Quand vos pensées vous rendent malade

Quand vos pensées vous rendent malade

Dernière mise à jour : 11 septembre, 2015

“Quelque chose qui va encore plus loin que notre esprit réside dans le silence,

c’est le mystère suprême qui dépasse nos pensées,

laissant  notre esprit se reposer en silence.”

Tout ce à quoi on pense a une chance de se réaliser. C’est une très bonne chose, à condition que l’on se serve de ce pouvoir à bon escient.

Cette idée vaut aussi pour les pensées négatives. Leur impact sur notre vie est tel qu’à force d’avoir des pensées négatives, on peut tomber malade.

Et nous ne faisons pas uniquement référence aux hypocondriaques, ces personnes ayant toujours l’impression d’être malades.

Avez-vous déjà entendu parler de la “psychosomatique” ? On parle de psychosomatique lorsque rien qu’en pensant à un symptôme, on le développe.

Par exemple, imaginez que vous lisez un article sur la migraine, et la seule suggestion fait que vous commencez à avoir mal à la tête.

Cependant, le fait de se rendre malade simplement par ses pensées, n’est pas anodin.

Selon les psychologues, on peut expliquer le fait que nos pensées négatives nous rendent malade par plusieurs raisons, l’une d’entre elles étant la distorsion cognitive. Ce genre de déséquilibre peut générer de nombreuses perturbations émotionnelles.

Notre esprit stocke toutes les expériences que l’on vit ainsi que les stimuli que l’on reçoit tout au long de notre vie, et les “ressort” au moment opportun.

On ouvre nous-mêmes les tiroirs pour y piocher des informations, des émotions ou des souvenirs. Cela peut nous rendre heureux, nous déprimer, nous rendre malades, etc.

Cependant, comme le disait Epictète : “Ce ne sont pas les situations qui perturbent les gens, mais l’interprétation qu’ils en font”.

En d’autres termes, le dialogue interne excessivement constitué de mauvaises nouvelles et d’opinions négatives, peut vraiment nous mener à tomber malade.

Ce phénomène est encore différent des hypocondriaques, qui “s’inventent” une maladie ou qui croient être malades. L’esprit à la capacité de nous rendre malade, mais aussi de nous soigner.

On pourrait aussi parler de l’effet placebo, qui s’oppose à la distorsion cognitive, mais on ne l’abordera pas plus en détails dans cet article (si vous voulez avoir plus d’informations à ce sujet, cliquez sur le lien).

Le pire que vous puissiez faire pour votre santé, c’est d’avoir des pensées négatives.

Si vous passez votre temps à dire “je me sens mal”, “je crois que je suis en train de tomber malade, “je serai bientôt au fond de mon lit”, “si je sors et qu’il fait froid, je vais attraper une pneumonie”, alors vous finiriez très sûrement pas tomber vraiment malade.

Non seulement notre esprit peut nous soigner ou au contraire nous rendre malade, mais en plus, nos cellules et nos organes peuvent “nous écouter” et agir en conséquence.

Souvenez-vous que votre organisme met tout en oeuvre pour concrétiser vos désirs. Vous êtes le Roi, et lui n’est autre qu’un de vos sujets, vous disant “vos désirs sont des ordres, Majesté”.

Faites attention à ce à quoi vous pensez, car cela pourrait bien se réaliser (le bon comme le mauvais).

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Si vos pensées vous mènent à ressentir de la crainte, un manque d’assurance, de l’angoisse ou de la dépression, votre système immunitaire le perçoit.

Etant chargé de concrétiser le moindre de vos désirs, il finit donc par “baisser la garde” et laisser entrer n’importe quel virus ou n’importe quelle bactérie.

Lorsque l’on est triste, on est plus à même de tomber malade. On ne peut pas seulement mettre la faute sur l’hiver et ses basses températures, car tout es dû à nos pensées.

Par exemple, si vous prenez le métro et qu’à côté de vous un passager éternue car il a la grippe, la première chose que vous allez vous dire, c’est “je vais tomber malade, c’est certain”.

En pensant ainsi, vous envoyez un message à votre corps et au même moment, votre organisme tout entier se met à travailler afin de satisfaire votre demande.

Puis, le lendemain, vous vous retrouvez au fond de votre lit, avec de la fièvre, un mal de gorge et une bonne toux. Vous pouvez trouver ça exagéré, mais c’est pourtant la vérité.

Si vous ne voulez pas tombez malade, vous devez donc arrêter de penser à la maladie.

Si vous sentez que vous couvez quelque chose, pensez à l’état dans lequel vous vous sentirez en vous soignant, et ne vous focalisez pas sur la douleur et les symptômes.

Pensez positif, dîtes-vous que vous êtes en bonne santé, que vous êtes fort, et que des changements s’opèrent dans votre organisme.


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