Pourquoi avons-nous tendance à rejeter la faute sur les autres ?
Voici des exemples de situations à travers lesquelles vous allez vous retrouver très facilement.
Il a déjà échappé à plus d’un de dire “c’est le chauffeur de taxi qui roulait trop lentement !” (au lieu de “je me suis levé en retard”) ou “le four ne fonctionne pas bien” (au lieu de dire “j’étais scotché devant la télé et j’ai oublié de sortir le plat”).
Cela s’explique par le fait que notre esprit cherche en permanence à se détacher des problèmes et surtout de la culpabilité; pour se protéger de l’attaque des autres, qui, parfois, n’est que le fruit de notre imagination.
L’être humain fait l’erreur typique de rejeter la faute sur les autres et de chercher un coupable, pour justifier tous ses problèmes. Si nous faisons bien les choses, tant mieux, mais si nous échouons, ce sera sûrement la faute de quelqu’un d’autre.
Avant de dire “je me suis trompé”, nous avons tendance à dire que nous n’avons pas eu de chance, que c’est la faute du climat, du patron, des transports en commun, du zodiaque ou de l’alignement des planètes, au lieu d’affronter la réalité et d’assumer ses erreurs.
Première étape : accepter de commettre des erreurs
Voilà une chose qui est loin d’être facile, mais elle est loin d’être impossible ! Le point de départ pour arrêter de rejeter la faute sur les autres c’est de se lancer et de commencer à accepter que nous pouvons nous tromper.
Laisser les autres nous corriger, mettre un peu sa fierté de côté, et, surtout, rester sincère envers soi-même pour ensuite l’être envers les autres.
Heureusement, la solution se trouve en nous, et personne d’autre ne peut le changer. Nous pouvons commencer par travailler dès la prochaine erreur que nous commettons, ou pour des erreurs plus courantes, qui nous suivent avec le temps.
Accepter que nous avons du mal à nous lever quand le réveil sonne, se concentrer un peu plus pour rendre ses travaux à temps, étudier en vue d’un examen ou prêter un peu plus d’attention au repas dans le four sont de petites choses qui nous aideront à nous sentir mieux de l’intérieur, et par conséquent, de l’extérieur.
Alors peut-être qu’avec un peu de chance ce principe se répandra et que toutes les personnes qui nous entourent oseront dire “je me suis trompé”. Cette phrase semble encore bien difficile à dire de nos jours…
Photographie publiée avec l’aimable autorisation de Sharon Mollerus.
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