Comment surmonter les résistances qui vous empêchent d'avancer ?
“Plus on en fait, plus on peut en faire”
-William Hazlitt-
Une résistance, c’est un type de barrière ou d’obstacle conscient ou inconscient qui nous empêche d’avancer.
Ces résistances se traduisent par des croyances, des émotions et des sentiments. Nombreux sont ceux qui ont des résistances face au changement, à cause de la peur, de l’anxiété ou de la douleur que peut supposer ce changement.
Quels sont les facteurs qui créent en nous des résistances ?
La peur de l’inconnu
Le fait de sortir de notre “zone de confort” pour un énorme désert où on n’a jamais mis les pieds, peut provoquer en nous terreur et panique.
Le manque d’informations
Le fait de ne pas savoir ce sur quoi on peut tomber, autrement dit l’incertitude, est l’une des plus grandes peurs de l’être humain.
Quand on est dans l’incertitude, on ne se sent pas en sécurité, on ne peut se raccrocher à rien, et on doit avancer presque à l’aveugle. Pour autant, on se doit de continuer coûte que coûte et de vaincre l’incertitude.
La peur de l’échec
Et si les choses se passaient mal ? Et si j’échouais ? Et que diraient les autres si j’échouais ? Et s’ils se moquaient de moi ? Voilà l’une des peurs les plus paralysantes qui existent. Pourtant, elle n’est que le fruit de notre imagination.
La peur de décevoir les autres
Les personnes qui ont tendance à vouloir plaire et à accorder de l’importance au regard des autres, ont très peur de décevoir ces derniers.
Elles craignent de ne plus être aimées si quelque chose se passe mal, qu’on les rejette s’elles disent ce qu’elles pensent ou si elles sont elles-mêmes, et qu’elles puissent décevoir quelqu’un. Il faut prendre conscience de cette peur si on veut la surmonter.
La peur du qu’en-dira-t-on
Dans notre culture, le “qu’en-dira-t-on” est quelque chose de très décisif. Généralement, on nous montre du doigt et on nous accuse si on fait quelque chose différemment des autres.
Mais en même temps, la société dans laquelle on vit est hypocrite, car elle nous encourage à être différent et à dire ce que l’on pense. Cette contradiction provoque en nous confusion, peur et incertitude.
La peur d’être incapable d’apprendre ou de faire quelque chose
Cette peur se traduit par des pensées négatives que nous nous imposons nous-même comme “je ne suis pas capable”, “je suis bête”, etc.
La paresse
L’être humain dépasse la loi de l’effort minimum. Par conséquent, tout ce qui génère un effort nous épuise déjà.
Pour ne pas changer, on laisse les choses telles qu’elles sont, car changer requiert un effort, et rien que le fait d’y penser nous fatigue. De plus, pourquoi devrais-je changer si je ne vais pas si mal que ça?
La zone de confort
Pourquoi sortir de notre “zone de confort” si on s’y sent bien ? Même si le changement est positif et qu’il améliore notre vie, on ne veut pas prendre de risques.
Il est clair que la peur est le principal facteur qui active nos résistances. Nombreuses d’entre elles sont des barrières mentales que nous nous imposons nous-même. Dans certains cas , l’inconnu et la “paresse” nous empêchent de faire le pas vers le changement.
Les résistances structurelles
Ce sont celles qui se réfèrent aux changements externes, aux changements d’environnement.
On se trouve par exemple face à une résistance structurelle lorsque l’on change de matière ou d’orientation à l’université, lorsque l’on change de partenaire, de logement, etc.
Un autre exemple de résistance externe et structurelle : la maltraitance subtile que subissent les femmes.
En effet, l’environnement, la culture et la société imposent aux femmes de toujours être belles et parfaites, de porter des talons, de se maquiller, etc.
Evidemment, les femmes ont le droit de se faire belles, si tel est leur choix. En revanche, la société n’a pas le droit de bombarder continuellement les femmes et de les maltraiter subtilement pour qu’elles aient l’impression de ne pas avoir leur place dans la société si elles ne correspondent pas à l’image que cette dernière forge de la femme.
Ces résistances nous causent des peurs, un manque d’assurance, des échecs, et des sentiments négatifs imposés par la société.
Le résistances personnelles
Les résistances personnelles font référence aux trois piliers basiques du changement : aimer, pouvoir et savoir.
On peut dire “non” au changement, car c’est notre droit. En revanche, on doit être conscient de ce que cela implique.
On peut vouloir quelque chose, être en mesure de l’obtenir, savoir ce qui se passera et ne pas réussir à l’avoir. Il y a ici un obstacle que l’on se doit de combattre.
Généralement, les êtres humains s’imposent des barrières mentales, qui les empêchent souvent d’obtenir quelque chose qu’ils désirent et qui pourrait les rendre heureux. Ces barrières ont une solution facile.
En plus de mettre à profit tout notre force de volonté afin de réussir à surmonter ces barrières, on doit tenir compte des étapes suivantes :
- Définir l’objectif et le résultat que l’on espère atteindre.
- Lister tous les choix possibles pour finalement n’en retenir qu’un seul.
- Etablir une liste des choses qu’il reste à faire.
- Déterminer les étapes qu’il faudra franchir.
- Savoir précisément de quelle façon on évaluera nos progrès.
- Persévérer, car c’est quelque chose de très important. Si on veut quelque chose, on ne doit pas se déclarer vaincu au premier obstacle que l’on rencontre.
- Anticiper ce qui peut arriver, et savoir comment réagir, si les choses se passent mal.
Et maintenant… Etes-vous prêt pour le changement ?
Tenez compte du fait que s’il n’y a pas de mal-être, il n’y a pas de problème, et là où il n’y a pas de problème, rien n’est fait pour initier le changement.
N’oubliez pas non plus que vous n’êtes pas seul, car vous avez des gens autour de vous qui sont disposés à vous aider et à vous soutenir.
Si vous ignorez quelque chose, formez-vous, apprenez, lisez et renseignez-vous avant de vous lancer vers l’inconnu.
Enfin, si vous vous aimez, croyez en vos réussites et encouragez-vous vous-même. Ainsi, vous n’aurez aucun mal à vaincre vos résistances !
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