Les trois marques de la vie selon le bouddhisme

Lorsque nous parlons des trois marques de la vie, nous parlons de l’essence du zen. Éphémère, insubstantialité et souffrance sont les trois sceaux qui sont présents en nous et tout ce qui nous entoure.
Les trois marques de la vie selon le bouddhisme
Gema Sánchez Cuevas

Rédigé et vérifié par Psychologue Gema Sánchez Cuevas.

Dernière mise à jour : 24 mars, 2019

Les trois marques de la vie renvoient à trois caractéristiques intrinsèques à l’existence humaine. À l’origine, elles s’appellent Tri-Lasana, bien qu’elles soient également appelés les trois sceaux de l’existence ou les trois sceaux du Dharma. C’est l’un des enseignements fondamentaux du bouddhisme.

Ces trois réalités essaient d’expliquer à quoi ressemble la nature du monde perçu et tous les phénomènes qui s’y produisent, outre supposer la base pour la libération personnelle. Cependant, il est important non seulement de les comprendre au niveau intellectuel, mais aussi de les accepter pleinement et authentiquement au niveau émotionnel, en cohérence avec l’attitude et le comportement.

La plupart des problèmes qui nous tourmentent sont liés au fait que nous n’acceptons pas ces trois marques de vie proposées par le bouddhisme. Par conséquent, nous nous sentons parfois confus, désorientés et perdus. Voyons ce que sont ces trois et ce qui les rend si profondes.

1. Fugacité (Anitya)

La fugacité est la première des trois marques de la vie. Comme le dit le bouddhisme, “tout est impermanent“. Tout a un début et une fin, rien ne dure éternellement et, finalement, tout passe. Tout change constamment et pour cette raison, le calme et la stabilité ne sont qu’une illusion.

Les bouddhistes soulignent que tout ce qui existe, à l’intérieur et à l’extérieur de nous, est dynamique. Toutes les réalités naissent, vivent, meurent et renaissent transformées pour commencer un nouveau cycle. Par conséquent, ce que nous étions hier n’est pas égal à ce que nous sommes aujourd’hui. Tout ce qui est né doit mourir et rien dans l’univers ne l’en empêche.

le bouddhisme et l'impermanence

2. Inconsistance d’un Je (Anattā)

Le bouddhisme souligne que “ Tout est sans substance”. Cela signifie que rien n’existe et que rien ne se produit de manière absolument indépendante. Tout ce qui est et tout ce qui se passe est lié à des circonstances, des facteurs et des faits multiples. Il y a des liens entre tout ce qui existe, même si on ne peut pas les voir clairement.

Sur le plan individuel, l’insuffisance de substance fait référence à l’absence d’un véritable “moi” ou “ego“. Puisque tout change, le “je” ou cette identité fixe est une fausse idée. Nous sommes tous quelque chose qui est incomplet et qui se passe à chaque instant. Notre existence est juste quelque chose qui se dirige vers sa disparition.

Par conséquent, dans cette perspective, nous sommes appelés à nous oublier nous-même, pas à nous occuper de l’ego. Il insiste également sur l’importance de se soumettre totalement au moment présent, l’ici et maintenant, instantanément. Ce que nous étions avant et ce que nous serons demain ne compte pas. L’important est l’action de ce moment. La méditation aide à comprendre cela.

3. Souffrance (Duhkha), une des trois marques de la vie

La dernière des trois marques de la vie est la souffrance, qui s’exprime avec ce précepte : “ Tout est insatisfaisant . Cela signifie qu’il n’y a rien ni personne au monde qui puisse générer une satisfaction constante et permanente. En fait, pour les bouddhistes, ce qui génère le bonheur est probablement la cause de la souffrance ultérieure.

Cette souffrance s’exprime principalement de trois manières. Le premier est la souffrance physique, qui est la forme la plus fondamentale de douleur et de souffrance. La deuxième forme de souffrance est celle qui résulte d’une perte, que ce soit d’une personne aimée, d’une de nos facultés ou de nos possibilités. La troisième expression de la souffrance est à la fois la plus subtile et la plus profonde. Elle est liée à la douleur qui accompagne l’existence même.

homme ne connaissant pas le bouddhisme et les trois marques de la vie

Pour les bouddhistes, il est possible d’arrêter de souffrir, à condition de comprendre que la fugacité et l’insubstantialité sont un fait d’existence inéluctable. Les choses qui nous font souffrir sont des choses que nous n’acceptons pas compl!tement. Nous avons tendance à nous accrocher, en oubliant que tout se passe, que tout change et que tout n’existe que pour un moment. Laisser couler, sans résister, est le moyen de bannir l’essence de la souffrance.

 


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  • Hanh, T. N. (2018). El corazón de las enseñanzas de Buda: El arte de transformar el sufrimiento en paz, alegría y liberación. Zenith.

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