objets de son amour. C’est particulièrement le cas avec le partenaire ou avec des amis proches. Elle craint de perdre ces personnes et, par conséquent, la possessivité et l’anxiété s’emparent du lien qui les unit à elles.

3. La mode, l’une des dépendances les plus néfastes

La mode est un sujet que beaucoup trouvent superflu et non pertinent. Malgré cela, peu de gens sont capables de distinguer leurs goûts de ceux imposés par les diktats de la mode. Les tendances de la mode ne se réfèrent pas seulement aux vêtements, mais aussi aux goûts, aux préférences et même aux idéologies et philosophies.

Beaucoup, par exemple, se demandent si le mode de vie végétalien est vraiment le résultat d’une réflexion et d’une conviction, ou si beaucoup de ses disciples ont simplement rejoint une mode. Ce désir de faire partie de la majorité conduit parfois à la dépendance. Ne pas être “in” devient une grande préoccupation pour certains. Cela les conduit peut-être à défigurer leur propre sentiment d’identité.

4. L’apparence physique

L’apparence physique est aussi un autre de ces mythes qui façonnent de nombreuses consciences. Il y a ceux qui lui accordent une importance excessive et finissent même par créer des dépendances autour de cet aspect. Ils en viennent à croire que leur valeur en tant qu’êtres humains est étroitement liée à leur apparence physique.

S’il est vrai que l’apparence physique pèse lourd dans le monde d’aujourd’hui, il est également évident que c’est un jeu d’ombre et de lumière souvent éphémère. La beauté ouvre des portes et facilite la conquête des bonnes volontés. Cependant, il est tout à fait insuffisant d’aller au-delà de ce premier chapitre. Dépendre de l’aspect, c’est dépendre d’une illusion.

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5. L’argent

L’argent est un autre de ces mirages qui nous emmène parfois très loin. Il engendre une dépendance lorsqu’il est directement associé à la valeur que chacun a en tant que personne. Avoir et ne pas avoir d’argent est une séquence présente dans la vie de la plupart des mortels. Peu sont ceux qui maintiennent une situation économique stable sans aucune interruption.

Dépendre de l’argent signifie parfois croire que le bonheur est dans la consommation. Ou supposer que plus vous avez de richesse, plus vous avez de valeur en termes humains. Pour la même raison, ne pas avoir d’argent signifie tout perdre, même son être.

Toutes ces dépendances sont très nuisibles parce qu’elles enchaînent plutôt que de soutenir. Elles enlèvent beaucoup plus qu’ils ne donnent. Elles impliquent un certain degré d’aliénation ou, en d’autres termes, de déconnexion avec ce que nous avons de plus authentique en nous-mêmes. Il serait souhaitable de penser à nous comme si nous étions des comètes : attachées à un point mais libres en vol.

 


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Aiquipa, J. (2012). Diseño y validación del inventario de dependencia emocional–IDE. Revista de investigación en psicología, 15(1), 133-145.


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