Passer un examen : préparation psychologique
Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González
Des milliers de jeunes passent en moyenne, lors de ces journées, trois examens quotidiens pendant trois jours, pour lesquels ils se sont préparés pendant deux ans environ. Passer un examen de ce type génère des niveaux de nervosité et de stress inhabituels, car le résultat conditionnera l’avenir de plupart des étudiants.
Passer un examen est souvent une expérience stressante. Vous devez y consacrer tous les efforts déployés pendant des jours, des semaines ou des mois, dans l’espoir de ne pas souffrir de crises d’anxiété, de blocages de la mémoire ou d’autres types d’imprévus. Ces épreuves durent souvent plusieurs heures ou même se diviser en journées. Cette situation d’évaluation a une corrélation au niveau physique : l’équilibre hormonal peut, par exemple, être compromis.
Passer un examen : le moment de démontrer ce qui a été appris
Les étudiants commencent à ressentir certains niveaux de stress dès l’annonce de la date de l’examen. C’est alors que le corps se prépare à l’action. Le système nerveux sympathique intervient pour réagir au défi. Cependant, comme le défi durera plus longtemps que ce que le système sympathique peut supporter, le système parasympathique agit pour retrouver les niveaux hormonaux initiaux.
Une lutte commence alors entre les deux. Elle se poursuivra jusqu’à la fin de l’examen. Le corps aura ainsi connu de nombreux hauts et bas qui nuisent à sa santé. Notamment de fortes doses d’adrénaline et de cortisol prolongées dans le temps. La réaction au stress est préparée pour faire face à des menaces à court terme. Non pour durer dans le temps. Cela peut donc affecter, par exemple, la production de lymphocytes.
Cette immunosuppression peut générer une contraction plus fréquente des maladies et une moindre réponse antivirale ou antibactérienne. Il est en effet fréquent que de nombreux étudiants tombent malades pendant ou après la période d’examen.
Les clés pour passer un examen
Se préparer psychologiquement à passer un examen n’est pas une tâche facile. Ceci est néanmoins nécessaire. Notre santé est gravement affectée sur le plan physique. La composante psychologique est toutefois fondamentale. Les étudiants subissent des blocages de mémoire dus en grande partie au sentiment qu’ils ne sont pas suffisamment préparés pour l’examen. Cela influence également la manière dont nous étudions. Ou le temps que nous consacrons au processus.
Réviser est un processus avec plusieurs phases
L’élève ne commence généralement pas à réviser lorsqu’il s’assied pour la première fois face à ses notes avec l’intention d’étudier. Le premier contact avec l’information constitue déjà une étape essentielle pour l’assimiler et la codifier dans notre mémoire. Cela augmente les chances de la récupérer. De sorte que ce premier contact se produit souvent avant que l’attitude d’étude et de mémorisation ne soit activée.
Le soutien est essentiel pour passer un examen
Que se soit pour lever des doutes avec un enseignant ou pour étudier en compagnie des autres élèves devant passer une même épreuve, travail de groupe tend à nous rendre plus efficaces. Il en va donc de même lorsqu’il s’agit de passer un examen.
L’étudiant a raison de rechercher le soutien d’autres personnes ou d’échanger des idées. En effet, expliquer un sujet aide à le comprendre et à l’assimiler. Il convient en outre de les réunions d’avant examen ne reposent pas sur les critiques. Ceci renforcerait alors les pensées négatives inhérentes au sujet. De telles réunions, plutôt que de nous aider, pourraient nous porter préjudice au moment de passer un examen.
Simulation d’examen
Les examens constituent des structures qui, pour être maîtrisées, doivent être connues. Connaître à l’avance la quantité d’exercices, de tâches ou la durée de l’examen aidera à en faire une image mentale. Le simuler serait alors très positif car, le jour de l’examen, l’étudiant sentira qu’il a déjà fait face à une situation similaire.
La relaxation est une composante supplémentaire
Nous avons vu précédemment que des niveaux de stress élevés lors des examens peuvent avoir des répercutions plus tard. Dans la mesure où ces niveaux augmentent le jour de l’examen, il est utile de connaitre certains exercices de relaxation simples pour nous aider à faire face à l’examen, à éviter la peur de “la feuille blanche”. Ces exercices tendront à augmenter la zone dans laquelle nous remplissons nos poumons, les obligeant à s’élargir depuis le bas, évitant ainsi les de tachycardies propres à un examen.
Passer un examen sera une tâche plus supportable une fois que nous maîtriserons ces points. Cela ne signifie pas que nous ne devrions pas accepter le stress en tant qu’élément supplémentaire. En effet, il nous aide à réagir rapidement aux événements imprévus, chose utile le jour de l’examen. Nous ne devons simplement prendre en compte les niveaux de nervosité auxquels nous sommes confrontés pour déterminer s’ils sont suffisants ou excessifs.
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