Quelques curiosités sur le travail

Parmi les curiosités sur le travail, figure l'importance d'une bonne température ambiante pour une activité professionnelle productive. Découvrez d'autres curiosités !
Quelques curiosités sur le travail
Sergio De Dios González

Rédigé et vérifié par le psychologue Sergio De Dios González.

Dernière mise à jour : 22 août, 2021

Peut-être que l’une des premières curiosités sur le travail est que beaucoup ne savent pas s’il doivent le considérer comme une condamnation ou un privilège. Bien que le fait de travailler implique des efforts, et souvent des sacrifices, il est également vrai que ne pas avoir d’emploi génère des difficultés et des limitations importantes pour une personne.

Les ouvriers existent depuis toujours. Plus encore, une bonne partie de l’évolution, physique, mentale et sociale de l’être humain est due aux activités productives. Néanmoins, nous arrivons à un point où nombre des tâches humaines sont déléguées à des machines. Cela devient plus évident chaque jour.

Le travail ne disparaîtra pas, mais il est possible qu’il devienne de plus en plus spécialisé et créatif. Nous sommes déjà dans une société où ceux qui ont le plus de connaissances possèdent un avantage. Cela deviendra de plus en plus évident.

“Si l’on passait l’année entière en vacances, s’amuser serait aussi épuisant que travailler.”

William Shakespeare

 

Les horaires, l’une des curiosités sur le travail

L’horaire de travail fait l’objet de débat depuis que le capitalisme a créé la grande masse ouvrière. La journée du travailleur commémore d’ailleurs les événements tragiques de 1886, à Chicago (États-Unis). Plusieurs travailleurs y ont perdu la vie lorsqu’ils ont fait grève pour exiger une journée de travail de 8 heures.

L’horaire de travail n’était pas réglementé il y un peu plus d’un siècle. Les personnes travaillaient habituellement 12 heures, du lundi au dimanche. Certains travaillaient même davantage, et ce en toute légalité. Les horaires de travail légaux, en vigueur dans la plupart des régions du monde, sont le fruit de durs combats des travailleurs.

Le salaire, une autre conquête ouvrière

Une autre curiosité sur le travail a trait au salaire. Tout d’abord, le mot ‘salaire’ vient du latin salarium, qui signifie payer avec du sel. Il était en effet courant dans la Rome antique de payer les soldats avec du sel, car il s’agissait d’un élément rare et très apprécié dans la mesure où il permettait de conserver les aliments et de leur donner du goût.

Le salaire des travailleurs a connu diverses forme tout au long de l’histoire. Souvent, il s’agissait de biens, comme dans le cas du sel. Il y a aussi eu le droit d’habiter dans une maison ou d’occuper un terrain.

Aux premiers jours du capitalisme, chaque entreprise avait la liberté de payer les travailleurs comme elle le souhaitait. Elles pouvaient même les payer avec trois repas par jour. Cela constituait une forme déguisée d’esclavage.

La notion de salaire minimum est apparue pour la première fois en 1894, en Nouvelle-Zélande. La réglementation de ce revenu de base n’a toutefois été réglementé qu’au 20e siècle dans de nombreux pays du monde.

Il existe de nombreuses inégalités dans la limite de ce salaire minimum, selon les pays. Le salaire minimum le plus haut est à Genève (Suisse), avec environ 3 500 euros par mois. Le plus défavorable s’applique en Zambie, avec 0,1 euro par mois.

Une infirmière.

D’autres curiosités sur le travail

Nous pensons souvent que le travail le plus dangereux est celui de policier. Cependant, contrairement à la croyance populaire, les emplois d’éboueur, de chauffeur de taxi ou de serveur affichent d es taux de décès au travail supérieurs.

Il ne s’agit par ailleurs pas des seules activités dangereuses. Certains emplois sont considérés comme étant des emplois à forte pression, tels que les chauffeurs de bus, les infirmières et les ouvriers de la chaîne de montage.

Ces emplois sont associés à des niveaux importants de stress chez les personnes eu égards aux fortes exigences psychologiques. Ceux qui effectuent ces tâches courent un plus grand risque de développer une maladie cardiaque, plus précisément une fibrillation auriculaire.

L’obsession du travail est un phénomène typiquement contemporain. Les individus accordaient jusqu’à peu une grande importance au repos. Ils ne se surmenaient que si cela était strictement nécessaire. Aujourd’hui, beaucoup sont anxieux lorsqu’ils ne travaillent pas et se sentent coupables lorsqu’ils se reposent. Curieux, n’est-ce pas ?


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  • Hopenhayn, M. (2001). Repensar el trabajo: historia, profusión y perspectivas de un concepto. Buenos Aires: Grupo Editorial Norma.


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