Je m'adresse à un bus : je suis libre. Si ça ne lui plaît pas, c'est son problème.

Je m'adresse à un bus : je suis libre. Si ça ne lui plaît pas, c'est son problème.

Dernière mise à jour : 22 juin, 2017

Je suis libre, même si ça ne plaît pas à certain-e-s. Tous les êtres humains ont lutté pour leur liberté. Quelquefois pour nous définir dans notre individualité, d’autres pour que cette définition nous unisse plus à un collectif concret. Cette lutte suppose des côtes plus pentues pour les femmes, car toutes les choses nouvelles qu’elles font se traduisent par une nouvelle épreuve d’acceptation. Mais c’est aussi le cas d’autres collectifs, comme celui des homosexuel-le-s, des lesbiennes ou des transexuel-le-s.

Je n’exagère pas du tout. Sans aller plus loin, il y a peu, une femme a défié la société irakienne en montant sur une bicyclette. Elle voulait revendiquer son droit à pouvoir circuler ainsi, tout comme ça se faisait dans les années 60. Les autres la regardaient, mais elle semblait dire avec un large sourire : “Je suis libre. Si ça ne leur plaît pas, ce n’est pas mon problème.” Nous ne sommes pas si loin de cette censure. Nous allons vous l’expliquer dans cet article.

La limite de la liberté est fixée quand elle est employée pour faire du mal aux autres

La liberté atteint sa limite quand elle est employée pour faire du mal aux autres et réduire leur droit d’être libres. Mais cela advient par pur hasard : toutes les limites de la liberté d’autrui se traduisent par un pouvoir de ceux qui arrivent à leur ôter.

De nombreuses personnes ont souffert et souffrent encore parce que certain-e-s n’ont pas envie de laisser les autres vivre tranquilles. Iels s’immiscent, iels enquêtent, iels ne supportent pas qu’on ignore leur avis sur la vie des autres. Iels doivent commander quelque chose ou quelqu’un. Iels souffrent d’une pathologie mentale et sociale appelée intolérance, qui transmet l’aigreur là où on en fait preuve.

Nous n’avons pas besoin de partir bien loin pour trouver des exemples. En Espagne, par exemple, un bus orange, au nom de la liberté d’expression, a diffusé un message de haine et d’intolérance dans de nombreuses villes. Ces personnes arguaient que les garçons ont un pénis et que les filles ont une vulve. C’est objectivement vrai, n’est-ce pas ?

 


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