Les trois grands axes des compétences sociales

En quoi consistent les compétences sociales et quelles sont-elles ?
Les trois grands axes des compétences sociales
Gema Sánchez Cuevas

Rédigé et vérifié par Psychologue Gema Sánchez Cuevas.

Dernière mise à jour : 16 décembre, 2018

Les axes des compétences sociales ne sont pas innés, nous devons les apprendre. Nous venons tous au monde avec les outils nécessaires pour communiquer avec les autres et faire part de certains groupes. Ces caractéristiques innées sont ensuite converties en habilités pratiques grâce à l’apprentissage.

Nous commençons à nous intégrer dans la culture par le biais de l’imitation. Ainsi, nous apprenons le langage (premier lien nous permettant d’avoir des relations avec les autres) et les comportements à avoir envers les autres. Nos parents nous guident vers les lignes directrices permettant de communiquer avec le monde.

“L’empathie et les compétences sociales sont l’intelligence sociale, la part interpersonnelle de l’intelligence émotionnelle. Pour cette raison, elles sont semblables”.

-Daniel Goleman-

Il est possible que les personnes qui nous entourent pendant notre enfance ne soient pas les meilleurs professeurs en terme de compétences sociales. Il se peut également que ces personnes communiquent avec nous de manière déficiente. Pour cette raison, nous ne savons parfois pas comment communiquer de manière adéquate avec les autres. En revanche, il n’est jamais trop tard pour apprendre. Pour ce faire, la première chose à faire est de connaître les différents axes des compétences sociales.

1. Confiance, l’un des axes des compétences sociales

Il n’y a pas moyen d’avoir confiance en les autres si nous n’avons pas d’abord confiance en nous. C’est l’un des grands axes des compétences sociales que malheureusement, nombreux d’entre nous n’ont pas cultivé ou développé correctement. Cela est en grande partie dû au fait qu’il existe un historique d’apprentissage nous poussant à douter de ce que nous sommes ou de ce que nous valons.

compétences sociales

L’estime de soi et la confiance en soi trouvent leur base dans les premières années de vie. La relation avec les parents est fondamentale. Habituellement, si les parents ont des difficultés dans ce domaine, les enfants aussi en auront. Ce n’est pas une équation mathématiques mais c’est souvent le cas.

Cependant, il est toujours possible de développer une plus grande confiance en soi. Les experts conseillent d’éviter l’autocritique mordante et les pensées négatives vis-à-vis de soi et des autres. Il faut également apprendre à exprimer les émotions à voix haute de la manière la plus précise possible. D’autre part, le fait d’apprendre à maintenir une posture corporelle droite et de ne pas attendre de se sentir totalement en sécurité pour agir sera d’une grande aide.

2. Communication, un aspect fondamental

Un autre des axes des compétences sociales est la capacité à communiquer. C’est quasiment tautologique. En effet, si nous ne développons pas de capacités communicatives, il paraît évident que nous pourrons difficilement établir des liens fluides avec les autres. Apprendre à faire des discours fleuris ou être experts en rhétorique n’est pas fondamental. 

Le meilleur moyen de communiquer avec les autres est de parler de nos émotions. Ce n’est pas la communication rationnelle, mais la communication émotionnelle qui nous permet de construire les meilleures relations avec les autres. L’un des axes des compétences sociales est d’être capable de transmettre ce que nous ressentons et ce que nous sommes. 

compétences sociales

La possibilité de montrer nos sentiments et nos émotions sans filtres, sans prévention, favorise l’empathie. C’est également un facteur décisif pour générer de la proximité avec les autres. En fait, cela contribue significativement à permettre aux autres d’ouvrir leur monde interne et de nous permettre d’entre dans celui-ci.

3. Connexion, la clé des liens sains

Nous connecter avec les autres revient à être présents dans leurs vies et à savoir les comprendre en utilisant leur logique et non pas la nôtre. Cela suppose une grande capacité d’acceptation. Comme dans le cas de la confiance en soi et de l’estime de soi, il est impossible d’accepter les autres si nous n’avons pas au préalable réussi à nous accepter personnellement. Cela suppose de nous reconnaître, d’accepter nos forces et nos faiblesses tout naturellement.

Entrer en connexion avec les autres est impossible si nous ne savons pas établir d’empathie. Pour y parvenir, la première chose à faire est de savoir écouter. Cela implique de ne pas juger et de ne pas non plus nous conditionner à notre interlocuteur. Il faut lui permettre d’être lui-même pendant qu’il s’exprime. Il faut valider ce qu’il dit sans penser à autre chose et sans avoir envie de changer, de modifier ou de questionner celui que nous avons en face.

Le fait de vous demander ce que souhaite ou ce dont a besoin la personne qui se trouve en face de vous vous aidera toujours. Il en est de même pour le fait de tenter de comprendre ce qu’elle ressent et ce qu’elle recherche en vous en parlant. L’écoute active est la base d’une connexion efficace. Elle enrichit votre vie et également celle de celui qui parle avec vous.

 

Les axes des compétences sociales sont liés à notre manière de mieux nous structurer et par conséquent à notre manière d’être plus ouverts et réceptifs aux autres. Cela peut s’apprendre et se pratique. Toutes ces compétences améliorent significativement notre vie et la rendent plus saine d’un point de vue mental.


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